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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Le cri du corps

Le 2013-04-10


Indicible brindille emportée par le souffle du vent,

Corps souffreteux, prisonnier des affres du temps,
Chair tiraillée, malmenée et affamée d'endorphines,
Attendant un stimuli: alcool, tabac, sexe ou cocaïne.

Dépouille médiocre écrasée du poids des incertitudes,
Pitoyable drogué, shooté de ses rassurantes habitudes.
Face aux doutes permanents de ta misérable existence,
Confronté aux peurs éternelles et leur macabre danse,
Tu veux jouir encore de cet autre corps qui te baise,
mais après le ressac, tu échoues au pied des falaises.

Désirant que ce doux plaisir des sens jamais ne s'arrête,
t'enivrant des parfums de l'amour explosant dans ta tête.
Instrument de désir et de mort, Corps tu nous enchaînes,
Esclaves soumis, malades de toi, nous sommes à la peine.

De tes victoires et tes exploits nous faisons des fêtes,
nous faisant oublier toutes idées qui troublent la tête.
Plaqué au sol par tant et tant de lourdeurs intrinsèques,
Seule l'âme accède aux derniers rayons de la bibliothèque.
Dans le grand livre noir et froissé des espérances humaines,
Tu feuillettes les pages immaculées de contrées très sereines.

Enseveli en toi, un rêve mort renaît et renverse la stèle,

Surgi du tombeau, il te parle d'amour et de vie éternelle,
Ton corps désemparé refuse de signer ce contrat effrayant,
Seule l'âme apaisée s'ouvre à l'appel terrible du firmament.


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La théorie de la relativité

Le 2013-04-08


Quand j'entends des tas de gens se plaindre 

et sans raisons à tous propos geindre.
Il faudrait qu'ils ouvrent les yeux  
et regarde un peu autour d'eux.

On s'éparpille dans de petites affaires  
petits tracas qui mettent tout par terre.
On se met bien la tête à l'envers  
et on se noie souvent dans un verre.

Avant de pleurer sur vos dividendes  
et sur la diminution de vos rentes,
Penser à ceux qu'on a licenciés   
pour que vous soyez rétribués.  

Dès qu'on a un pet de travers   
on oublie ce qu'est la vraie misère
la maladie, la faim, la guerre   
alors ressers-moi du dessert.

Ceux qui s'inquiètent outre mesure  
pour la couleur de leur prochaine voiture
et qui, par ailleurs, n'ont guère cure  
sur la route de provoquer des blessures.

Ceux qui ne dorment pas et enragent  
à cause de querelles de voisinage    
et qui se perdent en conjonctures  
tout en laissant traîner leurs ordures.

Et Ceux qui sont hypocondriaques  
feraient mieux à l'hopital St-Jacques
d'aller voir le service des enfants  
pour relativiser leurs tourments

Dès qu'on a un pet de travers   
on oublie ce qu'est la vraie misère
la maladie, la faim, la guerre   
alors ressers moi du dessert.

Alors ne nous laissons pas abattre  
soyons plus forts que des arbres
Sachons apprécier chaque instant  
ne nous plaignons pas tout le temps  

Prenons quand même du bon côté  
Le sort qui nous est réservé.
Il y aura toujours un malheureux  
pour rappeler que nous sommes heureux.

Ici bas où rien ne dure   
et où il faut faire bonne figure  
Un petit sourire, même forcé   
sera d'autant plus apprécié

Il y a mille raisons de rester sur Terre 
Il y a tant de choses qu'on aurait pu faire
Bien avant que n'arrive l'hiver   
Tant à donner à des êtres chers.

Si j'ai un message à faire passer 
Comme Einstein nous l'indiquait, 
Mesdames et messieurs les français,  
il faut relativiser.
Et quand on croit le monde écroulé  
de ses cendres, le Phénix renaît,
Mesdames et messieurs les français,  
il faut relativiser.


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Devenir grand

Le 2013-04-08


Enfant, je trouvais le temps infini,  et maintenant que s'accèlère ma vie

Qu'une bonne partie est déjà parcourue et que bien souvent tout semble déjà vu

 Dresser un bilan,  Aller de l'avant,
 Et malgré le temps et le poids des ans,
 Ne rien regretter,  ni s'apitoyer,
 Vivre au présent, Aller de l'avant
Toujours droit devant  et devenir grand.

Sache que la vie n'est pas qu'un fardeau, mais que c'est aussi, un merveilleux cadeau. 
Pense à tous ceux pour qui c'est fini et qui aurait tant voulu, être de la partie.

 Dresser un bilan,  Aller de l'avant,
 Et malgré le temps et le poids des ans,
 Ne rien regretter,  ni s'apitoyer,
 Vivre au présent, Aller de l'avant
Toujours droit devant  et devenir grand.

Quand je repense aux éclats de l'enfance, Souvenirs magiques, inaliénables chances
et qui font de nous ce que nous sommes, d'imparfaits humains en somme.

 Dresser un bilan,  Aller de l'avant,
 Et malgré le temps et le poids des ans,
 Ne rien regretter,  ni s'apitoyer,
 Vivre au présent, Aller de l'avant
Toujours droit devant  et devenir grand.


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Repousser la frontière

Le 2013-04-08


Fondu dans un moule bien précis, où  l'avenir  reste  indécis,

Tendre  mouton  ou   insoumis,  je ne suis pas vraiment ce que je suis.

Je ne suis pas vraiment ce que je vis,  Quarante ans de labeur et puis fini.
Ne pas être maître de son destin,  mais avoir pleins de rêves ce matin.

        Femme repousse la frontière
        Que d'autres ont tracés sur cette terre.
        Homme relève la barrière
        Qui entrave l'espoir de tes frères.

Au delà du quotidien, des précarités,   revendiquer le droit de pouvoir s'exprimer
Dans la rue, dans une urne, ou dans une chanson, faire valoir enfin d'autres opinions.

Du boulot au chomage familles broyées, ils appellent cela flexibilité.
Des guerres au Sida parcours de santé, pour notre jeunesse belle destinée.

        Femme repousse la frontière
        Que d'autres ont tracés sur cette terre.
        Homme relève la barrière
        Qui entrave l'espoir de tes frères.

Dans le flot incessant de fausses certidudes, relayées par des médias pleins de gratitude,
Derrière le mur gris de nos solitudes,  se cachent des espoirs, de grandes aptitudes.

Au coeur de nos campagnes et de nos cités, le peuple du labeur cherche sa vérité,
Des leaders, des dealers ou des bons pasteurs, de quoi croire en  un avenir meilleur.

        Femme repousse la frontière
        Que d'autres ont tracés sur cette terre.
        Homme relève la barrière
        Qui entrave l'espoir de tes frères.


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La petite vie

Le 2013-04-08


Dans la petite vie que nous avons tous, que l'on voudrait toujours bien calme et douce
Et tant qu'aucune faille n'apparaît,  et tant qu'aucun accroc ne s'est encore fait

 On voudrait, On voudrait  toujours pouvoir continuer.
 On essaie,   On essaie toujours, toujours, d'avancer.

Dans la petite vie qu'il faut traverser que l'on essaie au mieux de prolonger,
on se croirait parfois au spectacle  en nous voyant éviter les obstacles.

 On voudrait, On voudrait,  toujours pouvoir les contourner.
 On essaie, On essaie, toujours, toujours, de les éviter.

Dans la petite vie où nous nous aimons, nous rions, nous pleurons, nous divorçons.
On croit toujours avoir la solution, mais rien n'y fait en conclusion.          

 On voudrait, On voudrait,  toujours pouvoir être au sommet.
 On essaie,   On essaie, on est pas prêt d'y arriver.

Dans la petite vie que nous avons construit, que l'on voudrait mener à l'infini,
il faut savoir tirer sa révérence et mettre fin un jour à nos errances.  

 On voudrait, On voudrait,  toujours compter avec la chance.
 On essaie, On essaie, d'éviter toutes les souffrances.

Dans la petite vie que nous dansons tous, où du matin au soir on se trémousse,
qu'on soit valse lente ou grandes secousses c'est sous les mêmes planches qu'on finira tous.
       
 On voudrait, On voudrait,  que nos prières soient exaucées
 On y croit,  On y croit,  mais le bon Dieu nous entend pas.

Dans la petite vie pleines de disparités, où s'exerce si peu la fraternité,
Ce n'est qu'au moment de trépasser qu'on retrouve enfin l'égalité.

 On voudrait, On voudrait,  que nos vies soient pas programmés.
 On se ment , On se ment, c'est Dieu ou Diable qui nous attend.



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Le précipice

Le 2013-04-08


Dans le monde où nous vivons, ne te fais aucune illusion.
Il n'y a aucun recours, il n'y aucun détour.
Et sans aucune protection, la vie n'est que confusion.
Tu prendras de plein fouet toutes les vérités.

  Au bord du précipice,  je te tends la main mon fils
  et si près de l'abime, je guide tes pas vers les cimes.

La violence est partout et si tu tends la joue,
ils la mordront jusqu'au sang, sans faire de sentiment.
Et tu seras malmené, tu seras chahuté. 
Rien ne te sera acquis. Rien ne tombera tout cuit.

  Au bord du précipice, je te tends la main mon fils
  et si près de l'abime, je guide tes pas vers les cimes.

Et depuis le berceau jusque sous les préaux,
pour échapper aux fléaux aux tourments et aux maux,
pour ne pas finir à la rue comme tant d'inconnus,
il t'aura fallu lutter pour le droit d'exister.

  Au bord du précipice, je te tends la main mon fils
  et si près de l'abime, je guide tes pas vers les cimes.

Il t'aura fallu du temps pour être indépendant.
Tu pourras alors aimer pour pouvoir espérer.
Tu pourras alors semer pour te prolonger.
Pour toi il sera temps de construire ton enfant.

  Au bord du précipice, tu tendras la main à ton fils.
  et si près de l'abime, tu guideras ses pas vers les cimes.



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Qu'as-tu fais de ta vie ?

Le 2013-04-08


Homme, quand sonnera  l'heure du bilan

Que laisseras-tu derrière toi vraiment ?
Des femmes, des enfants sur le bord du chemin
qui dans leurs coeurs sont déjà orphelins.

Auras-tu servi quelqu'un d'autre que toi ?
Auras-tu pensé aux conséquences de tes choix ?
Combien de cadavres dans tes placards ?
Combien de guerres dans ton histoire ?

 Qu'as-tu fais de ta vie ?  A part passer tes envies
 Qu'as-tu fais de ton temps ?  A part te tromper souvent
 Qu'as-tu fais de ta vie ?  A part passer tes lubies
 Qu'auras-tu fais de ton temps ? Au moment du bilan

Que mal auras-tu semé derrière toi ?
La culpabilité ne t'effleure-t-elle pas ?
De grandes famines en révolutions
De petites bassesses en trahisons

Comment peux-tu ne penser qu'à toi ?
Ton âme pue, ne le sens-tu pas ?
Alors avant de te décomposer
Reprends donc en main ta destinée

 Qu'as-tu fais de ta vie ?  A part passer tes envies
 Qu'as-tu fais de ton temps ?  A part te tromper souvent
 Qu'as-tu fais de ta vie ?  A part passer tes lubies
 Qu'auras-tu fais de ton temps ? Au moment du bilan

Pour satisfaire ce fameux ego 
tu détruits ce qu'il y a de plus beau
Et pour une insatiable libido
Tu brises tant de liens familiaux

Et tu auras manqué de courage
Pour devenir un homme, un vrai, un sage
Bien au delà le bout de ton nez
De l'essentiel, tu seras passé à côté

 Qu'as-tu fais de ta vie ?  A part passer tes envies
 Qu'as-tu fais de ton temps ?  A part te tromper souvent
 Qu'as-tu fais de ta vie ?  A part passer tes lubies
 Qu'auras-tu fais de ton temps ? Au moment du bilan


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Version musicale de "Qu'as-tu fais de ta vie ?"

C'est la crise

Le 2013-04-08


Y'a plus d'essence dans la Jaguar,

plus de toasts pour le caviar,
plus d'eau minérale dans la piscine,
moins de statuettes dans mes vitrines

Plus de poubelles en or pour les ordures,
plus que trois Picasso sur les murs,
On ne mange plus et c'est regrettable,
qu'une boîte de foie gras par jour ouvrable.

 C'est la crise, tout se dévalorise
 mes actions, mes devises, c'est la crise
 plus que cent lingots d'or dans mes valises.
 
Je me lave plus les mains au Dom Perignon,
plus que de rares friandises chez Fauchon,
moins de sur mesure chez mon tailleur,
moins de montres Cartier pour me donner l'heure.

J'ai du licencier mille employés,
pour m'offrir un manoir Anglais,
j'ai du vendre deux usines,
pour m'acheter une pagode en Chine.

 Car, c'est la crise, tout se dévalorise
 mes actions, mes devises, c'est la crise
 plus que cent lingots d'or dans mes valises.

Terminer les Noël en Laponie,
et les jours de l'An à Tahiti,
fini les croisières de printemps,
sur le Nil et ses affluents.

Y'a plus d'essence dans la Jaguar,
plus de toasts pour le caviar,
plus d'eau minérale dans la piscine,
ça me tue le moral, ça me mine.

 Car, c'est la crise, tout se dévalorise
 mes actions, mes devises, c'est la crise
 plus que cent lingots d'or dans mes valises.


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