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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Le manoir de Coadelan à Prat

Le 2012-08-25

Le manoir fut construit au XIVème siècle puis des travaux d'extension eurent lieu au XVIème siècle sous l'implusion de la famille Le Chevoir. En façade, on trouve trois tourelles dont celle du milieu, la plus importante, abrite un escalier menant à la grande salle du premier étage. Les deux tourelles latérales commence au niveau des linteaux des fenêtres de l'étage. Dans la propriété se trouve aussi une chapelle du XVIIème siècle. A la fin du XVIème siècle, le manoir sert de repère au brigand Guy Eder de la Fontenelle qui profite de la guerre de la Ligue pour dévaster la région. Le chef de guerre fut l'époux de la dernière héritière des Coadelan...


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De la poésie et des poètes

Le 2012-07-03

Vous trouverez ici des poésies d'auteurs célèbres
appréciées par notre héros (Erwan Bucklefeet)
et son papa de plume (LUOBER)
.


***

 

La mort n'est pas
(poème spirite, dicté depuis l'au-delà)

Si la tombe est un lieu de souvenir,
Sache que dans ce lieu je n'ai pas d'avenir
Je ne suis point figé en ce lieu d'hommage
Dans ta mémoire enfoui pas davantage 

Si mon visage est vivant en toi
C'est que j'existe je t'en prie
Quelque chose subsiste de moi
Je ne suis donc pas cendre mais esprit

Si ta sollicitude te porte à me parler
Fais le sous la forme de la prière
Car sous cette forme, sois persuadé
D'être entendu, sans nulle manière.



Je suis fait d'ombre et de marbre
Victor HUGO (1802-1885)

Je suis fait d'ombre et de marbre.
Comme les pieds noirs de l'arbre,
Je m'enfonce dans la nuit.
... J'écoute ; je suis sous terre ;
D'en bas je dis au tonnerre :
Attends ! ne fais pas de bruit.

Moi qu'on nomme le poëte,
Je suis dans la nuit muette
L'escalier mystérieux ;
Je suis l'escalier Ténèbres ;
Dans mes spirales funèbres
L'ombre ouvre ses vagues yeux.

Les flambeaux deviendront cierges.
Respectez mes degrés vierges,
Passez, les joyeux du jour !
Mes marches ne sont pas faites
Pour les pieds ailés des fêtes,
Pour les pieds nus de l'amour.

Devant ma profondeur blême
Tout tremble, les spectres même
Ont des gouttes de sueur.
Je viens de la tombe morte ;
J'aboutis à cette porte
Par où passe une lueur.

Le banquet rit et flamboie.
Les maîtres sont dans la joie
Sur leur trône ensanglanté ;
Tout les sert, tout les encense ;
Et la femme à leur puissance
Mesure sa nudité.

Laissez la clef et le pène.
Je suis l'escalier ; la peine
Médite ; l'heure viendra ;
Quelqu'un qu'entourent les ombres
Montera mes marches sombres,
Et quelqu'un les descendra.



Pensée spirite...

"Ce monde n'est qu'un grain de poussière
dans le vaste univers.
Croyez vous sincèrement être les seuls
au sein du vaste océan cosmique,
où chaque planète, chaque constellation,
chaque galaxie, n'est qu'un grain de sable.
Il existe une infinité de monde,
dans lequel chacun trouve sa place
selon son évolution..."



Le fantôme
Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)

D’un souffle printanier l’air tout à coup s’embaume.
... Dans notre obscur lointain un spectre s’est dressé,
Et nous reconnaissons notre propre fantôme
Dans cette ombre qui sort des brumes du passé.

Nous le suivons de loin, entraînés par un charme
A travers les débris, à travers les détours,
Retrouvant un sourire et souvent une larme
Sur ce chemin semé de rêves et d’amours.

Par quels champs oubliés et déjà voilés d’ombre
Cette poursuite vaine un moment nous conduit
Vers plus d’un mont désert, dans plus d’un vallon sombre,
Le fantôme léger nous égare après lui.

Les souvenirs dormants de la jeunesse éteinte
S’éveillent sous ses pas d’un sommeil calme et doux ;
Ils murmurent ensemble ou leur chant ou leur plainte.
Dont les échos mourants arrivent jusqu’à nous.

Et ces accents connus nous émeuvent encore.
Mais à nos yeux bientôt la vision décroît ;
Comme l’ombre d’Hamlet qui fuit et s’évapore,
Le spectre disparaît en criant : Souviens-toi !



C'est une chose étrange
(Louis Aragon)
  
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes

Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent Ils ont le cœur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent les voix

C'est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont chez eux
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre...



L'isolement
(Alphonse de LAMARTINE)  
(1790-1869)

 Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte,
et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !



La naissance d'une trilogie

Le 2012-07-01

La trilogie est composée des ouvrages suivants :

  • ERWAN BUCKLEFEET et le mondes de esprits                     
  • ERWAN BUCKLEFEET II : Les pénitents de la lune rousse
  • ERWAN BUCKLEFEET III : L'ombre du sépulcre

    Le parcours "littéraire" d'Erwan...

    Les livres ont été écrits respectivement en 2010, 2011 et 2012
    et auto-publiés ensuite sur le site lulu.com pour les volumes 1, 2 et 3.
      
    Le premier volume a été évalué par le comité de lecture
    du site des "nouveaux auteurs" en septembre 2011.
              
    En juin 2012, le premier volume est accessible sur le site amazon.fr et amazon.com
              
    En septembre 2012, le deuxième volume est accessible sur le site amazon.fr et amazon.com

    Le troisième et dernier volume "L'ombre du sépulcre" est publié en septembre 2012 sur lulu.com.

     
    L'univers breton d'Erwan Bucklefeet :

    L'action se déroule en Bretagne, essentiellement à Douarnenez, Tréboul et Quimper
    pour le premier volume (Erwan quitttant un peu ses bases dans les tomes suivants).
    Quelques incursions dans la région de Prat et du manoir de Coadelan dans le tome I.

    Dans le deuxième opus, notre héros étend son champ d'investigation à l'île de Sein,
    le phare de Tévennec, le village de Locronan, la forêt de Nevet et la région de Lannion.
    Puis, il voyage en Espagne (Andalousie) et dans les Pyrénées Orientales
    (Perpignan, Prades, Abbaye de Saint-Martin du Canigou...) et Paris enfin, 
    pour mieux revenir ensuite à ses bases bretonnes du Finistère.

    Le dernier tome est partagé entre Douarnenez, Brest, Paris et le Mexique...


    Les personnages centraux :

    Le personnage central (Erwan) est un étudiant en histoire de l'art et archéologie
    à l'Université Creach Gwen de Quimper, située sur les rives de l'Odet. Il poursuit
    ses études en compagnie de deux amis d'enfance : Conogan et Denez. Les trois
    garçons sont de Douarnenez et effectuent le trajet vers la fac tous les jours.
    Erwan habite encore chez ses parents, avec sa soeur Nolwen, dans le manoir
    hôtel de Ker-bot que ses parents gèrent depuis quelques années.
    Les mystérieuses aventures d'Erwan débutent le jour de la rentrée universitaire...
    Il est très attaché à sa grand-mère Argantael qui possèdent certains dons
    paranormaux (intersignes, prémonitions, voyance, médiumnité).
    Tifenn, la petite amie d'Erwan dans le Tome I, a un rôle majeur... ainsi que
    Léon marnec, curieux pensionnaire du manoir de Ker-Bot.
    On découvre aussi le professeur Bothorel, son épouse, son fils handicapé...
    et sa fille (décédée accidentellement, en partie à l'origine de l'intrigue).
      
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