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Spiritualité et développement personnel
Le voyage vers Soi
Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos taches quotidiennes et matérielles les unes après les autres, nous ne laissons pas une véritable place à la spiritualité. La spiritualité apparait dans notre vie dès que nous commençons à porter attention à nos insatisfactions et nos aspirations, à nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quelle est véritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariétés? Pourquoi toutes ces difficultés à traverser? A quoi a servi tout ce que j'ai réalisé, à quoi sert ce que je fais? Quelle est ma place dans cette vie?
Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien à notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour être à une place plutôt qu'à une autre. Nous percevons qu'il existe en nous un MOI véritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons à notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons à trouver cette concordance dont nous pouvons avoir été détournés par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masqué ou entravé par une autre identité que nous avons construite sous l'influence de notre éducation. On la nomme la personnalité.
La spiritualité consiste à reconnaitre l'existence de notre ESSENCE et à lui permettre de se manifester et de se développer. On se met à son écoute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crée les conditions pour qu'elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette démarche est effectuée avec patience, persévérance, conviction et confiance, elle apporte des récompenses inattendues, telles que joie, liberté, et bien d'autres choses "magiques".
La découverte de notre Essence et de la spiritualité ressemble à l'exploration d'un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la "découverte" de l'Amérique. Vous connaissez bien l'Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s'il existe vraiment des terres au-delà de la mer. Certains affirment qu'il n'y en a évidemment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien réelles et qui rêvent de s'embarquer pour les découvrir. Ils les jugent naïfs, fous ou prétentieux. Peut-être êtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l'appel du cœur sans se soucier du qu'en-dira-t-on? Vous êtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d'avoir une réponse aux interrogations est de se rendre compte par soi-même, en allant voir. De la même façon, nous pouvons découvrir notre pays intérieur, notre Essence, par l'exploration, le ressenti et l'observation. L'attitude expérientielle est le processus même du développement spirituel.
Toutefois, nous pouvons tirer parti de l'expérience des pionniers. Rien ne nous oblige à nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s'avérer illusoires et fantaisistes, ou à faire le voyage seuls et sans repères. Nous pouvons nous préparer à ce voyage. Nous pouvons être aidés et guidés dans notre démarche par ceux qui ont rapporté honnêtement leurs expériences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a raconté qu'il avait découvert l'Amérique, on aurait pu douter de ses paroles et pensé qu'il avait lui-même inventé cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et même des amérindiens qui attestaient son voyage. De la même façon, ceux qui souhaitent expérimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont déjà parcouru le chemin. Certains êtres éclairés ont transmis leurs connaissances et ont écrit des guides de voyages dont cet article s'inspire.
Certains d'entre nous repoussent ces récits en disant qu'ils n'y croient pas. Mais il n'est pas nécessaire de croire en des vérités établies. Processus de découverte expérimentale, la spiritualité est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s'embarquer pour découvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s'arrêter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus.
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Le lacher prise
Lâcher prise, c'est lâcher notre emprise sur nos activités et nos attitudes. C'est discerner celles qui ne nous conviennent pas, mais auxquelles nous nous accrochons, et nous laisser guider par notre Essence. C'est nous détacher de nos aspirations illusoires et souvent vaines soufflées par l'égo pour son profit. Lâcher prise, c'est accepter de ne plus être le conducteur et le seul maitre à bord, et de passer le volant à l'élan de vie intérieur.
Par exemple, c'est renoncer à avoir une vie programmée et annoncée d'avance. Dans un roman de Henri Gougaud, L'homme à la vie inexplicable, le personnage principal voit sa vie s'orienter chaque jour vers des aventures qu'il ne souhaitait pas. Il avait d'autres projets. Mais les circonstances en ont décidé autrement. En acceptant de se laisser guider par elles, il a découvert une vie bien plus formidable que celle qu'il avait programmée.
Dans le quotidien, c'est renoncer à vouloir obtenir un résultat à tout prix (obtenir tel poste, obtenir que quelqu'un vous cède quelque chose, ..), basé sur la volonté farouche de réussir (je veux y arriver). Car par une écoute attentive de soi, nous pourrions nous rendre compte que vouloir n'est pas notre vrai objectif. Par exemple, nous voulons réussir pour être apprécié, donc le vrai objectif, c'est être apprécié, et il provient de notre peur d'être rejeté. Cette peur est dictée par l'égo, la personnalité. Lorsque nous donnons place à l'Essence, elle disparait. Bien entendu, la persévérance en vue d'un objectif est une vertu très appréciable; mais il est judicieux de l'appliquer à la direction indiquée par l'Essence, qui nous mène vers la joie et le bonheur, au lieu de la peine et du ressentiment.
Parce qu'elles n'ont cessé de remplir leurs fonctions familiales et sociales contraignantes, certaines personnes ont l'impression qu'elles ont travaillé toute leur vie, et qu'elles se sont oubliées. Mais qui en nous a oublié qui ? Notre personnalité a oublié notre être profond, notre Essence, tout simplement. En réalité, elle nous a régulièrement envoyé ses signaux, ses appels, mais nous les avons ignorés, nous n'avons pas voulu les entendre, nous avons même lutté contre (pas le droit de craquer, d'être fatigué,..). Or la bonne nouvelle est celle-ci. Si vous percevez cette impression de vous être oublié, c'est une nouvelle conscience de vous qui émerge. C'est signe que vous commencez à vous écouter. Vous entrez à nouveau en relation avec votre Essence. Toutefois, restez en conscience, ne l'oubliez pas le lendemain, commencez à faire de cette écoute de vous-même une des lignes de conduite principales de votre vie. Il se pourrait que cela vous apporte du bonheur!
Dans votre vie, à quel moment avez-vous eu l'occasion de ressentir les signaux et appels de votre Essence?
Tout d'abord, nous percevons des sentiments de lassitude, d'insatisfaction, d'oubli de soi, de décalage. Si alors nous nous autorisons un peu de temps pour sentir et être à l'écoute, si nous renonçons un moment à vouloir agir coute que coute, même si c'est sous l'effet de la fatigue, si nous cessons de vouloir remplir notre programme, nous percevrons ce à quoi nous aspirons vraiment. C'est le moment crucial du lâcher-prise.
Nous aspirons peut-être à nous reposer, peut-être à réaliser quelque chose qui nous semble un rêve trop beau. En tout cas, c'est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n'apparait pas comme une contrainte, comme une tache à accomplir. C'est quelque chose qui procure de la joie, de la sérénité ou peut-être l'enthousiasme de créer. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idées issues de notre Essence profonde comme quelque chose d'irréalisable ou de fantaisiste.
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Au-delà de la matière
En élevant la qualité de notre énergie, autrement dit notre niveau de conscience ou notre niveau vibratoire, nos perceptions et notre sensibilité s'affinent et nous devenons réceptifs à d'autres réalités. C'est comme si nos sens deviennent plus performants. Un sixième sens se développe, nous permettant de percevoir ce que nos sens ne captent pas. Nous entrons en communication avec des réalités du monde qui sont en résonance avec notre propre niveau vibratoire et ne sont pas perçues dans l'état ordinaire. C'est un peu comme si nous apprenons à voler en parapente et que nous entrons en communication avec un autre monde dans le ciel et sur terre.
L'idée qu'il existe des réalités invisibles ne devrait pas nous surprendre puisque nous sommes bien familiers avec certaines d'entre elles, telles que les ondes électromagnétiques qui nous entourent. La réalité de ces ondes ne fait aucun doute par leurs conséquences pratiques dans les télécommunications. De même, par une sorte d'extension dans des domaines plus subtils, d'autres dimensions de nous-même et de l'univers deviennent perceptibles lors de notre évolution. C'est ainsi que les chakras et les corps énergétiques (voir article à ce sujet) deviennent tangibles. Certaines personnes se mettent à percevoir visuellement ou tactilement les auras autour des corps, ou des sons subtils accompagnant des présences et des ambiances. L'intuition se développe, comme si des idées nouvelles nous sont soufflées, des informations, des certitudes, que pourtant nous ne pouvons pas avoir inventé nous-mêmes. Ces phénomènes ont été depuis longtemps rapportés, par exemple dans les textes anciens traitant du yoga.
Ces réalités sont parallèles à notre monde, et y sont en même temps bien imbriquées et entremêlées. Nous sentons la présence d'êtres, de consciences, dont la nature semble proche de nos corps énergétiques, mais qui ne sont pas entrés dans la densité de la matière.
Citations et textes d'Alain Boudet
(Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant)
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À propos de la résilience: L’histoire de la fougère et le bambou
(conte oriental)
C’était un jour tout à fait ordinaire lorsque j’ai décidé de tout laisser tomber…
Un jour, je me suis avoué vaincu… j’ai renoncé à mon travail, à mes relations, et à ma vie. Je suis ensuite allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison pour ne pas m’avouer vaincu? Lui ai-je demandé.
– Regardes autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sorti des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La troisième année, toujours rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La quatrième année, de nouveau, rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sorti de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’on rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de fortifier tes racines? Dit l’ancien, et il continua…
– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
– Ne regrettes jamais un jour de ta vie. Les bons jours t’apporteront du bonheur. Les mauvais jours t’apporteront de l’expérience. Tous deux sont essentiels à la vie, dit l’ancien, et il continua… Le bonheur nous rend doux. Les tentatives nous maintiennent forts. Les peines nous rendent plus humains. Les chutes nous rendent humbles. Le succès nous rend brillants…
Après cette conversation, j’ai quitté la forêt et j’ai écrit cette histoire incroyable. J’espère que ces mots vous aideront à garder la foi et à ne jamais abandonner.
Vous ne devriez renoncer, jamais, en aucun cas!
Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites au problème à quel point VOUS êtes grand.
Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne perdez pas espoir, qui sait, peut-être que vous êtes juste en train de fortifier vos racines.
Ce qu’il faut retenir de la fougère et le bambou « La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. »
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Le VIDE QUANTIQUE
Pour le sens commun, le vide n’est rien, voire « rien du tout ». Pour les hommes de sciences, il a toujours été fascinant, voire effrayant. Reconnaissant la « plénitude du vide », les avancées de la physique quantique bouleversent notre vision du monde. Dans l’espace prétendument vide se cacherait une énergie infinie !
Nous sommes faits de vide. A plus de 99,99%, l’atome en est empli ! Et comme tout corps est fait d’atomes, le moindre objet et toute matière vivante sont eux-mêmes bâtis sur du vide. Si elle a mis des millénaires à s’imposer, cette omniprésence du vide est aujourd’hui reconnue par la science. Comme le dit l’astrophysicien Stanley Eddington, « si nous éliminons tout cet espace de notre corps et rassemblons nos protons et électrons en une seule masse, nous serions réduits à un point à peine visible à la loupe. » Ainsi, ce que nous voyons comme notre réalité matérielle ne représente en fait que 0,000001% de ce qui existe. Alors peut-être devrions-nous porter notre attention sur cet immense vide qui semble être le socle et le ciment soutenant tout ce qui est ?
Voyage au cœur de la matière
Depuis l’Antiquité, les hommes n’ont cessé de chercher la plus petite unité de matière existante, que certains aiment appeler la « particule de Dieu ». Déjà, au IVème siècle avant Jésus-Christ, le philosophe grec Démoclite décrivait la matière comme un ensemble de tout petits grains durs et insécables, nommés « atomes », du grec atomos signifiant « indivisible ». Pour lui comme pour beaucoup d’autres, les atomes étaient les constituants ultimes de notre réalité et il ne pouvait rien y avoir en-dessous. D’après Trinh Xuan Thuan, célèbre astrophysicien américain auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation, les hommes de science occidentaux semblent avoir longtemps ressenti de l’effroi à l’égard du vide, l’assimilant à une sorte de chaos primordial. « Pour les Grecs, l’univers primordial n’était pas le vide, c’était déjà « quelque chose » composé des quatre éléments (eau, air, terre, feu) », précise-t-il dans son livre La Plénitude du Vide. A ces quatre éléments, Aristote en ajouta un cinquième, la quintessence ou l’éther. Selon lui, le ciel était empli de cette substance parfaite qui ne pouvait être ni détruite ni altérée en rien d’autre. Son idée selon laquelle « la nature a horreur du vide » a influencé l’Occident pendant vingt siècles, jusqu’à la Renaissance. Il a fallu attendre le XVIIème siècle pour que Galilée, suivi de son élève Evangelista Torricelli, infirmèrent ces théories en parvenant à créer un vide physique dans un tube rempli de mercure, notre premier baromètre. Plus tard, Newton fit resurgir la notion d’éther comme la substance permettant de transmettre la force de la gravitation. Mais en 1905, l’éther tomba aux oubliettes avec la théorie de la relativité d’Einstein, celle-ci présupposant que l’espace était complètement dénué de substance.
Parallèlement, dès la fin du XIXème, les physiciens découvrirent que les atomes – prétendument indivisibles -, sont faits en réalité de particules encore plus petites, à savoir d’électrons circulant dans un vaste espace vide autour d’un noyau extrêmement réduit. Puis, en plongeant au cœur même du noyau atomique, d’autres chercheurs réalisèrent que celui-ci est composé lui-même de grains minuscules : les protons et les neutrons. Mais ce n’était pas fini. En continuant de zoomer sur ces grains, on trouva d’autres fragments toujours plus petits. En 1960, dotés d’accélérateurs de particules ultra sophistiqués, les chercheurs du CERN[1] à Genève prouvèrent qu’à l’intérieur des neutrons et des protons existent des particules de taille mille fois inférieure : les quarks. S’en suivit la quête d’autres particules insaisissables comme les neutrinos, et celle, bien sûr, du célèbre boson de Higgs…
DES CHAMPS EN ÉBULLITION
Ainsi, le surgissement de la physique quantique permit aux scientifiques de prendre conscience qu’à l’échelle de l’infiniment petit, la matière ne pouvait être fractionnée en unités indépendantes, ni même décrite complètement. Les particules subatomiques ne seraient pas des objets solides et séparés comme des boules de billard se percutant de manière prévisible, mais des paquets d’énergie indéfinis et vibrants. Comme l’a révélé le principe énoncé par Heisenberg, à cette échelle, tout objet se comporte tantôt comme une particule tantôt comme une onde, parfois même comme les deux à la fois dans une sorte d’état superposé. Les relations de cause à effet ne tiennent plus et un électron isolé peut avoir un effet instantané à distance sur une autre particule quantique, même en l’absence de force ou d’énergie entre eux.
Déjà, au XIXème siècle, se penchant sur les phénomènes avérés démontrant des influences à distance, comme la gravité ou le magnétisme, les physiciens avaient décrypté un autre niveau de réalité. Finalement, avec l’approche quantique, ils s’éloignèrent de la physique des particules et posèrent les bases de la « physique des champs » décrivant la matière comme une multitude de champs d’énergie exerçant une influence les uns sur les autres, même à distance.
Au fil des années et des progrès scientifiques, ils descendirent encore plus bas sur l’échelle de l’infiniment petit, jusqu’à atteindre le seuil de 10-35 appelé « mur de Planck ». Les physiciens se rendirent compte qu’à ce niveau, à l’échelle du milliardième du milliardième du milliardième de milliardième de mètre, il n’y avait plus rien. Du moins, plus rien de tangible : le réel ne faisait que fluctuer et bouillonner en permanence. Toute particule était constamment en mouvement en raison d’un champ fondamental d’énergie qui semblait interagir avec la matière subatomique. Ce champ primordial, océan de vibrations microscopiques, fut nommé par certains le « champ du point zéro » ou encore la « mer de Planck ». Einstein avait lui aussi reconnu que « la seule réalité fondamentale de la matière était l’entité sous-jacente, soit le champ lui-même ».
Des fluctuations du vide à la matière
D’après les recherches résumées par Lynne Mc Taggart dans son livre Le Champ, cette énergie du vide se manifeste par des fluctuations quantiques, aux effets aussi discrets qu’extravagants. De manière simplifiée, disons que selon les fluctuations de ce vide, l’énergie peut se densifier et devenir matière, se condenser et prendre corps. Pour certains cosmologistes d’ailleurs, l’univers serait lui-même né d’une fluctuation du vide quantique.
Mais, aussi vertigineux que soit l’exercice, osons regarder de plus près ces fluctuations. Pour le Professeur Marc Henry, enseignant chercheur à l’Université de Strasbourg, « la loi d’interaction entre la matière et le rayonnement se fonde sur des actions virtuelles. Le vide quantique est une entité qui fourmille de particules fugitives apparaissant et disparaissant dans un laps de temps très court ». D’après la théorie du champ quantique, tout grain de matière, toute entité individuelle, serait ainsi transitoire et impalpable. Lors d’une fluctuation, le vide prêterait l’énergie nécessaire à la création des particules virtuelles, potentielles, n’existant que le temps d’un instant infime, avant de retourner au néant, restituant l’énergie empruntée.
Dès lors, le monde matériel que l’on pensait concret et stable ne serait pas plus consistant ni permanent que les vagues à la surface de l’océan ! Nous serions en fait témoins d’un tour de passe-passe quantique qui fait apparaitre de l’énergie et de la matière à partir de rien. Ses propos sont partagés par le Docteur Deepak Chopra qui explique dans son ouvrage Le Livre des coïncidences qu’avec des yeux quantiques, « nous verrions que tout ce que nous considérons comme solide, entre et sort en alternance d’un vide infini à la vitesse de la lumière. La continuité et la solidité du monde n’existent que dans l’imagination altérée par nos cinq sens incapables de percevoir les mouvements plus subtils. En réalité, nous sommes tous dans et hors l’existence, par intermittence, comme si nous clignotions. »
Mais alors comment peut-on encore se cogner contre un mur et palper le monde concret si tout n’est que fantômes et feux follets dès qu’on l’examine de plus près ? Pourquoi les atomes sont-ils si durs et stables ? Les physiciens ont longtemps buté sur ce problème avant que certains, comme l’américain Hal Puthoff, démontrent que l’état de stabilité de la matière dépend de l’échange dynamique entre les particules subatomiques et le champ du point zéro. La matière ne serait donc pas synonyme d’immobilité mais de mouvements continuels impliquant, selon Marc Henry, « création et annihilation incessantes ». « Notre sentiment de quelque chose de solide est seulement et totalement du au lien entre les particules subatomiques sur fond d’une mer d’énergie », confirme la journaliste Lynne Mc Taggart. Et le vide, indispensable toile de fond abritant toutes les interactions entre particule, tirerait les ficelles de la matière !
Un vide porteur d’une énergie infinie !
D’après la mécanique quantique, la matière se révèle donc être de l’énergie concentrée. La formule bien connue d’Einstein E=mc2 exprime qu’une matière de masse inerte m dispose d’une énergie intérieure égale à m fois la vitesse de la lumière, soit une énergie considérable ! Pour illustrer ces équations – indigestes pour beaucoup d’entre nous -, prenons l’exemple d’une boule creuse. Enlevons toute matière à l’intérieur, protégeons-la de tout rayonnement extérieur et baissons la température au zéro absolu (-273°C) afin d’éviter toute influence de chaleur. Notre boule nous parait vide… Et bien non ! Si nous la branchons sur un électroencéphalogramme, celui-ci n’est pas plat et montre au contraire une somme infinie de vibrations régulières aux longueurs d’ondes de plus en plus petites. En vertu des lois quantiques, plus ces vibrations ont une petite longueur d’onde, plus leur énergie est grande. Alors qu’elle serait sensée contenir une énergie minimale voire nulle, la boule contient en fait une énergie infinie !
Et voilà qu’un nombre croissant de scientifiques s’intéressent non plus aux qualités inertes du vide, mais à ses qualités vivantes, créatrices et dynamiques. Électricité inépuisable, révolution nanotechnologique, vols interstellaires, etc. : l’énergie qui se cache dans les fluctuations du vide fait rêver les ingénieurs qui cherchent comment la récupérer. Le concept d’énergie libre fait débat. Pour certains, il s’agirait d’une forme d’énergie qui proviendrait du vide et pourrait être accessible librement et de manière illimitée. « En faisant intervenir les particules virtuelles de la physique quantique pendant un temps suffisamment bref et de manière répétitive, il est théoriquement possible de tirer de l’énergie du vide, postule le Pr Marc Henry dans une interview pour le magazine Inexploré. L’idée est donc de dépasser l’incertitude d’Heisenberg pour rendre les particules virtuelles réelles. » Déjà en 1892, l’ingénieur Nikola Tesla déclarait que « dans quelques générations, nos machines seront animées grâce à une énergie disponible en tous points de l’univers ». Mais tous les physiciens ne sont pas d’accord sur la faisabilité de ce projet, qui, en outre, semble déranger les lobbys les plus puissants de la planète dont les intérêts financiers seraient quelque peu amoindris par une source d’énergie libre et gratuite…
Il n’en reste pas moins qu’en osant plonger dans le vide, les physiciens quantiques nous ont permis de sortir d’une vision du monde dans laquelle tout était séparé, divisé et déterminé, pour rejoindre un nouveau paradigme d’unité et d’interconnexion. Réceptacle de tous les champs, le champ du point zéro fait étrangement penser aux notions de vide primordial ou de grande matrice, chères aux traditions orientales. « Le plein provient du vide et le vide continue à agir dans le plein », déclarait déjà le sage chinois Lao Tseu en 600 av. J-C. !
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La Table d’émeraude d’Hermès Trismégiste,
père des Philosophes (traduction de l’Hortulain)
« Il est vrai, sans mensonge, certain, & très véritable : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose. Et comme toutes les choses ont été, & sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice. Le père de tout le telesme de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière, si elle est convertie en terre. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, & il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi. C'est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide. Ainsi le monde a été créé. De ceci seront & sortiront d'admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici. C’est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce que j’ai dit de l'opération du Soleil est accompli, et parachevé. »
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Donner un sens à nos épreuves de vie
Lisez ce texte d'Elisabeth Rouzier en 2016 : tout y est !
D'abord la métaphore de l'âne et du puits :
"Un jour, l'âne d'un paysan tomba dans un puits. Son maître, désespéré, essaya durant des heures de l'en tirer, tandis que le pauvre animal ne cessait de braire avec angoisse.
Après avoir beaucoup essayé et beaucoup réfléchi, le paysan décida que l'âne ne valait pas la peine d'être sauvé : il était vieux, le puits était à sec. Il valait mieux combler le trou et en finir.
L'homme demanda de l'aide à ses voisins. Ainsi, chacun prit une pelle et commença à lancer de la terre dans le puits.
L'âne se rendit tout de suite compte de ce qui se passait et ses braiements de panique reprirent de plus belle.
Mais avec le temps, et à la grande surprise des fossoyeurs, les cris de l'animal cessèrent. L'âne se tenait tranquille.
Le paysan intrigué jeta un oeil dans le puits et ne cacha pas sa surprise lorsqu'il vit l'âne grimpé sur un tas de terre.
Chaque pelletée qu'il recevait sur le dos, il la faisait tomber d'une ruade. Puis il montait sur le monticule ainsi formé et réussissait à s'élever peu à peu.
Au bout d'un bon moment, l'âne arriva au bord du puits et sauta par-dessus la margelle, sauvé !
Pour nous aussi, les occasions de nous apitoyer sont multiples : nous recevons des pelletées de terre, qui nous alourdissent, nous pèsent, nous laissent au fond du trou. Il n'est pas rare que les autres essaient de "nous enfoncer".
Interprétation de la métaphore : ce petit texte nous appelle cependant à une autre vision de nos épreuves. Elles sont en réalité un tremplin pour nous élever et nous en sortir. Comme l'âne, vous pouvez vous secouer et profiter de cette opportunité ou bien simplement vous laisser enfouir vivant sous le monceau de vos soucis.
"Je ne me décourage pas, car chaque tentative infructueuse qu'on laisse derrière soi constitue un autre pas en avant." - Thomas Edison
L'intelligence humaine est ainsi faite qu'elle utilise d'abord son énergie pour bâtir à l'extérieur et se séparer de ce qui la nourrit vraiment. Ainsi, enfant nous sommes directement connectés à notre essence, nos rêves peuvent devenir réalité, nos vrais rêves, pas ceux qui nous sont dictés par la société ou nos parents, ce qui nous anime, nous passionne, ce qui est "facile" pour nous car c'est dans notre nature. On nous apprend pourtant à nous "protéger" de la vie et à accumuler, à construire un métier, un couple, une famille, un toit, un avoir et un faire et même l'amour doit passer par un intermédiaire pour pouvoir oser le vivre en soi. Nous nous tournons ainsi de plus en plus vers l'extérieur et nous reposons sur des constructions pour nous autoriser à accéder à ce que l'on appelle le bonheur. Nous ne laissons même pas la vie nous guérir, alors elle va nous aguerrir ...
Nous croyons être des Etres intelligents alors que dans cette histoire, nous serions en fait des "ânes". Nous sommes .entêtés littéralement, dans la tête, en haut, mentaux et raisonnables mais cette raison nous coupe souvent de notre coeur. Nos choix sont tournés vers la raison, nous n'écoutons que peu cette voix intérieure mais le vacarme de nos 60000 pensées inconscientes par jour qui nous autohypno-sabotent et nous conditionnent à nous forcer à être ce que nous ne sommes pas..... encore, tout cela pour quelques miettes de reconnaissance, de ressources (argent amour etc....), que nous récoltons seau après seau sans jamais faire le saut qui nous fait peur parce que nous allons nous retrouver nus sans notre construction, notre carapace. Mais comme l'âne nous avançons grâce à la carotte ou bien les coups de pieds aux fesses, une alternance entre faim de récompense qui est choisie pour nous par les besoins de la société de consommation ou par ce qui serait "bon" pour nous d'après des modèles extérieurs et préétablis d'une part, et peur des frustrations, voire ce que l'on peut appeler brimades ou punitions d'autre part. Mais l'âne n'est pas qu'une bête c'est aussi un animal. L'animal en nous est justement animé, en relation directe avec l'âme, la sienne et l'âme du monde, c'est aussi notre moi primordial caché derrière le petit moi social, relié à ce processus de vie transcendant qui passe à travers nous et nous rend vivants au fond de cette mort mouvance dans laquelle nous avançons comme des robots.... un temps.
La vie est complice de ce processus, tout d'abord, elle nous laisse faire nos constructions programmées (et c'est très bien ainsi), souvent la première partie de notre vie, c'est le terreau de notre expérience, cette terre qui nous sera jetée ensuite sur le dos, notre matière première que nous pourrons utiliser dans notre oeuvre alchimique intérieure ou simplement ne pas voir et ignorer en pestant contre elle et la projetant sur les autres, plutôt que d'en prendre la responsabilité et de l'utiliser précieusement pour rebondir, pour comprendre, pour s'élever .... La vie passera donc, à travers l'aiguillon du rouet de la belle au bois dormant, à travers la pomme de la sorcière, à travers les flêches de la blessure amoureuse de cupidon, à travers Aphrodite, déesse alchimique, qui pousse Psyché dans ses 4 épreuves, à travers l'homme qui nous pousse dans le puits, à travers les autres qui appuient sur nos blessures carapacées et nous les rappellent, à travers la maladie qui est l'effort que fait la nature pour nous guérir de la mal a dit, à travers l'épreuve qui enfin vous parlera et vous poussera dans vos retranchements, pour nous plonger dans un sommeil (ou une dépression) qui ne vient pas de morphée (ça c'est le sommeil qui nous fait nous endormir et ne plus voir) mais d'Hypnos, le dieu (ou archétype) qui veille toujours pendant notre sommeil morphéique (c'est morphéus dans matrix, le lapin dans le terrier, la marraine de peau d'âne ou de cendrillon, notre petite voix qui nous réveille un jour) à nous rappeler que le rêve est le fond de notre réalité .....Dans cet état modifié de conscience auquel nous pouvons accéder par divers outils naturels et intrinsèques (j'ai d'abord accédé à ceci par moi même naturellement et avec grande surprise pour ensuite découvrir ce que c'était à travers une formation certifiante d'Hypnose ou la voie chamanique et d'autres chemins pour accepter que cela soit vrai, juste et intrinsèque à chaque être humain, que je n'étais ni folle, ni une exception mais que c'est la fonction transcendantale de l'inconscient décrite par Carl Gustav Jung), nous accédons au fond du puits et allons rencontrer nos ombres .... l'envers du décor, le réel de ce que l'on appelle réalité,
Le puits, comme l'arbre de vie, sont des symboles qui nous enseignent et nous rappellent la trinité sur laquelle est basée notre être véritable. Le puits et l'arbre sont des accès, des passages qui nous montrent que nous avons des racines qui ont directement accès à nos sources cachées, c'est le monde d'en bas du chamanisme où nous rencontrons notre moi instinctif, sauvage, primordial, indomptable mais sage. Ce sont dans ces racines, cette source que nous puisons une énergie vitale, ressourçante, mais également que nous y avons caché nos ombres, le noir, ce que nous appelons l'enfer (inferno, le bas, l'inférieur) mais là où se trouve la caverne des 7 nains qui ressortent les pierres précieuses, la grotte de l'enfant divin, notre enfant intérieur de lumière, c'est notre véritable lieu de renaissance, le second, la première grotte étant l'utérus de notre mère qui nous ouvre une première fois au monde de la dualité et nous offre la séparation, c'est notre première naissance. La seconde est l'accouchement de soi "m'aime" et nous offre la fin de la séparation, les retrouvailles, enfin la mort est la troisième naissance et nous offre le retour à la maison, ces trois portes initiatiques, ces trois passages sont l'origine du mot "trépasser" et constituent à chaque fois une mort à un monde et une naissance dans l'autre. Les séparations, les deuils d'objets, de personnes, de relations que nous ne voulons pas réaliser sont pourtant des appels, des petites morts qui nous invitent à rencontrer une nouvelle naissance; notre vie est jalonnée de ceci et parfois nous restons sur le seuil, jusqu'au grand plongeon (que j'ai fait lors justement du deuil d'une relation de vingt ans) Chaque nouvelle expérience, étape de croissance biologique ou psychique, puberté, quitter le nid, maternité, paternité, ménopause, andropause, sont des passages bio et psy, les maladies infantiles également, et autrefois étaient justement rythmés de rites initiatiques, d'accompagnement de la communauté, pour favoriser ces passages et les intégrer, de nos jours c'est oublié et cela nous manque et laisse de l'incompréhension et souvent de la blessure, de la douleur voire de la souffrance, de la somatisation .... Pourtant, ces passages sont les 4 saisons de la vie, en reflet des saisons de la terre, c'est notre nature cyclique, où nous pouvons nous renouveler et croitre mais nous préférons le linéaire où nous perdons la direction et le sens, notre boussole intérieure est déréglée, nous perdons le nord et sommes complètement à l'ouest.
Nous sommes sensés croître dans le monde du milieu grâce à ces ressources dont nous sommes pourtant coupés un certain temps et que nous allons puiser autrement, le monde du milieu est celui des hommes, de l'expérience, le monde des illusions, maya, la matière alors que la matrice est sous terre. Dans ce monde nous allons nous perdre pour enfin nous retrouver. Enfin le monde d'en haut est celui auquel nous pouvons accéder par notre croissance intérieure, par nos branches, par nos feuilles qui pourront transmuter la lumière et nous nourrir également à certaines saisons, alors qu'à d'autres saisons, notre nourriture ne pourra venir que de nos racines, de la nuit noire de l'âme d'abord, pour ensuite devenir simplement la nuit, dans une alternance jour nuit, ténèbres lumière, qui est la danse de la vie, notre rythme cyclique en alternance avec la pulsation de la vie qui se fait au creux ce cette vague. La pulsation donne le ton, c'est le rythme au coeur et du coeur de la vie au milieu des courbes cycliques, elle nous rappelle, comme le tambour ordonne la transe et le retour à l'écoute de cette pulsation. C'est l'énergie de la singularité, du point d'où partent les spirales de la vie, comme quand tu jettes une pierre au milieu de l'eau, c'est ton point de départ, à chaque battement de coeur, est un effet papillon, à chaque battement, pensée, émotion, tu donnes la vibration qui émet les cercles de ton attraction et cela crée ta vie, la vie. Nous sommes bercés dans ce mouvement pendulaire perpétuel, dans une courbe sinusoïdale qui est la vibration, les bras de la vie dans laquelle nous évolutions constamment, parfois en bas, parfois en haut, parfois au creux de la vague, attendant le bon moment où nous allons enfin surfer sur le flux, le flow, l'instant, le bon moment, l'opportunité, la synchronicité, ce que nous appelons la carotte et le bâton, parce que nous n'utilisons pas le bas et voulons rebondir sans tremplin..... Le symbole de cette courbe est l'infini, le tore, la spirale, c'est la loi de création. Les fruits de ce travail intérieur, en harmonie avec la vie, souterrain et céleste, ne peuvent être manifestement juteux et mûrs dans le monde du milieu, qu'au prix de cette compréhension, ils sont inépuisables et nous pouvons sans avoir peur enfin les offrir et partager au monde dans l'abondance, comme le partage de ces mots par exemple, fruits du verbe, de ma source intérieure, de mon essence. Coupés de ce processus vital et essentiel, nos fruits sont quémandés, pris chez le voisin, vides de saveur et souvent poussés artificiellement sous serre, hors saison, sans tenir compte de la vie et ne nourrissent finalement personne, encore moins nous m'aime, nous les mangeons mais ils ne nous nourrissent pas.
L'arbre et le puits sont des accès aux trois mondes, qui sont souvent également symbolisés par notre cerveau de la tête pour l'accès au ciel par le troisième oeil, le préfrontal, notre cerveau du coeur (40000 cellules neuronales) pour l'expression de nos choix véritables et notre guidance dans le monde du milieu (le coeur est pour les chinois le siège de l'Empereur, l'Esprit, car c'est à l'instar de la terre son noyau, la source de notre bouclier magnétique avec une puissance 5000 fois supérieure au cerveau selon l'institut Heartmath), et enfin par le cerveau du ventre pour le monde souterrain (nos émotions, nos peurs, nos nutriments, notre élimination, des milliers de cellules neuronales).... notre matrice, notre chaudron alchimique étant pour les femmes dans l'utérus (intérieur) et pour l'homme dans ses organes génitaux (mais pas le pénis désolée) extérieurs, c'est le serpent lové qui se déroule, pour la femme il s'agit d'animer son masculin et de s'affirmer dans l'extérieur et pour l'homme d'animer son féminin et d'ouvrir son coeur de guerrier, dans une danse entre les deux sexes à deux ou à deux en soi .....dans le mariage des polarités hors soi et en soi. Au niveau biologique dans notre corps visible c'est le système reproducteur qui crée les enfants, au niveau éthérique ou énergétique, ou encore invisible mais sensible, cela comprend nos 6 autres corps qui s'harmonisent et se mettent en éveil, nous accédons à la totalité de notre réel pour créer notre réalité......
Ainsi, j'espère par ces mots, .en écriture inspirée donc connectée mais non structurée, vous donner une voie d'accès, une voix porteuse de la bonne nouvelle et de l'opportunité qui se cachent derrière vos épreuves de vie sous lesquelles vous pouvez sombrer ou renaître. Sans parler d'épreuve ultime, celle où je suis allée car grande résistante à la souffrance, cette tension intérieure où l'élastique craque et cède, ou .plutôt le métal se prête à revenir .à son état initial .par le phénomène appelé résilience.
Des petites pelletées, j'en rencontre régulièrement car la vie n'en a pas fini avec moi, avec nous, avec chacune et chacun de nous, car elle souhaite le meilleur pour nous, c'est à dire que nous puissions presser le jus de la source et nous vider de notre essence inépuisable et la déverser, chacun à notre manière, selon notre note particulière, sur le monde afin de le nourrir et l'enrichir de ce que nous sommes vraiment dans la nudité, l'authenticité et l'humilité, c'est le sens et la direction que la vie a pour nous, même si comme l'âne, nous souhaitons l'ignorer le plus longtemps possible et parfois toute notre vie durant...
Je vous souhaite que la vie vous attise, vous bouscule, vous chavire, afin que vous puissiez naviguer à travers vos tempêtes et arriver à bon port sous le ciel clément et le vent azuré de la paix, la sérénité, et ainsi rejoindre votre terre promise, là, juste sous vos pieds, en profondeur....
ALCHIMIE SPIRITUELLE
Comme l'écrivait le mystique anglais du XVIIè siècle Robert Fludd, "quand le temple sera consacré, ses pierres mortes redeviendront vivantes, le métal impur sera transmuté en or fin et l'Homme recouvrera son état primitif".
Là est la définition même de l'alchimie spirituelle... A l'instar des alchimistes opératifs qui cherchaient à transmuter le plomb en or, à purifier la matière, le cherchant sur le chemin de l'alchimie spirituelle devra travailler sur lui-même, afin de transformer ses défauts en qualité, ou encore ses pensées négatives en pensées positives. Il est donc à la fois le sujet et l'objet de cette transmutation. Mais ce travail sera long et difficile.
Tout comme l'alchimie opérative, le cherchant devra passer par trois étapes essentielles, avant de parvenir à l'illumination :
- L'œuvre au noir
- L'œuvre au blanc
- L'œuvre au rouge
Le premier stade correspond à la putréfaction de la matière. L'homme doit descendre en lui-même afin de se déconstruire. Mourir pour mieux renaître. C'est le début de son initiation.
La deuxième étape correspond à la purification de la matière. La couleur passe donc symboliquement du noir au blanc. Le cherchant devra alors s'épurer de toutes les erreurs que son éducation lui a fait commettre. Oublier tous les préjugés et toutes les idées reçues, afin de mieux se connaître. Il poursuit sa descente en lui-même.
Enfin, il devra passer par le dernier stade du Grand Œuvre. A mon sens, il retrouve alors son unité, il devient l'or philosophal et laisse passer la lumière sans résistance. Il trouvera alors l'amour universel.
Mais quel est le but de cette pratique spirituelle ? La réponse tient en un seul mot : s'améliorer.
Devenir une meilleure personne pour nous-même d'abord, mais aussi pour les autres (amis, proches, collègues de travail) et surtout pour devenir un meilleur citoyen et ainsi contribuer à améliorer la société dans laquelle nous vivons.
Enfin, nous devons nous parfaire en retrouvant le divin en nous, en retrouvant la voie du retour vers soi, la source, notre propre source...
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