Quand j'entends des tas de gens se plaindre
et sans raisons à tous propos geindre.
Il faudrait qu'ils ouvrent les yeux
et regarde un peu autour d'eux.
On s'éparpille dans de petites affaires
petits tracas qui mettent tout par terre.
On se met bien la tête à l'envers
et on se noie souvent dans un verre.
Avant de pleurer sur vos dividendes
et sur la diminution de vos rentes,
Penser à ceux qu'on a licenciés
pour que vous soyez rétribués.
Dès qu'on a un pet de travers
on oublie ce qu'est la vraie misère
la maladie, la faim, la guerre
alors ressers-moi du dessert.
Ceux qui s'inquiètent outre mesure
pour la couleur de leur prochaine voiture
et qui, par ailleurs, n'ont guère cure
sur la route de provoquer des blessures.
Ceux qui ne dorment pas et enragent
à cause de querelles de voisinage
et qui se perdent en conjonctures
tout en laissant traîner leurs ordures.
Et Ceux qui sont hypocondriaques
feraient mieux à l'hopital St-Jacques
d'aller voir le service des enfants
pour relativiser leurs tourments
Dès qu'on a un pet de travers
on oublie ce qu'est la vraie misère
la maladie, la faim, la guerre
alors ressers moi du dessert.
Alors ne nous laissons pas abattre
soyons plus forts que des arbres
Sachons apprécier chaque instant
ne nous plaignons pas tout le temps
Prenons quand même du bon côté
Le sort qui nous est réservé.
Il y aura toujours un malheureux
pour rappeler que nous sommes heureux.
Ici bas où rien ne dure
et où il faut faire bonne figure
Un petit sourire, même forcé
sera d'autant plus apprécié
Il y a mille raisons de rester sur Terre
Il y a tant de choses qu'on aurait pu faire
Bien avant que n'arrive l'hiver
Tant à donner à des êtres chers.
Si j'ai un message à faire passer
Comme Einstein nous l'indiquait,
Mesdames et messieurs les français,
il faut relativiser.
Et quand on croit le monde écroulé
de ses cendres, le Phénix renaît,
Mesdames et messieurs les français,
il faut relativiser.