Si je retire le "i" d'aime
Alors apparaît notre âme
Aussi tranchante que la lumière
Sorte de papillon éphémère
A nos corps, cachette discrète
Si je rejoins le nid d'aigle
Je prends de la hauteur de vue
Je vois la Terre et le monde nu
En proie aux rapaces de la pire espèce
Prêts à fondre sur les moutons qui paissent
Oui, si je retire le "i" d'aime
Alors orphelin, il s'égare, et c'est du pareil au même
Car on le retrouve dans tant de mots galvaudés :
Liberté, égalité, Fraternité sonnant faux désormais
Ces rêves d'humanité, frappés du sceau d'éternité