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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Le jardin des sens

Le 2013-06-14


Cueillir l'écarlate fleur du renouveau.

Respirer le doux parfum à fleur de peau.
Plier la rose dans le sens des épines.
Retrouver les sentations, l'adrénaline.
Effeuiller la longue et verte tige
puis s'abandonner jusqu'au vertige.
Laisser la sève monter si doucement
puis se répandre alors délicatement
comme un nectar, une douce liqueur 
dans le calice, juste au bord du vase
s'abandonner alors jusqu'à l'extase.


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Vague à l'âme

Le 2013-06-14


La vie est souvent un océan d'épreuves où l'on a besoin
de se remettre à flot quand on a du vague à l'âme.

Comme un frêle esquif dans la tempête, on surnage,
on est chahuté et on coule parfois quand on vit un drame.

Face à l'incompréhension ou à l'indifférence des autres,
on se sent abandonné, délaissé, désavoué, déprimé.

C'est ainsi que s'éteint la vie, quand la lumière vacille
et qu'aucune flamme de passion n'est là pour la ranimer.

Je divague, je dis vague, je dis : "Va gai bateau, toutes voiles dehors,
sur cet océan de larmes et affiche à nouveau ce sourire salvateur,

en retrouvant sur l'autre rive du Styx, ceux qui t'ont vraiment aimé,
qui t'ont vraiment connu et de l'avenir n'aie plus peur".


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Tous perdants

Le 2013-06-11


Depuis longtemps qu'ils en rêvaient,
De foutre en l'air l'humanité.
Ils ont enfin lâché leurs bombes.
On a tous creusé nos tombes.
Terrés dans des trous comme des rats,
Les radiations ne diminuent pas.
Mangeant des larves de coléoptères
Entre deux passages d'hélicoptères.

C'est la guerre totale
Et tout le monde a mal.
Les bons et les méchants,
Les petits comme les grands.
Il n'y a que des perdants.
C'est l'anéantissement.

Depuis qu'ils se haïssaient
pour divergences d'idées.
Ils ont mis leur plan en actions,
provoqués la destruction.
Ce cauchemar post-apocalyptique
n'est pour l'instant qu'une vision tragique
de ce que des dirigeant fanatiques
pourraient provoquer d'un simple clic.

Ce sera la guerre totale
Et tout le monde aura mal.
Les bons et les méchants,
Les petits comme les grands.
Il n'y aura que des perdants.
Ce sera l'anéantissement.


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Trace ton chemin

Le 2013-06-11


Il y a tant de leçons de vie que je pourrais te donner.

Il y a tant de conseils que je pourrais te prodiguer.
Tant et tant de pièges que je pourrais t'éviter
Et de désillusions sur lesquelles je devrais t'éclairer.
Mais cela ne sert à rien ! Trace ton chemin !

Tous les jeunes sont audacieux et les vieux si frileux.
Toutes ses peurs et ses angoisses héritées des années de poisse
Sont les épouvantails de l'âge de ceux qui disent être sages.
Mais j'aurai beau te prévenir, tu devras tout seul découvrir
Que tout cela ne sert à rien ! Trace ton chemin !

Il y a tant à faire dans un monde si vaste.
Laisse les esprits chagrins et les pensées néfastes.
Regarde au-delà des seules apparences,
Apprends à provoquer le bonheur et la chance.
Tout cela n'est pas vain ! Trace ton chemin !


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Version musicale de "Trace ton chemin"

Le livre intérieur

Le 2013-06-08


Ami, je te le dis, on ne vit pas de sa plume.

On meurt à petit feu sous la lourde enclume.
Elle nous attire chaque jour au fond du puits,
Nous apporte le rêve et nous sort de l'ennui.
Amie, je te le dis, je t'aime à chaque page
mais ma vie fuit et s'enfuit comme un mirage.
Je n'ai presque plus de temps à te consacrer.
Je suis esclave et prisonnier des mes idées.
Je te traîne comme un boulet belle écriture.
Tes mots dansent et ont une bien fière allure,
Drogue subtile et viscérale qui me soigne.
D'autres plaisirs, peu à peu, tu m'éloignes.
Je te veux, je te hais, je t'ai et je t'écoute,
Je le peux, je le sais, je n'ai plus de doute.
Tu m'apportes le vrai contact avec moi-même
avec ces personnages dialoguant dans ma tête.
Ecrire pour survivre, écrire pour transmettre
Lire ce livre intérieur jusqu'à trouver l'ivresse.

 

 

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Dans cette tête

Le 2013-06-08


Dans cette tête pleine, il y a parfois quelques moments de joie

mais aussi beaucoup de bruit occasionnée par le doute et la foi.

Dans cette tête vide, il y a aussi tous les regrets d'autrefois,
portés par les fausses routes que sont nos erreurs et nos choix.

Quand le vide inéluctable se fait autour de soi, esprit vagabond
déchirant nos chairs et forçant la raison à nous faire faux-bond,

Je porte en moi l'Alpha et l'Oméga, les croyances du monde de Ra,
aux portes du cimetière, aux portes de la misère et de l'effroi,

le vent souffle et me parle tous bas : la vie ne s'arrête pas là.    
Une énergie cyclique sans fin flue et reflue, d'ici à l'au-delà.

Toi qui frappe aux portes de ma foi, et me force à me mettre à nu,
Sache que dans cette tête grise, je perçois les clés de l'inconnu.

Je porte en moi tous les signes du ralliement, peu importe le temps,
peu importe la souffrance et les gens, je suis l'hôte du firmament.  



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Dissonance

Le 2013-06-05


Ce n'est pas parce que je chante faux

qu'il faut que je ferme ma gueule.
car des tas de gens à tous propos
sont parfois tout aussi bégueules.

Quand j'entends parler les spécialistes 
ainsi que  les plus grands économistes,
il y a beaucoup plus de dissonances 
que dans ma voix de la stridence.

Bien souvent derrière chaque chanson  
se cache une forme de contestation,
larvées au sein des masses laborieuses  
tant et tant d'espérances silencieuses.    

Ce n'est pas parce que je chante faux 
qu'il faut que je ferme ma gueule.
Il n'y a pas que la voix des héros  
qui doit s'élever toute seule.

Ceux qui parlent à tort, à travers
et qui n'ont pas l'air de s'en faire.
Ceux qui tiennent toutes les manettes 
sont plus prompts à dire des sornettes.

Dans toutes époques et tous métiers
il y a toujours eu des pistonnés.
Des gens qui étaient bien placés,
bandes d'incompétents parachutés.

C'est pas parce que je chante faux 
qu'il faut que je ferme ma gueule.
et que quand je sors enfin du métro  
je leur donne tout ce qu'ils veulent.

C'est pas parce que je chante faux 
qu'il faut que je ferme ma gueule
car des tas de gens à tous propos
sur la voie publique dégueule,
de belles lois et des mesures phares, 
de vieilles recettes et des standards,
Mais aucun d'entre eux n'a le courage
de rentrer enfin dans un nouvel âge.


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Peuple Celte

Le 2013-06-03

Au-delà de la grande et sombre forêt sans âge,
sur les anciens chemins empruntés par les mages,
un cercle de pierre surgit dans l'épaisse lande
et dit ô combien cette civilisation fut grande.

J'entends encore les refrains du chant des bardes,
et revois barbes blanches ayant du savoir la garde.
Le vent salé du large s'engouffre dans les mémoires
y déposant le souvenir de leurs anciennes gloires.

Fantômes du peuple celte, levez-vous de vos couches,
soulevez dalles de granit et déracinez les souches
des grands chênes de la forêt éternelle de Sucellos
et rejoignez les sanctuaires de l'éclatant Bélenos.

Au début de cette saison claire, honorée à Beltaine,
la renaissance spirituelle vous porte, vous entraîne,
vous conduisant jusque dans la clairière du Németon
pour célébrer vos cérémonies, les yeux sur l'horizon.


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