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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

La roue de la fortune

Le 2013-07-06


Souvent balayé par l'incertitude, le doute,

Mais pourtant continuer à tracer sa route,
Avec un brin d'entêtement, coûte que coûte,
Une belle énergie positive plein les soutes,
Et toujours croire fortement en ses rêves,
Sans faire de concessions et sans trêves.
Prendre les choses en main, se sentir prêt
Pour atteindre son but et même le devancer.

La voie de l'espérance en point de mire,
Et se dire qu'il pourrait y avoir pire.
Chercher au loin du regard sa bonne étoile,
Se dire, tu brilleras un jour sur la toile.
Pour moi, tu réveilleras mon ange gardien,
Et tu lui diras de me prendre par la main.
Dans le bon sens, un jour, oui, je le crois,
Chance, roue de la fortune, tu tourneras.


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Le visage du souvenir

Le 2013-07-06

Le gris froid de mes nuits ressemble à s'y méprendre
A la couleur de tes yeux posés sur ton visage d'ambre.
J'ai, depuis nous, traversé tant de miroirs de l'oubli
pour me rendre en rampant dans tant d'endroits maudits
où Dieu sait combien de corps dans les flammes brûlent
et où ô combien les fantômes de femmes perdues hurlent.
Tes gémissements de plaisir à la hauteur de mes désirs.
restent l'une de mes plus belles aquarelles de souvenirs.
J'ai repeint cent fois, mille fois encore ce tableau
où nous jouions si bien le jeu de la bête à deux dos.
Le passé est glouton et croque toutes nos espérances
Ne laissant à manger que des miettes de ta présence.
Vers qui, vers quoi me tourner demain pour survivre,
Vers quels artifices ou quels nectars rendant ivres.
Le visage du souvenir qui parfois réchauffe  le coeur,
laisse trop souvent derrière lui un irrémédiable désert.


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Arrière pensée

Le 2013-07-04


Tandis que je spécule sur ton réchauffement, ta canicule,

Quelle est cette approche de l'amour que tu m'inocules ?
Oraison de ta raison perdue juste aux portes de ton paradis,
A force, sans cesse, de vouloir tendre vers ton infini,
Il arrive très souvent que l'on atteigne mes limites,
On se doit de raviver la petite flamme qui nous habite.
Mystère dans notre esprit si calculateur et si tordu,
Comment résoudre une équation avec autant d'inconnus ?
Quelles probabilités nous restent-ils, quelles chances,
De pouvoir tomber à nouveau en pamoison ou en transe ?
J'aime et j'ai de ce thème une autre version à te proposer,
Celle de l'inversion créatrice et de l'envie de t'exposer
A de nouvelles sensations, écrivant de ma plume de scribouillard,
Une missive pénétrant tes rêves et laissant tes yeux hagards.


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Du rock dans ma vie

Le 2013-07-02


Je veux du rock dans ma vie.
Je veux du sexe dans mon lit.
Casser toutes les formes d'ennui
et enfin pouvoir sortir de l'oubli.

Ne pas regarder derrière soi.
Ne pas sentir l'arrivée du froid.
Vivre à fond et exister
sachant que le temps nous est compté.

Et ce système qui fait en sorte
qu'à mesure se ferme les portes.
L'âge entraîne tant de dépit
quand on est aussi près du paradis.
Et cette vie qui nous entraîne
si loin de ceux que l'on aime,
Et qui fait de nous bien souvent
des gens peu intéressants.

Mais a-t-on bien mesuré
de nos actions la portée ?
Il restera si peu de traces
de nos errances de guerre lasse.
On accumule tant de rage
comme des animaux en cage.
Mais il n'y a qu'un seul passage
pour aller lire la dernière page.


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Instinct de survie

Le 2013-07-01


Mais qu'adviendra-t-il pour nous demain

si l'on ne prend pas le même chemin ?
Que seront nos rêves devenus,
Dure réalité mise à nue ?

Mais que ferons-nous dès à présent
si le temps nous enlève nos enfants 
et que face à face dorénavant
les mots ne sortent plus vraiment ?

Mais que dirons-nous à tous ces gens
qui croyaient en nous depuis longtemps ?
L'amour est un combat incessant
qu'il nous faut mener tout le temps.

Il y a dans notre vie, comme un instinct de survie
et je te fais le pari que cet amour est infini. 



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L'éponge

Le 2013-06-28


J'absorbe et je m'évertue à canaliser vos vécus !
J'observe et je restitue, parfois tout cela me tue !
Je nettoie le passé, le présent et le plus que parfait,
Quant à l'avenir,  bien souvent, il m'apparaît.

Vos intérieurs me sont si familiers,

J'entends votre inconscient me parler.
Vos moindres pensées me remontent
et toutes vos aigreurs m'inondent.
Ces mots me font souvent très mal
à en vomir tout mon fiel stomacal. 

Sur cette corde raide, indécise et imprécise du temps
Balayé par tous les vents et où je 
prends les devants,
Tout n'est qu'une question de force et de tempérament,
Ereinté par le poids des critiques et des ressentiments,
Malmené par les personnes s'insurgant tout le temps,
Je doute fréquemment, jouant ma survie à chaque instant.

Empruntant tous les chemins de traverse.
Passant entre les gouttes et les averses. 
Déjouant systématiquement tous conflits.
Détournant les problèmes et évitant les ennuis.
Je suis le parfait équilibriste des faux-fuyants,
Très adroit jongleur des faux-semblants.

La machine à broyer jamais ne s'arrête.
Mon âme tourmentée n'est pas à la fête.
Jalousie, triste et sinistre danse macabre
Qui me découpe à grands coups de sabre.
Je souffre de vos piètres égarements
et de tous vos tortueux cheminements.

J'absorbe tous les sentiments négatifs,
toutes les rancoeurs et les nerfs à vifs.
Je bois les liquides putrides de vos vies
et les sombres relents de vos ressentis.
Et ces noirceurs intérieures me rongent.
Du mal qui coule, je ne suis qu'une éponge.

O-dieux, dites-moi, combien de mois encore
Je vais m'endormir épuisé dans ce corps.
Grandiloquence des esprits, divin don subi
Que faire de cet espace de perception infinie.
Je m'essore, me vide par tous les pores.

Je m'en sors si mal de ce drôle de sport.

Face au miroir des vérités, où les reflets sont tordus,
Je ne sais comment me situer, entre pêché et vertu !
Je vis tout cela comme une malédiction,
Etant témoin de bien des contradictions,
Entendant tant de malsaines réflexions,
grandes afflictions et viles sensations.
Vie étrange du buvard ou de l'éponge
que l'on ne quitte que dans les songes.


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La course au bonheur

Le 2013-06-23

 
Tu passes tes jours à amasser des richesses
et chaque nuit pour oublier ta détresse.
Tu crois tenir le bonheur à bout de bras
mais il s'échappe à chaque fois.

Sur les chemins de Babylone, tu as cru le rencontrer
mais ce n'était qu'une illusion, un mirage de ton émotion.

Esclave d'une quête incessante
tu attends encore ta délivrance,
ta page de soleil et de sérénité
où tu écriras "Félicité"

Sur les chemins de Babylone, tu as cru le rencontrer
mais ce n'était qu'une illusion, un mirage de ton émotion.

Je porte un secret, une révélation
c'est que tu as en toi la solution.
Si le bonheur disparaît à chaque fois
c'est parce qu'il est bien caché en toi.

Sur les chemins de Babylone, tu as cru le rencontrer
mais ce n'était qu'une illusion, un mirage de ton émotion.
même sur les rives de l'Amazone au fond de la forêt sans homme
partout il t'a échappé comme une anguille dans un filet.

La course au bonheur est perdu d'avance,
elle  ne te conduira que dans l'errance.
Ne regarde pas si haut ou si loin là-bas,
car à mon avis, il est caché en toi.


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Version musicale de "La course au bonheur"

Dans l'air du temps

Le 2013-06-23

 
Ces gens qui dorment dans les bois à tous les vents, tous les grands froids.
Ces hommes dans leur dénuement à qui le plus souvent l'on ment.
A croire que c'est dans l'air du temps et que l'on n'y peut plus rien vraiment.
Que l'on construit sa vie sur du vent et que tout ça, c'est dans l'air du temps.

Avec dix euros par jour, le mot avenir est un peu court.
Avec l'espoir, le rêve en moins, le bout du tunnel est encore loin.
A croire que c'est dans l'air du temps et que l'on s'en fout tous éperdumment,
Tant que ce n'est pas toi qui attend, que revienne un jour le printemps.

Pour les plus faibles d'entre nous, chaque coup porté met à genoux.
Les industries que l'on émasculent et des milliers de vie qui basculent.
A croire que c'est dans l'air du temps et que l'on n'y peut plus rien vraiment,
Que l'on construit sa vie sur du vent et que tout ça, c'est dans l'air du temps.

Regarde les vivre comme des chiens, ces hommes pour toi ne sont plus rien.
Ecoute leur cri, écoute leur faim : Avoir un toit, un job enfin.
A croire que c'est dans l'air du temps et que l'on s'en fout tous éperdumment.
Tant que ce n'est pas toi qui attend, que revienne un jour le printemps.

 
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Version musicale de "Dans l'air du temps"