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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Au creux du chemin

Le 2014-04-04


 Passent longues années, restent illusions déçues.
Passe espérance, te voilà souffle glacial du vécu.
Avoir au sein du cœur une crevasse si profonde,
Permettant d'engloutir toute la tristesse du monde.
Pouvoir y enfouir des fleuves, des océans de larmes
Malgré ce sourire de façade, indéfinissable charme.
Ce rêve éternel d'amour, aussi léger qu'un nuage.
Un irrésistible espoir, aussi illusoire qu'un mirage.
Ce manque, cette faille, se creuse toujours plus loin.
Comme une maladie incurable, une mort sans témoin.
Pourrais-je seulement une fois te tenir dans mes bras ?
Pourrais-je me réchauffer un jour à ton feu de joie ?
Les arbres aux écorces noires me semblent si proches.
Même les feuilles que je foule me font des reproches.
Le doute est une machine infernale à broyer les âmes.
J'ai peur de moi, de toi, de mon indéfinissable drame.
Malgré la multitude, vivre des instants d'incertitudes.
Au creux du chemin de l'existence fleurit la solitude.


Images 12

A une étoile filante

Le 2014-03-31


Je veux croire qu'une étoile de ce ciel brille encore pour moi !
Que protectrice et bienveillante, elle saura me montrer ta voie !
Que cette lumière éternelle, irréelle, saura éclairer mon passé,
Effacer mes erreurs et un jour me donner mille raisons d'espérer !
Je t'ai attendu si longtemps, comme la mort ou une rédemption !
Je t'ai rêvé si souvent que le seul mot qui me vient est abnégation !
De mes doigts fébriles et tendus vers toi en un geste merveilleux
Je veux toucher tes lèvres, effleurer ta nuque, caresser tes cheveux !
Je laisserai tomber toutes les inutiles vanités et tous les pâles trésors
Pour épouser tes formes, pénétrer ton âme, me fondre en ton corps !


1203463 une nuit d etoiles filantes avec les geminides

Le grand semainier

Le 2014-03-28

LUNDI

Le premier jour de l'humanité : sans toi, sans moi. 
Une semaine, un mois, des siècles, puis nous voilà.
Nul renoncement ne saura inverser la tendance.
Dieu a bien voulu nous laisser notre chance.
Il est le grand maître, seul juge de nos errances !

MARDI

Maintenant que le second jour de notre semaine est là
Avec toutes ces âmes perdues qui errent dans l'au-delà,
Rien, ni personne pour nous sauver demain ne viendra.
Donne-nous du rêve, de l'amour et redonne-nous la foi.
Il est impératif que derrière toute douleur, l'espoir soit !

MERCREDI

Marche vers moi et surtout ne reviens pas en arrière.
Energie universelle au bout de ce si long couloir de lumière.
Règne l'amour et la peur, à part égale,  comme un mirage. 
Crains donc la douleur de l'absence et les obscurs passages.
Refoule les froides idées et tiens-toi prêt à vaincre tes craintes.
Enfonce en toi le souvenir inaliénable des douces étreintes.
Demain sera bleu, violet et parfois vert émeraude.
Il répondra à toutes les questions qui te taraudent.


JEUDI

Je porte des espoirs de demain au fond de mon sommeil

Energie du renouveau prise à la fois à la lune et au soleil
Un magnifique rêve de Ra, un terrible cauchemar d'Hécate 
Dont l'approche est semblable aux pas feutrés d'une chatte
Il vient vers moi le temps merveilleux des rouges coquelicots.

VENDREDI

Viens à moi enfant paumé, vagabond de l'amour, roi de la solitude
Entre dans ton coeur les signes de l'oubli des plates habitudes.
Ne passe pas à côté de ta vie et suis toujours ton chemin de gloire.
Devant tes yeux hagards brilleront alors de belles lueurs d'espoirs,
Reflétant les couleurs de ton âme et de très étranges paysages
Emporté par tes élans tu entendras de merveilleux messages
Disant à qui veut l'entendre : envolez-vous vers les plus hauts nuages
Il est temps mes amis de vivre : aimez, festoyez, arrêtez d'être sage. 

SAMEDI

Seul un jour vous serez, alors profitez de vos semblables.
Avec eux, soyez doux, respectueux, authentique, affable.
Maintenant vivez à l'instinct, portez l'instant tel un cadeau
Et surtout ne pensez pas trop, tout juste ce qu'il faut.
Demain vous emportera tous sur la lame de la faux.
Il sera toujours assez tôt pour corriger ces défauts.

DIMANCHE

Douter de moi, c'est douter de vous.
Ignorants du monde ou pauvres fous.
Montez dans le grand  arbre de la vie  
Avec ses longues branches infinies.
Ne vous cachez pas derrière ses feuilles
Car l'automne sonnera un jour leur deuil.
Hormis certains mystères bien cachés dans les livres,
En vous, trouvez la force, la joie et le courage de vivre !

Sans titre 21

Aller vers soi

Le 2014-03-25


De ce monde, pouvoir un jour jouir,
Sans devoir se soucier du paraître,
Et en inhibant tout notre mal être,
Oh ! De ce monde savoir se nourrir.
 
Oui, toujours aller vers soi
Et surtout, ne pas renoncer.
Sur le fil, ne pas hésiter
A sortir de ce cocon douillet.

Car ne plus aimer, c'est mourir,
Comme se dissoudre dans le néant.
A terme, disparaître au firmament.
Ne plus rêver, c'est s'évanouir.

Que va donc devenir le mot sourire ?
Si tu laisses s'envoler tes aspirations
Et tout se disperser en vaines actions.
Doit-on se prendre pour des martyrs ?

Dans le terrain vague des incertitudes,
Les pétales de la fleur délicate du sentiment
Sont si fragiles et exposées à tous les vents.
Résisteront-elles aux affres de la solitude ?

Alors, ne pas reculer, tu te dois.
Ne pas avoir peur de ce que tu es.
Laisser le poison mortel de côté.
A pas mesurés, avancer vers toi.


Sans titre 20

Sur l'échelle du temps

Le 2014-03-23


Sur la grande échelle du temps
Nous montons tous allégrement
En s'élevant de degré en degré 
On se sent quelquefois plus léger
Sauf quand les fins barreaux cèdent
Et qu'aux cieux, on demande de l'aide
Sous le poids de tant de fardeaux 
Qui nous courbent souvent le dos

Je laisse souvent aller mon esprit à la dérive
Supputant qu'il puisse atteindre l'autre rive.
Sur ces flots incertains des rêves inachevés,
Je pose mon doux regard et j'élève mes pensées.
Me reviennent alors en plein visage des vérités
Faites de bien tristes et merveilleux regrets.

Le temps avale glouton nos maigres espérances
De son appétit d'ogre, il diminue nos chances
Un jour de trouver de nos âmes un mérité repos
Et il ne nous laisse en main que des oripeaux.
Criez, pleurez, suppliez, vous ne changerez rien.
Tous vos pleurs ne mouilleront jamais que demain.

Il est rare que l'on remonte l'échelle du temps,
Même si tout médium n'est qu'un chat errant
sur les trois dimensions :  futur, passé, présent.
D'arrière en avant, se laisser glisser doucement.
Vivre ce vieux rêve de refaire le chemin à l'envers
Pour contrecarrer les règles immuables de l'univers.


Images 11

Au pays des songes

Le 2014-03-21


Mes nuits agitées sont peuplées
Des habitants secrets des celtes forêts.
Des plus douces aux plus étranges,
Toutes ces créatures se mélangent.
Sans me laisser la moindre trêve,
Surgissant au milieu de mes rêves,
Absurdes, difformes sont les êtres
Qui de mes pensées sont les maîtres.

Leur silhouette floue et intemporelle
Passe parfois dans mes nuits iréelles.
Tels blancs fantômes des siècles passés,
Ils déboulent furtivement et m'effraient.
Selon leur divers degré de compréhension
Et surtout à mon égard leurs intentions,
Parfois, je dois les pourfendre de mon épée
Ou simplement dialoguer s'ils sont en paix.

Dans ces moments à forte charge émotionnelle,
Je me sens porté par une force exceptionnelle.
A bord de grands vaisseaux fantasmagoriques,
Je traverse les océans: Afrique, Asie, Amériques.
Sur ces nouveaux continents, je vais et découvre
Des richesses plus belles que celles du Louvre.
Des lumières, des senteurs et de grands paysages
Qui complètent parfaitement mon apprentissage.

Venez à moi, anges, démons et merveilles
Enseignez-moi tous vos secrets éternels.
Créatures des bois, esprits de la grande forêt,
Poussés par le vent fou, fées, lutins et farfadets,
Venez fières conquêtes de mes nuits bleutées
Poussez la porte de mon inconscient révélé,
Apparaissez, génies des fontaines enchantées
Et apportez-moi toutes réponses recherchées.


Sans titre 19

Il n'y a plus...

Le 2014-03-20


Le temps des doux sourires s'en est allé
Et les printemps, si joyeux, sont oubliés.
Il n'y a pas d'amour dans cette maison.
Il n'y a plus d'humour, ni de déraison.

Le coeur ne souffre pas mais il est vide.
Les journées semblent alors si insipides.
Il n'y a plus mes mains sur ta toison.
Et il n'y a plus d'humaines pamoisons.

Loin des rêves et attentes d'autrefois
Dans cette vie, je ne me retrouve pas.
Il n'y a plus "demain" dans ma vision.
Il n'y a plus de chemin à l'unisson.

Toutes les fleurs se fanent au soleil d'été.
J'ai si peur mon amour que nous ayons échoué.
Hormis qu'il n'y a plus grand chose à partager,
Amie, il y a si peu de mots que je puisse prononcer.

Le silence signe quelque part cette vérité.
Des lueurs manquent à nos yeux pour espérer. 
Il n'y a plus à faire semblant pour paraître,
Plus qu'à rechercher un semblant de bien-être.

Tombent un à un les éclats de rires du passé.
Ne reste désormais qu'un grand arbre dénudé.
Il n'y a plus d'amour, plus de passion.
Il n'y a plus "toujours", à notre chanson.


Sans titre 18

Derrière les nuages

Le 2014-03-15

Derrière les nuages,
Il y a un pays
Qui donne une image
D’un modèle de vie.

J'ai rêvé d'Europe,
D’une nouvelle France,
Celle des philanthropes,
De l'égalité des chances.

Derrière les nuages,
Le chemin est long,
Rempli de virages,
Mais nous y croyons.

Et quand je pense à tous ceux qui sont morts
Pour que nous soyons libres et debout encore.
Et quand je pense à tous ces trésors
Que l'on gâche encore et encore.

Que laisserons-nous à tous ces enfants ?
Des marées noires, du chômage à vingt ans,
Des vestiges de forêts remplis de cendres,
Des guerres du golfe, des onze septembre.

Que laisserons-nous à tous ces gens ?
Virus mortels et retraites à cent ans,
Climat incertain et avenir indécis,
Des rêves bien vains pour une autre vie.
Que laisserons-nous dans tous nos tiroirs ?
Des bouts d'idéaux et beaucoup d'espoirs.


Sans 1

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