De ce monde, pouvoir un jour jouir,
Sans devoir se soucier du paraître,
Et en inhibant tout notre mal être,
Oh ! De ce monde savoir se nourrir.
Oui, toujours aller vers soi
Et surtout, ne pas renoncer.
Sur le fil, ne pas hésiter
A sortir de ce cocon douillet.
Car ne plus aimer, c'est mourir,
Comme se dissoudre dans le néant.
A terme, disparaître au firmament.
Ne plus rêver, c'est s'évanouir.
Que va donc devenir le mot sourire ?
Si tu laisses s'envoler tes aspirations
Et tout se disperser en vaines actions.
Doit-on se prendre pour des martyrs ?
Dans le terrain vague des incertitudes,
Les pétales de la fleur délicate du sentiment
Sont si fragiles et exposées à tous les vents.
Résisteront-elles aux affres de la solitude ?
Alors, ne pas reculer, tu te dois.
Ne pas avoir peur de ce que tu es.
Laisser le poison mortel de côté.
A pas mesurés, avancer vers toi.