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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Et l'océan...

Le 2014-12-11


Hello ! Et l'océan secouant partout mon séant !

Et l'eau devant à perte de vue, à perte de temps !
Tu mens, tu m'emportes éperdument, fol enfant
Dans tes naufrages pareils aux miens, tel un revenant
Venu de loin, je me revois, je me noie dans mes pages,
Comme une coque, un fruit sec sans âge, coquillage !
Hello ! Et l'océan perturbant, perds ton rang dans le néant !
Et l'eau dedans, contenu, contenant, la "mort" à belles dents !
  

P66a

Les appels de la lune

Le 2014-12-07


Sous l'éclairage de rayons de lune
Petit Pierrot j'ai trempé ma plume
J'en ai souvent appelé aux ténèbres
Afin que les anciens dieux je célèbre.

Entre deux éclaircies, deux ouvrages,
Entre deux éclairs sciant les orages,
J'ai recherché ma mission, mon rôle
Dans cette fable effrayante et drôle.

Et l'Univers a dit au travers de ses guides :
"Tu donneras tes mots pour adoucir leurs rides.
Tu leur apporteras l'amour et la bienveillance.
Tu feras couler sur eux le miel de l'indulgence."

Les yeux levés vers la toile céleste
Avant que le soleil ne sorte à l'est
J'ai écouté tous les appels de la lune
J'ai suivi tous les messages des runes

Ancêtres vibrant dans mes veines
Donnez-moi ces visions sereines
Qui sortent l'Homme du matériel
Eclairant de magie tout son ciel


Lune 01

Les femmes d'une vie

Le 2014-12-07


Comment ne pas écrire un jour à celles

qui pour mille raisons nous interpellent.
A la compagne de vie, présente et fidèle,
A celle qui nous fait pousser des ailes,
A celle dont la matrice porte nos enfants,
La virginale amatrice qui ouvre son séant.
Chacune si différente, chacune si unique,
Et nous mettant corps et coeur en panique.
Une telle nous transmet sa ferveur mystique,
Ou est une femme libre faisant fi des critiques.
Une autre nous touche par sa grâce si belle
Possédant des valeurs si simples et éternelles.
Celle avec pudeur qui nous a fait comprendre,
Qu'elle donnerait tout si l'on savait attendre.
Celle, nous sachant pris, et rêvant en silence
Espérant  coup du destin ou  jour de chance.
Celle qui n'est que douceur, celle qui est tempérance,
Aucune n'étant vraiment la-même, tout en apparence.
Les femmes d'une vie aux facettes multiples,
Qui nous conduisent d'aventures en périples,
Seront bien toujours à nos yeux les plus belles,
Davantage encore, si tout est dans l'une d'elle.


Bronze danseuse charme

J'aime de la vie...

Le 2014-12-05


J'aime de la vie tous ces moments de folie, tous ces instants magiques
qui, même dans certains silences,  font entendre leur douce musique.
De l'amour, de ces élans sans cornes,  j'ai conservé la trace,
De tous ces débats, de tous ces ébats, beau souvenir fugace.

J'aime de la vie, ce qu'elle pourra combler, car j'en suis avide,
même dans mes moments de doute, même dans mon coeur vide.
Il y a toujours l'espoir d'un ailleurs, le rêve d'un nouveau voyage,
D'un corps accueillant qui saura porter pour deux, le lourd bagage.

Alors, si je te laisse partir au bras d'un autre,
C'est que je t'aime plus que Jésus, ses apôtres.
C'est que je veux te donner la chance que tu mérites
En construisant un château plutôt qu'une guérite.

J'aime aussi de la vie toutes ces phrase sublimes
Qui transcendent nos âmes, les portant sur les cîmes,
Qui livrent davantage nos coeurs de façon impudique
Que ne pourraient l'être nos culs sur la place publique.

J'aime aussi de la vie ce qu'elle a de troublant,
La complexité et le mystère de nos sentiments.
Tous ces regrets, tous ces atermoiements terribles
Qui font de nous des êtres vulnérables et fragiles.


Amour 1

 

Candeur poétique

Le 2014-12-01


Emporté, déporté, reporté

Puis empoté, dépoté, repoté
Et voilà que je manque d'air
Pour affronter les  fées d'hiver.

Abusé, accusé, amusé
Puis la muse taquiner,
Et voilà donc que je trime
pour trouver la bonne rime.

Une simple question d'âge
Car du bateau l'arrimage
est parfois bien trop léger
pour mon âme laisser à quai.

Traînant l'optimisme comme belle cible
Pour atteindre le meilleur monde possible,
Courant après Pangloss du soir au matin,
Cultivant avec autant de ferveur mon jardin.

De belles et lyriques envolées,
Pour de ma prison me libérer,
Et candidement, mes rêves asseoir,
Sur le rouge Voltaire de l'espoir.



Candide

La toile de notre vie

Le 2014-11-27


La toile de notre vie est tissée de magie.
A nous de la tendre sans trop attendre.
A nous d'être tendre et s'y laisser prendre.
Je trouve mes réponses dans le voile de la nuit.

Et, si un jour, je suis appelé Araignée,
Moi le souverain rebelle des sombres forêts,
Je te prendrai comme reine quand mon coeur
Sera ouvert à accueillir à nouveau le bonheur.

Alors tisse, tisse la toile, tel Matisse qui se dévoile
Attise en moi le feu sacré, souffle les braises d'éternité 
Peins tous mes drames aux brulantes couleurs de la vérité.
Alors tisse, tisse la toile, en puisant ta force dans les étoiles.


Toile perle magie

Je suis cet homme libre

Le 2014-11-23


Je suis un homme libre ayant perdu sa liberté.

Je suis un de ceux qui ont, le bonheur, égaré.
Je suis un curieux bâtisseur essuyant les plâtres,
Comme un berger sans mouton, un drôle de pâtre.

J'erre, vas-y gère, cet être vide, cet être creux,
Tourmenté sous la foudre et le courroux des cieux.
Ecoeuré, décérébré, éviscéré, malmené et retourné,
Crois-moi, je suis le roi du monde des désespérés.
Qu'attends donc la vie de moi, bel avis de tempête,
La vie me malmène, ne me mettant pas trop à la fête.
Mais le doute m'assaille, comme ces noirs guerriers
Et dont les lances fébriles vers le lion sont pointées.
Mon salut viendra et mon guide me montrera la voie.
Oui, je suis cet homme libre, je n'ai donc pas le choix.


Libre

Ne me demandez pas...

Le 2014-11-22

Non, ne me demandez pas si je suis heureux,
je suis cyprès de la mort,  je suis si peureux.
Ma peau ruisselle du venin de mon âme putride.
Chaque nuit de Lerne, je pourrais tuer l'hydre.

Surtout ne me délivrez pas de mes folles pensées,
Vous pourriez alors, tout en moi, tant de rêves tuer.
Vous me montrez du doigt pour marquer ma disgrâce,
Je ne voulais que caresser le bonheur, animal fugace.

Oh, non, ne me regardez pas droit dans les vœux,
Car vous ne pourriez les exaucer, seul ou à deux.
Et je m'enfonce dans la mer lente des sarcasmes
Il me faudrait relire Platon, Virgile ou même Erasme.

Non, ne me demandez pas si je suis heureux,
Vous pourriez voir de la buée dans mes yeux.
Je ne vous dois rien mais je me dois d'avancer
Vers ces mondes intérieurs, magiques contrées.


Hydre lerne