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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Comptabilité

Le 2014-10-20


On dit souvent que quand on aime, on ne compte pas,

Mais, même si tu m'aimes, ne comptes pas trop sur moi.
De façon générale, je ne ferai pas de nous la comptabilité.
Tant de calculs faussés dont il faudra te "comptes en T".
Quand tu feras le bilan alors que mettras-tu à mon crédit ?
Un débit de boisson, des taxes sur la valeur ajoutée, déni.
Beaucoup trop de passif à notre actif pour être équilibré.
Voilà, je t'ai fait ma déclaration dont je suis revenu imposé.
Tant d'immobilisations et de charges sont dans la balance
Que nous ne pourrons jamais faire de profit, malchance.


Compta

Si un jour, je devais aimer

Le 2014-10-15


Si un jour, je devais aimer,
Alors elle te ressemblerait.
Et si tu étais mon livre de chevet,
Chaque soir, des yeux, je te dévorerais.  
Glissant en toi mon marque-page,
 Souvent, j'en oublierais d'être sage.

Si un jour, mon âme, je livrerais
Toi seule, saurais t'en emparer.
Si une nuit froide, je m'en allais,
Alors mes paupières, tu fermerais.
Et même depuis la mort et l'au-delà,
Je crois que je saurais revenir vers toi.

Si un trésor, un jour, je découvrais,
Ce serait ton sourire, une nuit d'été.
Oui, tu m'as manqué depuis toujours
Et tu me manques encore, bel amour.
Si par malheur, je ne te trouvais jamais 
Le vide dans mon coeur resterait entier.

Si un jour, tout l'univers devait être refait,
Lors de sa renaissance, je te rencontrerai.
Et si l'amour existait et n'était tu désormais,
Toujours en toi je croirais et te prononcerais.
Si une peau, je devais caresser,
Alors ta douceur, elle aurait.

Si un jour, je devais me prolonger,
Mon enfant en ton sein tu porterais.
Si un jour, j'arrêtais de rêver,
Ma vie n'aurait plus d'attrait.
Oui, si un jour, je devais aimer,
Alors au présent, je te conjuguerais.


Amour

Un jardinier poète

Le 2014-10-14

 

Moi, le jardinier poète, en charge de culture,
J'ai vu dans ce jardin virtuel où rien ne dure,
De biens magnifiques fleurs qui poussent
Et dont la surface des pétales a l'air si douce
Que la sève qui les parcourt et coule en elles.
Certaines de leurs feuilles sont faites de tendresse,
Et d'autres cachent en elles quelques détresses,
Enfin toutes grandissent avec égale sagesse.
Jeunes pousses, futures épouses du printemps,
Ouvrez corolles et laissez vous féconder par le vent.
Portez en vous les graines que je rêve d'y semer
Pour faire de demain le plus joli des bouquets.
Juste avant que la mort ne vienne me faucher,
Egayez donc ma vue, moi, le poète jardinier.

Fleurs 1

Jeux de maux

Le 2014-10-12

Univers de tous les hommes
Uni vers quoi en somme ?
Un hiver pointant son nez
Un nid vert bien douillet
Où l'on ferme les yeux
Pour y faire ses oeufs

Enfant, en fan, grande admiration
Parenthèse, par en thèse, éducation

Eclosion de notre progéniture
Est clos le chant de la nature
Omelette de jaunes et blancs
Hommes, l'êtes-vous vraiment ?
Aveugles aux grands appels du monde
Aveux de notre impuissance immonde

Dérive, des rives, grande inondation
L'égo, "je", LEGO, jeu de construction

Nos parapluies ouverts à la main
Pour se protéger sous les pépins
Tous assis sur cette grosse pomme
Roulant sur le chemin menant à Rome
On implore l'arrivée d'une éclaircie
Sous un ciel obscur que les éclairs scient


Est-ce pris, esprit, révélation
Les mots, les maux, l'émotion

 

Jeux de mots jeux de photos 1

Ce monde n'est-il plus que folie ?

Le 2014-09-25


Ce monde n'est-il plus que folie ?
Quand résonne l'écho de la barbarie
Il reste quoi ? Je reste coi, abasourdi 
Devant pour l'homme tant de mépris
Remonte alors en moi tant de dégoût
Pour la larve tapie au fond du trou
Semant la mort et la froide terreur 
Au gré de toutes ses viles humeurs

Transportant d'éternelles rancœurs
Ces démons véhiculant tant de peurs
De tout ce qui nous faisait belle la vie
Bonté, amour, fraternité et nostalgie
Désormais piquée telle poupée vaudou
Afin de soumettre ou mettre à genoux
Oui, je le dis, le redis, devant vous
Les hommes sont-ils devenus fous ? 

Voilà le froid frappant à nos portes
Voilà le vent, qui tous nous emporte
Sur le grand tapis volant de fleurs
Transformé en une rivière de pleurs
C'est l'intolérance qui est une hérésie
Tous ces fous de dieu et leur hystérie
Pour ce que l'homme a de bon encore
Dieu de miséricorde je vous implore


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Que le diable m'emporte

Le 2014-09-17


J'ai souvent pris rendez-vous avec l'amour,

Mais c'est tombé dans l'oreille d'un sourd
Les lapins posés sur le bateau à la dérive
Superstition de marin restant sur la rive 
Mes yeux, mes espoirs et mon animalité
Rendez-vous tous, car vous êtes cernés.

Odeur moisie et pourriture de nos mortes âmes
Arrêt sur image, nuit et jour, ce cruel drame
Survivre à la différence dans l'indifférence
Dans une forme de transe aux senteurs rances
Les illusoires ivresses de la fontaine de jouvence
Croire en de faux espoirs comme une dernière chance

Voir se lever sur nos nuits froides des milliers de lunes  
Sur tous nos rendez-vous manqués, ne restera que ma plume
La mort, si grande, si belle qui vient frapper à ma porte
Et me dit : tu vis sans amour alors que le diable t'emporte.
 Que répondre ? Si toute ma vie ne doit rester que  lettre morte
Que dire à part : "Je sais, l'amour est mort, alors fais en sorte 
de  ne plus me mettre à la peine et d'écourter mon chemin
Et avec les démons qui me rongent, ne plus jouer au malin". 
Amour, seule ma lumière intérieure, telle chandelle qui vacille,
Me fait croire encore en toi, avant que ne s'abatte la faucille.


Rv amour

Dans mes attentes d'Absolu

Le 2014-09-07

 

Dans mes attentes d'Absolu
Doux passé n'a pas disparu
Rêvant de fuir mon présent
Emprisonné par les absents
Et ceux me retenant ici bas
Disant que ma vie s'y fera
Quête illusoire, faux espoirs
Amours ratés, bien dérisoires
La culpabilisation à outrance
Comme la mort de toute chance

Décrire l'Univers à mes pieds 
Signer en bas de page: Vérité
Demain tout vouloir effacer
Deux mains pour recommencer
A écrire, l'odeur du doute
Une direction ou une route
Sur de beaux chemins escarpés
Sans peur poser le pied de nez
L'aventure est au bout de la rue
Dans mes folles attentes d'Absolu


Absolu

Le message

Le 2014-08-18


Vieux ébats ébahis
Souvenirs évanouis
Ce grand monument
et le mot "nu" ment
Amour à outrance
Drames et malchance
Le temps t'accule
La pieuvre recule

Corps délaissés
Cordée laissée
Au bas des monts
Combats tes démons
Toi, Vénus vénale
Venue en sandales
Jusqu'à mon âme
La solitaire flamme

D'un imparfait bonheur
Ce parfait menteur 
Telle divine espérance
Attendant délivrance
De belles aspirations
Qui aspire à Sion
Temple de Salomon
Nouvelle religion

Et danse l'éternelle ronde
Des blés, femmes blondes
Graines d'élues "Miss Terre"
Toutes emplies de mystères 
Dans la solitude du monde
Telle une habitude immonde
Portant de la paix, le rameau 
 Dans une cathédrale de mots

Equerre et compas
Tu ne sauras pas
Le grand mystère
Des dés de l'univers
Dans un jet ultime
Je vais clore la rime
M'adressant aux sages
Bien curieux message

 

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