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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Les caprices du temps

Le 2015-09-01



 

Bonjour petite ride, bonsoir petite douleur
Toi qui nous fais vieillir, bien avant l'heure
Salut mon petit bide, ma jolie petite rondeur
Choco-Tablettes fondant comme du beurre

On ne peut pas hêtre et avoir été 
Disait l'arbre si solide mais déraciné
On ne peut toujours avoir des feuilles
Disait le dépossédé à l'homme en deuil

Le temps, impérial, dit au sablier : "c'est cool"
Mais ton tempérament fait que tout s'écroule
Car à la moindre petite contrariété qui passe
Les affres de l'âge te mènent droit à l'impasse

Voilà nos corps meurtris qui se flétrissent doucement
Elle nous fait parfois horreur, la morsure du temps
Attablé impuissant au festin bien incertain  de la vie
Nous passons dans le monde, ne durant qu'une nuit

Le livre de nos existences est très caractériel
Tournant ses pages comme nuages dans ciel 
Nous entraînant au mot fin, inexorablement  
Emporté malgré nous par les caprices du temps



Jeune vieux pomme

Cette lumière en moi

Le 2015-08-29

 

Je te remercie humblement, qui que tu sois 
Toi, qui sais faire briller cette lumière en moi
Jour après jour, me montrant la bonne voie
Répondant aux questions, entretenant ma foi

Messages relayés par mes guides et leur douce présence
J'entends  battre si fort mon coeur, tel un sixième sens
Mes endormissements chargés de douces prières
M'apportent des réponses, des avant-premières

Mes prémonitions ne sont pas souvent en reste
Et mes rêves chargés de belles musiques célestes
Je ne suis que l'instrument, mais pas le musicien
De l'amour inconditionnel, je cherche les chemins

Et je prends volontiers, tout ce qui m'est donné 
Mon éveil, ma mission et quelques belles vérités
Eclairer son prochain au phare de la spiritualité
Aidant chacun à aller vers soi en toute sérénité

D'épreuves de vie en formidables rencontres
J'apprends à avancer sans regarder la montre
J'aide, je soulage, je rassure,  je réconforte
Essayant de ne jamais refermer ma porte

Je suis tout à l'écoute et au service de ces dons
Je combats mes doutes, vivante réincarnation
J'essaie de grandir tout autant que mon âme
Merci pour la lumière, merci pour la flamme



Lumiere interieure

A peine plus de trente ans

Le 2015-08-28



 

A peine un peu plus de trente ans, 
Et toujours de jolis rêves d'enfants
Il est si dur à monter cet escalier
Pas après pas, dans la vie s'élever

A peine un peu plus de trente ans, 
Vouloir avoir devant soi du temps
Du temps pour rêver et voyager
Du temps pour soi et s'apaiser

A peine un peu plus de trente ans,
Et toujours  des doutes à chasser
Il nous faut tous un jour, décider
Il nous faut tous grandir et aimer

A peine un peu plus de trente ans, 
Voilà, bientôt l'âge d'être maman
Il nous faut aussi nous engager
Sur le grand chemin se retrouver

A peine un peu plus de trente bougies, 
A éteindre avec le souffle de l'envie
Il faut apprendre à ne jamais douter, 
Se surprendre, et ne pas s'essoufler

A peine un peu plus de trente bougies, 
Qu'il faut entretenir jour et nuit
La confiance en soi, c'est la clé
Il faut oser sa propre vie et avancer



Femme trente ans

Salade de fruits

Le 2015-08-27



Souvent tu as ramené ta fraise
Me mettant assez mal à l'aise
Comme tu avais pris le melon
Me laissant un peu à l'abandon
Tu as gagné le prix citron
A force de me faire marron
Et pourtant j'avais la banane
Une telle envie d'être profane
Pour m'occuper de ton abricot
Juteux comme un fruit au sirop
En croquant tes deux cerises
Pointant douces et exquises
Tu m'as pris pour une pomme
Comme le dernier des hommes
J'en ai pris plein la poire
Alors je me suis mis à boire
Cela finira devant un avocat
Séparation de toi et de moi
Je t'ai donc mis à "l'amande"
Car tu es bien assez grande
Renouvelant mon forfait Orange
Et que plus jamais tu me déranges
Ni ne veuilles me casser les noix
Je vais "m'éditer" tout seul en moi
Ecrire un grand livre sur l'Australie
En mangeant, ou plumant, des kiwis
Il faut vraiment que je me dépêche
Et que je retrouve un peu la pêche
Il paraît qu'il faut attendre un peu parfois
Pour avoir à nouveau le gôut de l'ananas



Salade fruit
 

Une telle évidence

Le 2015-08-24




Je suis le vent fait homme, 
Je suis ton blanc fantôme,
J'ai été un feu follet
Un esprit, un possédé 
Je veux couper le boulet
Qui me relie à mon passé
Tu es une telle délivrance
c'est une si belle évidence
j'ai le coeur comme une lune
et j'y tremperai ma plume 



Lune coeur

C'est tout un poème

Le 2015-08-21


 

De mon vocabulaire encore incomplet
J'apprendrai à transformer des mots
 Mes hésitations ou mes  soubresauts
Car je ne me conjuque qu'à l'imparfait
 
J'avance en aveugle face à la lumière
Alors du mot jalousie
naîtra la confiance
Et du mot tristesse sortira enfin l'espérance
Je suis homme inachevé et pourtant sincère

La peur devra un jour laisser place
A l'acceptation de mes sentiments
Les trouver beaux, les trouver grands  
Et ne plus les fuir comme une menace

Oui, je ne suis encore qu'une ébauche
Un alexandrin à six pieds sous terre
Une épitaphe déposée au cimetière
L'eau claire contenue sous la roche

Tu ne pourras jamais tout aimer en moi
Et tous mes défauts et mes maladresses
Ne sont qu'expression de mes faiblesses 
Et moi, saurais-je tout accepter de toi ?

Belle satue grecque, pièce d'orfévrerie
Bijou mystérieux, serti dans son écrin 
Qui me malmène, me conduit vers demain  
Somptueux monolithe, si brut de fonderie


Comme l'oiseau dans son nid douillet
Qui ramène des vers à sa progéniture
Afin de les faire rimer avec murmure
De ton bout de ciel, je me nourrirai

Me voilà donc, montant l'escalier pas à pas
Je trébuche et je tombe lourdement parfois
Mais je sais me relever sans cesse et j'y crois
En apprentissage de tout ce qu'il y a en moi

Le plus beau poème du monde
Ce ne sera pas moi qui l'écrirai
Car, dans ton coeur il est caché
Où il se contruit à chaque seconde

Ma vie qui s'égrène dans le sablier blanc 
C'est un long roman, c'est tout un poème
Pourquoi ai-je donc si peur que l'on m'aime ?
Ne plus me trouver d'excuse et vivre au présent




Mains mur

L'enthousiaste

Le 2015-08-17


 

Toujours prêt à porter fièrement l'étendard du renouveau
Et à traverser des steppes arides sur de puissants chevaux
Gravissant monts immenses, franchissant fleuves impétueux
Parcourant toutes plaines lointaines pour ne plus dire "je"

Le fleuve de l'amour coulant en moi du Rhin à la Seine
Etre libre à nouveau et présent sur le devant de la scène
Tracer des routes vers mille horizons à la fois
Pour, toujours et encore, me rapprocher de toi

Voguer sur mers et océans et affronter des tempêtes
Te rendre ivre d'amour, puis te faire tourner la tête
Etre passionné, empli de ferveur et toujours partant
Pour vivre de grandes aventures et me sentir vivant

Je clamerai ma douce plainte tel le chant du cygne
En buvant ton rouge sang, comme celui de la vigne
Je remplirai ton sexe avec tous mes désirs
Jouissant de te voir dans tous tes plaisirs

De mes rêves indomptables, je te nourrirai
Et je me complairai dans ce monde d'exalté
De toutes mes utopies, je ferai grand tapage
Insouciant de demain qui ne saurait être sage
 
Le monde à mes pieds ne sera jamais trop grand
Et ni trop beau pour contenir mon coeur aimant
Même si je suis dans l'erreur et que cela m'est néfaste
Laissez-moi m'envoler dans mes élans enthousiastes




Enthousiaste

Sur ce banc

Le 2015-08-16



Ce banc en a vu s'asseoir des culs
Siège vermoulu qui a tellement vécu
Vu décuver des dizaines d'ivrognes
Au nez patate et à la rouge trogne
Qu'il pourrait écrire du quartier
Toutes vies s'y étant déroulées
L'histoire des amours d'un soir
Comme celle de nos longs espoirs
Il a entendu des serments avortés
Se souvenant de quelques vérités
Moi j'errais seul, sans aucun but  
Sans argent pour aller aux putes
Un soir où j'étais plus fragile
Je m'y suis assis, malhabile
Et devant moi luisait la lune
Reflet dans une flaque brune
Cramant une ou deux gitanes
Le coeur froid, l'âme en panne
Sans amour, je ne suis rien
A peine l'ombre de demain
Parmi tous les hommes, je suis un
Pourtant plus libre au sens commun
Des ténèbres a surgi alors ma destinée
Brutale, glaciale, telle une lame d'acier
Je l'ai reconnu au premier coup d'oeil
Et, fatalement, j'en ai fait mon deuil
Mon âme inutile, enfin, elle a libéré
Vers toi, doucement, je me suis envolé 
Sur ce banc, sans amour et sans âge 
Sur ce banc, sans regret et sans rage



Banc