Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Chaque jour un poète...

Le 2015-09-26


 

Chaque jour un poète naît, un poète meurt
Des étoiles filent. Hantes-tu mon coeur
Fantôme de l'amour, je suis ton disciple
Chaque jour un rêve paraît puis se dissipe

Chaque jour est nouveau et fait un peu peur
Nous, les apprentis, en quête de bonheur
Car tout recommence au matin de la vie
Chaque nuit finit aux portes du paradis 

Chaque homme, chaque femme s'unissent
Dans tous ces drames qui nous hissent
Vers les lumières des grandes magies
Chaque amour porte en lui un peu d'infini

Chaque jour un poète pleure ses amours perdus
Et avec tous ses mots révélés, il se mettra à nu
Poète trempe ta plume et n'oublie pas d'aimer
Car chaque jour tu mourras pour notre éternité



Lever

Ma parenthèse

Le 2015-09-24

 

On ne vivra jamais ensemble mais j'habiterai ton corps 
Tu seras le rivage où je m'échouerai, magnifique décor
Apportant vague désir et vague de plaisir sur ma plage 
Dès que je le pourrai, je viendrai te rendre hommage

On ne vivra jamais ensemble mais je lirai dans ton coeur 
Car tu sauras me l'entrouvrir et j'y verrai mille couleurs
Comme un fruit de la passion, j'en savourerai la pulpe
Voilà une belle leçon d'amour que la vie nous inculque

On ne vivra jamais ensemble mais je serai ton refuge 
Du fond de notre lit, tous deux, on vaincra le déluge
Et, tu viendras te blottir dans mes bras, le corps à la fête 
Je t'apaiserai quand ailleurs, tu devras battre en retraite

On ne vivra jamais ensemble mais je caresserai ton âme 
Sous mes mains fébriles, elle me révélera tout son charme 
Tu es ma parenthèse inattendue, une de mes seules libertés 
La bouffée d'oxygène qui manquait à ma vie pour respirer



Parenthese

L'empire d'essence

Le 2015-09-22


Dans tous nos plaisirs raffinés, les sens s'évaporent
Passant en revue mon derrick, ce phare métaphore
Je mets tentations sur le lit blanc couleur paraffine 
Le baril fluctue et Marylin en a marre des pipe-lines
Variations énigmatiques du prix à la pompe, pom-pidou 
Raconte-moi tes histoires drôles de pétrole, si noir bijou
Je n'extrais que du fioul de la plateforme de ma taulière   
M'arrêtant aux stations services avec l'ambulance, hier
Bolides lancés sur la route, allemandes, grosses berlines 
Recouvrant l'impôt ou la dîme, et d'un drap James Dean
Et tu carbures à l'an qui passe dans ce monde de brut  
Au volant d'un camion si terne, tu roules vers ta chute 



Camion citerne
 

J'ai le cœur insulaire

Le 2015-09-20


Aujourd'hui, j'ai le cœur insulaire et l'âme vagabonde
Rêvant de longs dimanches à l'autre bout du monde
Devenir un homme accompli me prendra toute une vie
J'écrirai une suite au mot bonheur, une histoire infinie

Passer du temps avec ceux que j'aime, sera-t-il suffisant ?
Alors, j'organiserai toutes mes fuites pour aller de l'avant
Je voudrais dessiner les nouveaux contours de ma vie
Sur une feuille vierge, avec le crayon gris de mes nuits 

Dans mon imprimerie clandestine, avec mon caractère gothique
La première impression est que tu es la bonne, coeur en panique
Vouloir devenir un autre est plus difficile que devenir soi
J'ai si peur. Rassure-moi. J'ai si mal au coeur. Aime-moi

Portant au fond de moi l'envie de renaître au monde
Aujourd'hui, j'ai le cœur solitaire et l'âme furibonde 
Demain, rugir, bondir, surgir et entrer dans ta ronde 
Aujourd'hui, j'ai le cœur insulaire et l'âme vagabonde



Coeur ile

Il suffit que je pense à toi

Le 2015-09-19


Il suffit que je pense à toi,
Moi, la lourde statue d'airain
Pour m'alléger enfin d'un poids 
L'instant présent nous appartient

Il suffit que je pense à toi, 
Et la vie me paraît plus douce
Fleur de coton, étoffe de soie 
Destin suçant son coup de pouce

Il suffit que je pense à toi,
Et j'oublie toute sclérose
Car au plus profond de moi
Tu réveilles tant de choses

Il suffit que je pense à toi,
Pour que mon agitation cesse
Oui, en l'amour, alors je crois
Moments de parfaite allégresse

Il suffit que je pense à toi
A tous tes sourires mutins
A ton corps gracile en émoi
Qui se donne au petit matin

Il suffit que je pense à toi,
Et tout le ciel s'entrouvre
Regarde, je n'ai plus froid
Tout mon coeur se découvre



Pense a toi

 

A tous mes septembre

Le 2015-09-18

 

Mes automnes d'autrefois étaient emplis de fange
Sous les pluies de septembre et les flaques de boue
Me tirant vers l'étrange et me mettant à genoux
Je n'entendais que rarement le murmure des anges

Quand ce mois arrivait avec sa couleur d'ambre
Détournant le regard d'autres cieux plus sereins
Trop souvent à affronter un bonheur incertain
Les feuilles en voyage laissant si nus les arbres

Pris dans le tourbillon des vents de septembre
Je montais parfois ma vie à l'envers des saisons
En refusant de les suivre et d'entendre raison 
Je restais prostré, assis seul dans ma chambre

Jeune, j'avais tant peur que la mort me visite
Septembre m'a ouvert l'esprit à ses senteurs
Ces odeurs de sous-bois et parfums de bonheur 
Je n'avais pas les yeux tournés vers doux zénith

Septembre m'a montré que la vie n'est pas triste
Le raisin que l'on piétine dans tous les fouloirs
Sait me griser la tête, chassant mon désespoir
L'automne peut porter des pensées optimistes

A tous mes septembre, je fais la révérence
Car ils m'ont apporté une forme de résistance
A tous mes septembre, je dis soyons plus vieux
Sous les gouttes de pluie, tout peut être merveilleux 



Septembre

 

Du sommet de l'Olympe

Le 2015-09-17


Avec toi, une nouvelle mythologie, j'instaure
Me voilà donc pareil, au merveilleux centaure
Quand sur moi, avec tant de volupté, tu grimpes
Pour que nous décollions ensemble vers l'Olympe
Je me sens alors pousser d'Icare, les ailes
Devenant ton héros, et faisant tant de zèle
Entre tes jambes, entamant un long marathon
Tels Ulysse, Hercule, ou le coureur de fond  
En ces contrées humides où rien ne pousse
A part de subtils cris d'agonie, ma douce
Ma liane aime à se perdre en cette forêt 
Ton sanctuaire qui n'est plus à déflorer
J'irai cueillir porté par un amour solide
Les pommes d'or du jardin des Hespérides 
Me blottissant contre tes tendres fesses
Telle Aphrodite, tu es mon unique déesse
Quand enfin je me répands dans ta bouche
Je suis un dieu en extase dans ta couche
Dans tes bras, je pourrais vivre mille ans
Immortel, parmi les Immortels, et confiant
Pour toi, je vaincrai tous les Minotaures
Je m'en irai voler toutes les toisons d'or
Je suivrai avec persévérance le long fil d'Ariane
Menant à ton coeur et que je mettrai en flamme 
Avec la volonté du Phénix, et l'oeil du Lynx
Déjouant toutes les subtiles ruses du Sphynx
Je serai à la fois Jason, Thésée et Achille
Je serai alors courageux, héroïque et agile
Du sommet de l'Olympe, chutant de mes rêves 
Poséidon, Héphaïstos et Apollon sont en grève 
Et je ne puis t'aimer qu'avec mes faiblesses d'homme 
Doté des seuls pouvoirs emplissant la tête des mômes



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Tu es, tu hais, tuer

Le 2015-09-16

 

Tu es celle qui me sauvera
Tu hais ce que je ne suis pas
Tuer celle que tu ne veux pas
Tu es, tu hais, tuer, les trois 

Je suis comblé par nos plaisirs
J'essuie, laver celle que j'admire
Jais, suie, corbeau et noir désir
Je suis, j'essuie, j'ai su réagir

Nous sommes addition, exception
Car de l'amour, tu es ma révélation
Posons nus, sans retenue, cupidon
Portant notre bonheur en dévotion

Tout comme la Sainte Trinité
Tel le Saint-Esprit révélé
Casser les murs, se retrouver
Lever toutes nos ambiguïtés

Vaincre tes peurs , t'apprivoiser
Convaincre ton coeur de m'aimer
Vivre nos rêves en toutes saisons
Pour les voir poindre à l'horizon


Tu es ma beauté, ma fragilité
Tu hais l'envie de t'éloigner
Tuer les doutes, les dissiper
Tu es dans mon ciel à jamais



Horizon2


 

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