Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Quand tu es si loin

Le 2015-11-22


 

Quand tu es si loin, elle paraît bien grande notre France
Et j'aimerai parfois pouvoir en raccourcir les distances
Pour se faire, il me suffirait de chevaucher le dragon 
Une fantastique monture à éperonner plus que de raison

Quand tu es si loin, elle paraît tellement forte ma volonté
Elle te murmure doucement : "je te veux et je t'attendrai"
Dans notre magie et tous nos mystères, Ô que de noblesse
Souviens-toi hier, aujourd'hui, demain, toutes mes caresses

Quand je serais ton roi et que je serais dans l'arène
A combattre au corps à corps, de ton navire capitaine
Nous serons des animaux fabuleux : griffon ou licorne
Sagittaire avant de s'en servir, dragon ou capricorne

Quand tu es si loin, je me sens chagrin
Mais je pense déjà à l'odeur des foins
Et le goût de ta douce herbe me revient
Comme une promesse de plaisir utérin



Dragon coeur2

Dans le creux de ma main

Le 2015-11-21

 

Dans le creux de ma main, je porterai le monde
Et je saurai écraser toutes les bêtes immondes
Pour que tu n'aies plus jamais peur de demain
Dans le creux de ma main, j'enroberai ton sein

Dans le creux de tes reins, je poserai ma semence
Et dans notre paradis, je conduirai notre transe
Pour que tu n'aies plus jamais peur de la solitude
Dans le creux de tes reins, trouver ma plénitude

Dans mes voeux les plus pieux, je te laisserai libre
De m'aimer encore ou d'en aimer un autre, équilibre
Pour que tu n'aies plus jamais peur de la vie sur terre
Dans le creux de mon coeur, je garderai mes mystères



Main creux

Le calice d'Alice

Le 2015-11-19



Avant que je ne pèle la peau lisse, bleu gyrophare
Devant mon terrier je m'abandonnais au désespoir
Je ne savais plus donner, encore moins être aimant
Restant enfermé, trop bien calé dans le firmament 

Je ne savais plus rêver, mon coeur était absent
Car l'amour ne se décrète pas, mais il se ressent
Lapin blanc qui avait mangé tout son pain noir 
Ton corps a eu pour mon émoi tous les pouvoirs

Et je me suis épanché en ton calice, belle Alice
Ce fût délicat, ce fût délice, un brin de malice 
La vie m'a tout donné, la nuit m'a tout appris
Se livrer page après page, a toujours un prix

Egoistement, j'ai le droit de vouloir être heureux
Amant, j'ai  tant souhaité me refléter dans tes yeux
Je voudrai que tu puises dans ton passé et en toi
J'aimerai que tu ne puisses plus te passer de moi

Aimant parcourir de ma bouche la carte du tendre 
Sur ton corps fiévreux pendant des heures m'étendre
Alice, tes seins sont faits pour le creux de mes mains
Leurs pointes si délicates se dressent déjà vers demain



Alice 01

L'appel des sirènes

Le 2015-11-18



J'ai une certaine idée de la vie, de l'amour
De ces soupirs naissant avec la fin du jour
Est-ce poire qu'être fruit de la passion ?
Etal au grand jour de toutes mes émotions
Je ne peux, ni ne doit aimer tout le monde
Laissant s'envoler mes pensées moribondes
Cachant douleurs derrière urgence à aimer
L'appel de certaines sirènes reste un bienfait
Je me laisserai séduire par la femme-poisson
Qui me fera voguer vers de nouveaux horizons
Sur ses côtes pointues, je m'arrête dorsale
Prêt à m'engloutir dans cette union astrale
Et tel le héros Ulysse, naviguant sans cesse 
J'écaillerai volontiers ses magnifiques fesses




Sirenes
 

C'est une fille extra

Le 2015-11-18




C'est une fille extra mais un tout petit peu sorcière
Que j'aurai pu rencontrer au centre d'une clairière
Elle sait se plonger en moi et dans toutes mes peurs
Comprenant vraiment comment fonctionne mon cœur
Tout me paraît plus facile quand j'entends son discours
Elle me donne envie de renouer aux choses de  l'amour
Moi, je l'ai parfois blessé par mille maladresses
M'en voulant de lui avoir causé tant de tristesse
Me faisant comprendre que la vie est bien courte
Et que de mon œil aveuglé, elle enlèvera la poutre
Dans certains de mes rêves je me suis redécouvert
Lisant en moi par magie comme dans un livre ouvert
Elle tourne sans fard les pages de mes hésitations
J'avais oublié ce que voulait dire le mot "séduction"
Elle veut me délivrer de toutes mes illusions
Me rendre heureux pourrait être sa mission



Sorciere 10

Trois fantômes et un chien fou

Le 2015-11-15



Dans le désert que fût mon coeur 
Erraient quelques esprits frappeurs
Trois étranges spectres faisant "booo"
Murmure aux oreilles d'un chien loup

Le premier fantôme venait du passé
J'ai mis très longtemps à l'oublier 
Se glissant dans toutes mes transes 
Présent en moi en fin d'adolescence

La seconde ombre hantait le présent
Me le faisant vivre plus intensément 
Révélant enfin que j'étais important 
Et que cela valait le coup d'être vivant

Le troisième fantôme regarde le futur
Et caresse doucement mon coeur si pur
Il murmure à mon oreille des "je t'aime"
En me redonnant une confiance extrême

Aux côtés des spectres garde-fous
Oui, ce fut moi, ce jeune chien fou
Dans ces promesses de bonheur 
Désormais plus trace de douleurs




3fantomes

Seine de crimes

Le 2015-11-14

 

Sous le pont Mirabeau coule la Seine du crime
A Paris, la tristesse le dispute à la peine, ultime
Quand vient la nuit et que sonne notre heure
Sur les trottoirs, les corps sans vie demeurent



Pont mirabeau


 


 

Les morts vous parlent

Le 2015-11-14

En mémoire des victimes des attentats du vendredi 13 novembre 2015

 

En ces temps barbares, écoutez, les morts vous parlent
Ils disent que l'âme de certains hommes est très sale
Au nom d'un Dieu, ils servent les desseins du Diable, 
Ces fauteurs d'attentats et tous leurs actes minables

Paris saigne, la terreur règne

En ces temps sombres, voyez, comme tous nos morts sont calmes
Derrière nos pleurs, ils nous veulent solidaires face au drame
Ces chiens de la haine, lâchés dans nos rues, et qui aboient forts 
Seront muselés, euthanasiés par notre coeur et tous nos efforts

​Paris souffre, odeur de soufre

En ces temps de cohésion nationale, les morts vous parlent
Restons fermes face aux prisonniers de l'aliénation mentale
Jamais, on ne rasera gratis tous ces barbus et ces barbares
Les Nations libres mèneront ce dur combat face aux ignares

​Paris pleure,  sombres heures

En ces temps barbares, écoutez, les morts vous parlent
Que résonnent les bourdons dans toutes les cathédrales
En mémoire des âmes envolées, des innocentes victimes  
Nous leur devons tous les combats contre le fanatisme 

Paris se relève, la main sur le glaive



Eb pray for paris2

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