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Pensées et citations...
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"Oui je suis un rêveur. Un rêveur, c'est celui qui ne peut trouver son chemin qu'au clair de lune,
et son châtiment est qu'il voit l'aube avant le reste du monde. "
Oscar Wilde
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"Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soient. Nous résistons parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre attachement. Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée. Et chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus. Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, de la réponse de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation. Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement. Ce n’est pas non plus être indifférent à ce qui arrive comme résultats de nos attentes. C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats. C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, sachant que c’est pour notre bien. C’est savoir que nous traverserons le pont une fois rendus à la rivière. C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir la réalisation d’un projet, mais aussi accepter que le résultat puisse être différent de nos attentes, et faire avec. C’est aimer l’autre en offrant tout notre amour, tout en reconnaissant que l’autre puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaitions. C’est s’aimer soi, tout de soi, même les imperfections, en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne l’accepte pas en premier lieu. C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non; parfois nous serons reconnus et parfois, non; parfois nous serons aimés, et parfois non. Le détachement, c’est notre détermination à être libre et c’est un grand anti-stress ! C’est avoir la conviction profonde que tout est parfait, peu importe ce qui arrive. Ça fait partie de l’amour inconditionnel et c’est surtout porteur d’une grande paix intérieure."
Diane Gagnon.
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"Je sais que la vie vaut la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible,
qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde,
et de se donner à ce que l'on aime avec un abandon total de soi."
Romain Gary
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"La vie sans poésie et la vie sans infini, c'est comme un paysage sans ciel : on y étouffe."
Henri-Frédéric Amiel
"Ne t'abandonne pas tout entier à l'instinct ni à la volonté : l'instinct est une sirène, la volonté un despote.
Ne sois ni l'esclave de tes impulsions et de tes sensations du moment, ni celui d'un plan abstrait et général.
Sois ouvert à ce qu'apporte la vie, du dedans et du dehors, à l'imprévu,
mais donne à ta vie l'unité, ramène l'imprévu dans les lignes de ton plan.
Elève la nature à l'esprit et que l'esprit redevienne nature ;
c'est à cette condition que ton développement sera harmonieux,
et que la sérénité de l'Olympe et la paix du ciel pourront rayonner sur ton front."
Henri-Frédéric Amiel
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"Seuls l'amour et l'amitié comblent la solitude de nos jours.
Le bonheur n'est pas le droit de chacun, c'est un combat de tous les jours.
Je crois qu'il faut savoir le vivre lorsqu'il se présente à nous."
Orson Welles
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"La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie"
Sénèque
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« Quand on aime quelqu'un, on a des choses à lui raconter jusqu'à la fin des temps. »
Christian Bobin
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"Au-delà de la rencontre amoureuse, j'appelle relation d'amour un partage inconditionnel
où celui qui aime peut accueillir et amplifier l'amour de l'autre et offrir le sien sans réticence ni limite."
Jacques Salomé
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"Nos épreuves contribuent toujours à notre développement lorsque nous les regardons comme
des opportunités de corriger les erreurs du passé ou d’acquérir sagesse et entendement."
Edgar Cayce
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« Que faisait Dieu avant la Création ?
- De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices
pour celui qui poserait cette question. »
Saint Augustin
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"L'écrivain essaie d'échapper aux interprétations,
non pas nécessairement parce qu'il n'y en a pas,
mais parce qu'il y en a peut-être plusieurs
et qu'il ne veut pas arrêter les lecteurs sur une seule."
Umberto Eco
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« Les grandes transformations se font à petits pas.
Pose une pierre chaque jour, n’abandonne jamais ta construction, et l’édifice grandira.
Combats le doute et la paresse. Tiens constamment ton esprit en éveil.
Observe, comprends, et aime. »
D. Rimpoché
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"Le chemin le plus long qu'un homme doit parcourir au cours de sa sa vie ,
est le chemin allant de sa tête jusqu'à son cœur"
Proverbe indien
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"Vivre est la chose la plus rare, la plupart des gens se contentent d'exister"
Oscar Wilde
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"Si tu veux être heureux, renonce à l’agitation inutile, aux paroles vaines,
à la précipitation qui n’est qu’une fuite malheureuse….
Arrête toi, calme ton esprit, écoute toi vivre."
Dugpa Rimpoche
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« Hier n’est qu’un rêve et demain une vision.
Mais, bien vécu, l’aujourd’hui fait de chaque hier un rêve de bonheur
et de chaque demain une vision d’espoir.
Prends donc bien soin d’aujourd’hui ».
Proverbe Sanskrit
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"Si tu veux véritablement connaître le coeur d'une personne,
Observe comment elle se comporte avec les gens qui ne peuvent rien lui apporter !"
Sagesse Hindoue
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"Notre existence est un point, notre durée un instant, notre globe un atome."
Voltaire - Micromégas
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« Refuser d'aimer par peur de souffrir c'est comme refuser de vivre par peur de mourir. »
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"Le sourire ajoute de la valeur à ton visage;
L’amour ajoute de la valeur à ton cœur;
Le respect ajoute de la valeur à ton attitude
et les amis ajoutent de la valeur à ta vie"
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"Pour vous souvenir de qui vous êtes, vous devez oublier ce qu'on vous a demandé d'être"
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"Avant de vouloir être en paix avec les autres, il faut d'abord l'être avec soi-"m'aime". La sérénité passe avant tout par la compréhension puis l'acceptation de notre face sombre, sans cela pas de lumière intérieure, ni de paix intérieure. Se résoudre soi avant de vouloir résoudre le reste."
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"Une bonne relation, c'est quand quelqu'un accepte votre passé,
vous soutient dans le présent et vous motive pour le futur."
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"L’idée que l’ordre et la précision de l’univers, dans ses aspects innombrables, seraient le résultat d’un hasard aveugle, est aussi crédible que si, après l’explosion d’une imprimerie, tous les caractères retombaient à terre dans l’ordre d’un dictionnaire."
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"Ne vous trompez pas et ne confondez surtout pas ma personnalité et mon attitude,
car ma personnalité traduit qui je suis réellement,
alors que mon attitude dépend essentiellement de qui vous êtes !"
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“Tant que le coeur conserve des souvenirs, l'esprit garde des illusions.”
François René de Chateaubriand
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« Il y a un spectacle plus grandiose que la mer ; C’est le ciel.
Il y a un spectacle plus grandiose que le ciel ; C’est l’intérieur de l’âme. »
Victor Hugo
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"Je crois qu'un homme et une femme s'aiment davantage quand ils ne vivent pas ensemble
et quand ils ne savent l'un de l'autre qu'une seule chose, qu'ils existent,
et quand ils sont reconnaissants l'un envers l'autre parce qu'ils existent
et parce qu'ils savent qu'ils existent. Et ça leur suffit pour être heureux.
Je te remercie d'exister"
Milan Kundera
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"Aimer quelqu’un, c’est le lire.
C’est savoir lire toutes les phrases qui sont dans le cœur de l’autre, et en lisant le délivrer.
C’est déplier son cœur comme un parchemin et le lire à haute voix,
comme si chacun était à lui-même un livre écrit dans une langue étrangère...
Il y a plus de texte écrit sur un visage que dans un volume de la Pléiade,
et quand je regarde un visage, j’essaie de tout lire, même les notes en bas de page.
Je pénètre dans les visages comme on s’enfonce dans le brouillard,
jusqu’à ce que le paysage s’éclaire dans ses moindres détails."
Christian. Bobin (La lumière du monde).
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Le courage d’être soi
(Jacques Salomé)
"Le courage d’être soi ne se transmet pas par les gênes, pas plus qu’il ne nous est donné ou offert
à la naissance par quelques bonnes fées ou devins qui se serait penchés sur notre berceau pour y déposer
ce qui est souvent considéré comme une vertu.
Le courage d’être soi ne s’acquiert pas à partir de faits d’armes ou d’actes héroïques sur des champs de bataille
ou dans des combats pour vaincre un ennemi, il se découvre et se développe à partir d’une confrontation
et d’un dépassement de soi même. Il ne vise pas à vaincre ou à convaincre, mais à croître,
à permettre un grandissement de l’intérieur Il va naître d’une lutte contre nos conditionnements et habitudes,
d’une plongée dans nos zones d’ombre et surtout d’une confrontation avec nos culpabilités, avec la peur de décevoir,
de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir aimer ou de mal aimer.
Le courage d’être soi est une conquête qui doit se confirmer chaque jour, il est l’aboutissement d’un cheminement semé
de découvertes et de déceptions, d’enthousiasme et d’obstacles. Il s’appuie sur le dépassement d’un certain nombre
de leurres et de croyances erronées.
Le courage d’être soi va se révéler à nous au travers d’une succession d’épreuves.
Il devra se nourrir à des racines autour de la confiance en soi, du respect de l’ex-enfant qui est en nous,
de la responsabilisation pour l’adulte que nous sommes devenus.
Et pour cela nécessiter un nettoyage de la tuyauterie relationnelle avec notre passé, un lâcher prise sur les ressentiments, les regrets, les amertumes ou les accusations sur les personnages clés de notre histoire. « Le jour où j’ai pris conscience que j’exigeais, avec beaucoup de violence, de ma mère qu’elle soit une adulte responsable, cohérente, aimante, alors qu’elle a été toute sa vie une petite fille fragile, insécure, qui cherchait toujours la mère qu’elle avait perdue à cinq ans, j’ai pu enfin prendre en charge mes propres besoins, au lieu de reproduire le même schéma et arrêter de me vivre, moi qui avait théoriquement une mère, comme une petite fille abandonnée… »
Le courage d’être soi suppose d’aller au-delà des loyautés invisibles,
des fidélités qui nous enferment pour accepter d’oser sa propre vie,
sans se sentir coupable de la vivre à temps plein.
Trouver la bonne distance dans une relation proche, se définir et surtout refuser de se laisser définir par nos proches, ceux qui prétendent nous aimer et qui voudraient trop souvent nous mettre au service de leurs besoins et désirs, cela suppose de prendre le risque de faire de la peine, d’être mal jugé, d’être perçu comme égoïste ou sans cœur. « Il m’a fallu beaucoup de courage pour quitter mon mari que je n’aimais plus, que je ressentais comme un étranger, avec lequel je ne partageais plus rien depuis des années, ni sur le plan physique, ni sur le plan relationnel et rien surtout sur le plan émotionnel, vibratoire qui aurait dû nourrir un mouvement, un abandon vers lui. Je me vivais comme mauvaise, d’envisager une séparation avec un homme, à qui je n’avais rien à reprocher, mais n’éveillait plus rien en moi ! » Le courage auquel fait référence cette femme est celui de pouvoir se regarder en face, sans se disqualifier et d’assumer son propre changement, les mutations de ses sentiments, la découverte de nouveaux besoins, l’acceptation du respect de soi.
Le courage d’être soi va s’imposer parfois à nous comme une nécessité, celle de sortir de la survie, pour naître enfin à la vie."
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Elle est trop sauvage
(Jenny Perry)
Chaque fois que j’entends un homme dire, “Elle est trop, trop sauvage, trop difficile à comprendre, trop compliquée, trop difficile à maîtriser, trop émotionnelle, trop dogmatique, ou folle”, j’entends en fait “J’aurais brûlé son cul sur les bûchers de Salem. Elle est trop connectée à la Déesse. Je ne pourrai pas la dompter. Je ne la comprendrai pas. Je ne pourrai pas la garder. Elle n’aura pas besoin de moi. Elle est trop puissante et n’aimera pas les parties blessées de mon être”
Au contraire, elle verra les parties de toi qui t’effraient et les aimera malgré tout. Une femme libérée t’aimera sans avoir jamais besoin de te changer. Elle se connectera à toi à un niveau primaire, aura besoin de ton corps quand elle se laissera consumer par son propre feu intérieur. Sa passion te fera capituler alors même que tu la verras bouleverser tout ton monde. En tant qu’amante, elle ne fera pas seulement l’amour à ton corps et à ton cœur, mais aussi à ton âme. Tu te demanderas comment c’était de vivre avant de la rencontrer. Elle t’irritera, et si tu réponds, ça sera encore pire. Quand vous vous réconcilierez, tu réaliseras à quel point tu te sentais mourir en imaginant la vie sans elle, mais elle t’a enseigné ta force et comment ta vulnérabilité te rend courageux. Elle t’a fait comprendre que tu peux survivre à tout, même à la perdre, car elle t’a appris à croire en toi-même. Elle exigera encore plus de toi, et tu seras heureux qu’elle ait su que tu avais cela en toi depuis toujours. Elle t’aimera violemment et t’enseignera de la même façon. De même, elle te nourrira et t’atteindra à un point qui te rendra inconfortable. Elle aimera le petit garçon craintif en toi, celui dont tu redoutes l’existence, et en le reconnaissant elle te fera sentir que ton vieux toi est mort, celui qui vivait dans le mensonge. La partie de toi qui ne se trouve pas assez bien émergera pour guérir, et elle verra à travers ta façade. Elle appuiera sur les boutons et te fera rentrer encore plus en toi-même. Elle te fera te poser des questions, te fera grandir et apprendre bien plus que tu ne le pensais possible. Elle te mettra au défi et ne sera jamais ennuyeuse. Elle t’excitera et t’exaspérera avec son audace qui la fait être complètement elle-même, e t pas seulement des bouts d’elle-même. Elle aura beaucoup de sentiments et tu ne sauras pas quoi faire, mais pas une seule fois tu n’oseras penser à la quitter car tu es étranger à la tragédie. Ses larmes t’effraieront et tu voudras la réparer, réparer ses problèmes, réparer le monde pour elle. Elle te rassurera en t’expliquant que c’est un moyen de s’exprimer et que cela n’est pas un signe de faiblesse, que tu peux pleurer quand tu es en colère, content, triste, ou sans raison du tout. Que les larmes sont comme un élixir pour l’âme, un catalyseur du lâcher prise, un signe de changement d’énergie.
Ce sera une chevauchée sauvage, une aventure qui te mènera au bord de toi-même. Avec cette relation, tu voudras assurer ton amour pour toujours, mais tu sauras que tu ne peux pas posséder une femme libérée, tu ne peux que l’aimer. Aime une sauvage. Laisse la t’ensorceler, t’enivrer, te stupéfier, te séduire, t’hypnotiser, t’enchanter et laisse la te libérer.
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"Quand vous faites quelque chose, les autres sont libres de ressentir ce qu’ils choisissent d’éprouver. Si on ne vous comprend pas, vous pouvez choisir d’éclaircir le malentendu par le dialogue. Vous n’avez pas besoin de changer votre façon d’être à cause d’un tiers. Si vous choisissez de changer, cela doit être parce que cela vous paraît juste. De la même manière, si un tiers agit d’une façon que vous choisissez de ne pas approuver, c’est votre choix, vous pouvez choisir d’éclaircir le malentendu par le dialogue.
Ne supposez rien. Demandez et ensuite vous saurez la réalité. Quoi que vous fassiez ou disiez, il y aura toujours des gens pour vous approuver et d’autres pour vous critiquer. Vous êtes libre de choisir votre camp. Vous pouvez choisir d’être avec des gens qui ne vous jugent pas et vous apprécient pour ce que vous êtes. Vous verrez que vous n’êtes pas une mauvaise herbe mais plutôt une fleur qui s’est trompée de jardin. Si vous avez envie que l’on vous aime pour ce que vous êtes, vous devez être vous-même, et laisser ce vous-même être l’image que l’on aime. On ne subit pas l’avenir, on le fait."
Georges Bernanos
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« N’attendez pas jusqu’à ce que tout soit parfait. Ca ne sera jamais parfait.
Il y aura toujours des défis, des obstacles et des conditions moins idéales.
Alors, commencez dès maintenant.
Avec chaque pas que vous faites, vous grandirez plus fort,
plus qualifiés, plus confiant et avec de plus de succès. »
Mark Victor Hansen
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"Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre
le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés.
Sinon, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'échange de peaux, de désir immédiat."
Katherine Pancol - Un homme à distance
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"En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas.
Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être."
Carl Gustav Jung
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"Le voyage est une espèce de porte où l'on sort de la réalité
comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve."
Guy de Maupassant
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"On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver"
Jean Grenier
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"Tous les hommes pensent que le bonheur
se trouve au sommet de la montagne
alors qu’il réside dans la façon de la gravir."
Confucius
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J'ai demandé à la vie de me donner la force: elle m'a donné des épreuves à traverser...
J'ai demandé à la vie de me donner la sagesse : elle m'a donné des problèmes à résoudre...
J'ai demandé à la vie de me donner la richesse : elle m'a donné un cerveau et deux bras pour travailler...
J'ai demandé à la vie de me donner du courage: elle m'a donné des défis à relever...
J'ai demandé à la vie de me donner de l'amour : elle a mit sur mon chemin des gens difficile à comprendre...
J'ai demandé à la vie de me faire des faveurs : elle m'a donné des opportunités...
Dans ma vie, je n'ai jamais reçu ce que j'ai demandé
mais j'ai toujours obtenu la force de me relever et la tête haute !
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"Tu m'appelles ta vie, appelle-moi ton âme,
Car l'âme est immortelle, et la vie est un jour."
Alfred de Musset
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Paulo Coelho
"Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer.
Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n'est pas vrai.
Un jour nous prenons conscience que nous avons franchi le point de non-retour,
ce moment où l'on ne peut plus revenir en arrière.
Ce moment où l'on se rend compte qu'on a laissé passer sa chance"
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« Vous pouvez devenir aveugle en voyant chaque jour pareil.
Chaque jour est différent, chaque jour apporte un miracle qui lui est propre.
C’est juste une question de prêter attention à ce miracle ».
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« Ce n’est pas ce que tu as fait dans ta vie passée qui va influer sur le Présent.
C’est ce que Tu Fais dans le Présent qui rachètera le passé et logiquement modifiera l’Avenir ».
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« En ce moment, beaucoup de gens ont renoncé à vivre.
Ils ne s’ennuient pas, ils ne pleurent pas, ils se contentent d’attendre que le temps passe.
Ils n’ont pas accepté les défis de la vie et elle ne les défie plus. »
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"Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle"
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"Le destin des montagnes doit être terrible.
Elles sont obligées de contempler toujours le même paysage."
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"Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habileté à nous recréer nous-même."
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"Qui a l'habitude de voyager sait qu'il arrive toujours un moment où il faut partir."
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"Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai
entre un homme et l’existence qu’il mène"
Albert Camus
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"L'homme construit des maisons parce qu'il est vivant,
mais il écrit des livres parce qu'il se sait mortel.
Il habite en bande parce qu'il est grégaire,
mais il lit parce qu'il se sait seul."
Daniel Pennac
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« L’expérience n’est pas ce qui vous arrive,
mais ce que vous faites avec ce qui vous arrive ».
Aldous Huxley
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"Il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage,
l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous lire ses promesses"
Milan Kundera
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"Tout comme il existe des coups de foudre en amour,
il y a quelques fois des coups de foudre en amitié."
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"Il n'y a qu'une personne avec qui vous allez passer toute votre vie, c'est vous-même.
Et si vous n'êtes pas en paix avec vous-même alors il y a un problème"
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"Un coeur doit rencontrer un autre coeur pour se mettre en marche."
Susie Morgenstern
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"Fait de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité."
Antoine de Saint-Exupéry
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"Les êtres qui s'aiment le plus sont ceux qui ne s'aimeront jamais."
Frédéric Beigbeder
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"L'amour, c'est parfois si intense, si fulgurant, presque douloureux,
que nous ne pouvons le vivre que pendant quelques instants rares et privilégiés.
Tenter de les prolonger, quelle erreur."
Hélène Rioux
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"Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser.
Où qu'ils soient, où qu'ils aillent, un jour ils se rencontrent."
Claudie Galley
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"Apprendre à rester seul, pour vivre plus densément. Encore faut-il préciser qu'un vagabond romantique solitaire n'est jamais vraiment seul.
Il a recours à une présence qui accompagnait les chemineaux au temps où les routes d'Europe étaient couvertes de marcheurs : les fées.
Celui qui a fait sien le mot de Novalis invitant à « être perpétuellement en état de poésie » saura reconnaître dans chaque expression de la nature la manifestation de leur existence. Il les traquera là où elles se cachent, c'est-à-dire partout, car le propre et le génie des fées est de prendre corps au moment où on le décide."
Petit traité de l’immensité du monde - Sylvain Tesson
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"Nous sous-estimons souvent le pouvoir d'un contact, d'un sourire, d'un mot gentil,
d'une oreille attentive, d'un compliment sincère ou de la moindre attention;
ils ont tous le pouvoir de changer une vie."
Leo Buscaglia
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"Une synchronicité apparaît lorsque notre psychisme se focalise sur une image archétypale dans l’univers extérieur, lequel comme un miroir nous renvoie une sorte de reflet de nos soucis sous la forme d’un événement marqué de symboles afin que nous puissions les utiliser. Nous nous trouvons face à un ‘hasard’ signifiant et créateur."
Carl Gustav Jung
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« Le Destin n’est pas fait pour nous écraser ni pour nous punir.
Il est fait pour nous contraindre à grandir. »
Satprem
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Le personnage Antoine Roquentin, dans le roman "La nausée" de Sartre :
« Je sais que je ne rencontrerais plus jamais rien ni personne qui m'inspire de la passion.
Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu'un, c'est une entreprise.
Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement...
Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par-dessus un précipice ;
si on réfléchit, on ne le fait pas. Je sais que je ne sauterai plus jamais. »
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Une petite fille demande à son camarade de classe qui est assis à côté d'elle :
- C'est quoi l'amour ?
Il lui répond :
- L'amour, c'est quand tu me voles un morceau de chocolat chaque jour
dans mon sac et que moi, tous les jours, j'en mets un exprès pour toi...
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Les 7 clés de la libération intérieure
– S’exprimer: Ce que l’on réprime, s’imprime
– Dédramatiser: Ce à quoi l’on résiste, persiste
– S’enraciner: Ce que l’on fuit, nous poursuit
– Lâcher prise: Ce qui nous affecte, nous infecte
– Se responsabiliser: Ce à quoi l’on fait face, s’efface
– S’unifier: Ce que l’on visualise, se matérialise
– Rayonner: Ce que l’on bénit, nous ravit!
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"Une légende raconte que le soleil et la lune étaient amoureux.
Mais cet amour était impossible
parce que la lune apparaissait seulement quand le soleil disparaissait.
Alors la Nature, ou Dieu selon les croyances, créa l'éclipse
pour montrer qu'aucun amour n'est réellement impossible.
Il suffit parfois d'un coup de pouce de la Nature ou du destin pour tout changer."
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"Dans ce monde déchu, voilà notre condition.
Chaque bonheur représente un rayon de lumière entre les ombres,
toute gaieté est associé au chagrin.
Il n'est pas de naissance qui ne rappelle une mort,
pas de victoire qui n'évoque une défaite."
Geraldine Brooks (L'autre rive du monde)
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Vous devez aimer d'une telle façon que la personne que vous aimez se sente libre
Thich Nhat Han
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« Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi. » (Alain)
« Aimer, c'est se donner corps et âme. » (Alfred de Musset)
« Aimer, c'est mourir en soi pour revivre en autrui. » (Honoré d’Urfé)
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"Lorsqu'une personne t'aime sincèrement, elle n'a même pas à te le dire.
Tu le sais simplement par la façon dont elle agit avec toi."
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« Harmonisez vos pensées et vos sentiments avec vos actions.
Le moyen le plus sûr de réaliser votre objectif est d’éliminer tout conflit ou dissonance
entre ce que vous pensez et ce que vous ressentez, et la façon dont vous vivez vos journées ».
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« Seules les pensées lumineuses et les sentiments d’amour désintéressé peuvent créer la beauté. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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« L’homme devient souvent ce qu’il croit être.
Si je continue à me dire que je ne peux pas faire une certaine chose,
il est possible que je puisse finir par devenir vraiment incapable de le faire.
Au contraire, si j’ai la conviction que je peux le faire, je vais sûrement acquérir la capacité de le faire,
même si je ne peux pas l’avoir dès le début »
Mahatma Gandhi
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"Les institutions de la société humaine nous traitent comme les pièces d’une machine. Ils nous assignent des rangs et mettent une pression considérable sur nous pour remplir des rôles définis. Nous avons besoin de quelque chose pour nous aider à rétablir notre humanité perdue et déformée. Nous avons tous des sentiments qui ont été réprimés et qui sont bloqués à l’intérieur de nous. Il y a un cri sans voix au repos dans les profondeurs de notre âme, en attente d’expression. L’art donne voix et forme aux sentiments de l’âme."
Daisaku Ikeda
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"Ne fais pas un obstacle de ce que tu connais à ce que tu pourrais connaître."
Proverbe chamane
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« Se plaindre est toujours la non-acceptation de ce qui est.
Invariablement, cela porte une charge négative inconsciente.
Lorsque vous vous plaignez, vous vous placez en victime.
Laisser la situation ou accepter là ».
Echart Tolle
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"J’ai compté mes années et j´ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent…
Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément. Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien. Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi. Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité. Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés. Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes. Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations. Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang. Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres. Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres. Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence … il y a de moins en moins de friandises dans le paquet… Je veux vivre à côté de gens humains, très humains. qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes,
qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités, qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.
L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine. Je veux m´entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres… des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme. Oui … je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m´apporter. J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste… Je suis sûr qu’elles seront plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent. Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience. J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez… "
« Le temps précieux de la maturité »
Mário Raul de Morais Andrade, (1893 - 1945)
Poète, Romancier, Musicologue Brésilien
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LA RECETTE DU BONHEUR D'APRÈS PICASSO
Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie.
Ceci inclut l'âge, le poids, la taille.Que cela préoccupe seulement le médecin, il est payé pour ça.
Fréquente de préférence des amis joyeux, les pessimistes ne te conviennent pas.
Continue de t'instruire... Apprends sur les ordinateurs, l'artisanat, le jardinage, etc...
Ne laisse pas ton cerveau inoccupé, un mental inutilisé est l'officine du diable.
Et le nom du diable est Alzheimer !
Ris le plus souvent possible, et surtout de toi-même !
Quand viennent les larmes, accepte, souffre et ... continue d'avancer.
Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, ose entreprendre.
Laisse tomber la routine, préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés !
Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l'intérieur.
Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t'entourent.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles que le passé t'a imposées.
Mais, rappelle-toi : l'unique personne qui t'accompagne toute la vie, c'est toi-même.
Sois vivant dans tout ce que tu fais ! Entoure-toi de tout ce que tu aimes :
famille, animaux, souvenirs, musique, plantes, un hobby... tout ce que tu veux...
Ton foyer est ton refuge, mais n'en deviens pas prisonnier.
Ton meilleur capital, la santé.
Profites-en, si elle est bonne ne la détruis pas, si elle ne l'est pas, ne l'abîme pas davantage.
Sors dans la rue, visite une ville ou un pays étranger, mais ne t'attarde pas sur les mauvais souvenirs.
Il y a des êtres qui font d'un soleil une simple tache jaune,
mais il y en a aussi qui font d'une simple tache jaune, un véritable soleil.
Pablo PICASSO
***
À pros de la résilience: L’histoire de la fougère et du bambou – (conte oriental)
C’était un jour tout à fait ordinaire lorsque j’ai décidé de tout laisser tomber…
Un jour, je me suis avoué vaincu… j’ai renoncé à mon travail, à mes relations, et à ma vie. Je suis ensuite allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison pour ne pas m’avouer vaincu? Lui ai-je demandé.
– Regardes autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sorti des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La troisième année, toujours rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La quatrième année, de nouveau, rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sorti de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’on rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de fortifier tes racines? Dit l’ancien, et il continua…
– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
– Ne regrettes jamais un jour de ta vie. Les bons jours t’apporteront du bonheur. Les mauvais jours t’apporteront de l’expérience. Tous deux sont essentiels à la vie, dit l’ancien, et il continua… Le bonheur nous rend doux. Les tentatives nous maintiennent forts. Les peines nous rendent plus humains. Les chutes nous rendent humbles. Le succès nous rend brillants…
Après cette conversation, j’ai quitté la forêt et j’ai écrit cette histoire incroyable. J’espère que ces mots vous aideront à garder la foi et à ne jamais abandonner.
Vous ne devriez renoncer, jamais, en aucun cas!
Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites au problème à quel point VOUS êtes grand.
Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne perdez pas espoir, qui sait, peut-être que vous êtes juste en train de fortifier vos racines.
« La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. »
***
Comment être heureux
Robert Louis Stevenson, 1850-1894
1. Décide d’être heureux. Apprends à trouver du plaisir dans les choses simples.
2. Tire le meilleur parti possible de tes situations.
Nul ne possède tout et tout le monde a une certaine tristesse mêlée aux plaisirs de la vie.
Le secret consiste à rire plus qu’on ne pleure.
3. Sois indulgent avec toi-même. Ne te prends pas trop au sérieux.
Et ne crois pas que tu dois être protégé des malheurs qui frappent les autres.
4. Ne te soucie pas des critiques. Tu ne peux plaire à tout le monde.
5. Fixe tes propres normes et tes propres buts. Sois toi-même et explore tes propres limites.
6. Fais ce que tu aimes faire, mais sans t’endetter.
7. Ne cherche pas les ennuis. Les fardeaux imaginaires sont plus lourds à porter que les vrais.
8. Débarrasse-toi de tes rancœurs. La haine, l’envie et la colère te rongeront de l’intérieur.
9. Multiplie tes intérêts. Si tu ne peux voyager, parcours le monde par tes lectures.
10. Ne te laisse pas terrasser par les regrets. Surmonte tes tristesses et tes erreurs
et ne conserve que les leçons utiles qu’elles t’ont apprises.
11. Fais ce que tu peux pour les gens moins fortunés que toi.
12. Tiens-toi occupé. Quiconque est très occupé n’a pas le temps d’être malheureux.
***
C'est une chose étrange
(Louis Aragon)
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent Ils ont le cœur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent les voix
Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
Il y aura toujours l'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant
C'est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont chez eux
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre...
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
***
Les Yeux d'Elsa
(Louis Aragon)
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa
***
Tu seras un Homme, mon fils
(Rudyard Kipling - 1910)
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
***
Chanson du geôlier
(Jacques Prévert)
Où vas-tu beau geôlier
Avec cette clé tachée de sang
Je vais délivrer celle que j'aime
S'il en est encore temps
Et que j'ai enfermée
Tendrement cruellement
Au plus secret de mon désir
Au plus profond de mon tourment
Dans les mensonges de l'avenir
dans les bêtise des serments
Je veux la délivrer
Je veux quelle soit libre
Et même de m'oublier
Et même de s'en aller
Et même de revenir
Et encore de m'aimer
Où d'en aimer un autre
Si un autre lui plaît
Et si je reste seul
Et elle en allée
Je garderai seulement
Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu'à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l'amour
***
Pour faire le portrait d'un oiseau
(Jacque Prévert)
Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
***
Blaise Cendrars - Moravagine
« L'amour est masochiste. Ces cris, ces plaintes, ces douces alarmes, cet état d'angoisse des amants, cet état d'attente, cette souffrance latente, sous-entendue, à peine exprimée, ces mille inquiétudes au sujet de l'absence de l'être aimé, cette fuite du temps, ces susceptibilités, ces sautes d'humeur, ces rêvasseries, ces enfantillages, cette torture morale où la vanité et l'amour-propre sont en jeu, l'honneur, l'éducation, la pudeur, ces hauts et ces bas du tonus nerveux, ces écarts de l'imagination, ce fétichisme, cette précision cruelle des sens qui fouaillent et qui fouillent, cette chute, cette prostration, cette abdication, cet avilissement, cette perte et cette reprise perpétuelle de la personnalité, ces bégaiements, ces mots, ces phrases, cet emploi du diminutif, cette familiarité, ces hésitations dans les attouchements, ce tremblement épileptique, ces rechutes successives et multipliées, cette passion de plus en plus troublée, orageuse et dont les ravages vont progressant, jusqu'à la complète inhibition, la complète annihilation de l'âme, jusqu'à l'atonie des sens, jusqu'à l'épuisement de la moelle, au vide du cerveau, jusqu'à la sécheresse du cœur, ce besoin d'anéantissement, de destruction, de mutilation, ce besoin d'effusion, d'adoration, de mysticisme, cet inassouvissement qui a recours à l'hyperirritabilité des muqueuses, aux errances du goût, aux désordres vaso-moteurs ou périphériques et qui fait appel à la jalousie et à la vengeance, aux crimes, aux mensonges, aux trahisons, cette idolâtrie, cette mélancolie incurable, cette apathie, cette profonde misère morale, ce doute définitif et navrant, ce désespoir, tous ces stigmates ne sont-ils point les symptômes mêmes de l'amour d'après lesquels on peut diagnostiquer, puis tracer d'une main sûre le tableau clinique du masochisme ? »
***
Mon rêve familier
(Paul Verlaine)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
***
Enivrez-vous
(Charles Baudelaire)
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question.
Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé,
dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue,
demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit,
à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ;
et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer !
Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
***
L'invitation au voyage
(Charles Baudelaire)
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
***
La vie intérieure
(Charles Baudelaire)
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
***
L'homme et la mer
(Charles Baudelaire)
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cour
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
***
Demain dès l'aube
(Victor Hugo)
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
***
La conscience
(Victor Hugo)
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
***
Le bateau ivre
(Arthur RIMBAUD)
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
***
Exposez-vous à vos peurs les plus profondes
et après cela, la peur ne pourra plus vous atteindre.
Jim Morrisson
***
Il faut d’abord savoir ce que l’on veut,
il faut ensuite avoir le courage de le dire,
il faut enfin l’énergie de le faire.
Georges Clémenceau
***
Le lac - Alphonse de Lamartine
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit :
Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
***
Le papillon - Alphonse de LAMARTINE
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encore, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
***
"Un philosophe est un homme qui ne cesse pas de vivre, de voir, d'entendre, de soupçonner,
d'espérer, de rêver des choses extraordinaires ; à qui ses propres pensées semblent venir du dehors,
d'en haut ou d'en bas, comme des événements ou des coups de foudre à lui destinés.
Peut-être est-il lui-même un orage gonflé de nouvelles foudres,
un homme fatal toujours environné de grondements, de roulements de tonnerre,
d'abîmes béants et de sinistres présages."
Par-delà le bien et le mal
Friedrich Nietzsche
***
Vieux proverbe irlandais
Prends le temps de travailler, c'est le prix du succès. Prends le temps de penser, c'est la source du pouvoir. Prends le temps de jouer, c'est le secret de la jeunesse. Prends le temps de lire, c'est la source de la sagesse. Prends le temps d'être aimable, c'est la route du bonheur. Prends le temps de rêver, c'est la manière d'accrocher son chariot à une étoile. Prends le temps de donner, c'est une journée trop courte pour être égoïste. Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme. Prends le temps de prier, c'est la force de l'homme. Prends le temps d'aimer et d'être aimé, c'est la grâce de Dieu. Prends le temps d'être charitable c'est la clef du Paradis.
***
Le miroir
(Zundel)
Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir. Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable, mais ce n'est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même. Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir, vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir. Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même, c'est une vie qui s'accomplit dans un regard vers l'autre.
Dès que le regard revient vers soi, tout l'émerveillement reflue et devient impossible. Quand on s'émerveille, c'est qu'on ne se regarde pas. Quand on prie, c'est qu'on est tourné vers un autre ; quand on aime vraiment, c'est qu'on est enraciné dans l'intimité d'un être aimé. Il est donc absolument impossible de se voir dans un miroir autrement que comme une caricature si l'on prétendait y trouver son secret.
La vie profonde échappe à la réflexion du miroir ; elle ne peut se connaître que dans un autre et pour lui. Quand vous vous oubliez parce que vous êtes devant un paysage qui vous ravit, ou devant une oeuvre d'art qui vous coupe le souffle, ou devant une pensée qui vous illumine, ou devant un sourire d'enfant qui vous émeut, vous sentez bien que vous existez, et c'est même à ces moments-là que votre existence prend tout son relief, mais vous le sentez d'autant plus fort que justement l'événement vous détourne de vous-même. C'est parce que vous ne vous regardez pas que vous vous voyez réellement et spirituellement, en regardant l'autre et en vous perdant en lui. C'est cela le miracle de la connaissance authentique. Dans le mouvement de libération où nous sortons de nous-mêmes, où nous sommes suspendus à un autre, nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence...
Dans ce regard vers l'autre, nous naissons à nous-mêmes.
***
« Je me sens triste ! » dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle.
« Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive. »
Une autre vague lui répondit : « Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce
que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature. »
« Ne suis-je donc pas une vague ? »
« La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau. »
« L'eau ? »
« Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau,
tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra. »
Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important.
Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses
en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être.
Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà,
et se cause les plus inutiles soucis.
Sagesse Zen
***
"Bien que cela puisse donner cette impression, votre âme n’est pas séparée de vous. En vérité, elle est votre véritable existence. Nous sommes tout simplement l’ombre de tout ce que nous sommes et il est si facile d’oublier qui nous sommes, d’où nous venons et ce que nous pouvons être. Parfois, nous avons juste besoin d’un petit rappel. Vous êtes exactement où vous êtes censé être. Peu importe les circonstances, peu importe le trajet que vous avez emprunté pour en arriver là où vous êtes en ce moment présent. Les choix, les résultats, les chemins que vous avez pu prendre et ne pas prendre. Votre âme veut que vous sachiez que tout arrive pour une raison, et rien ne se passe par hasard. Ayez confiance, tout va bien se passer. L’estime de soi est mesurée par vous, et vous seul. Si vous cherchez constamment en dehors de vous l’approbation et la validation, vous ne serez jamais heureux. Nous sommes tous différents et nous percevons tous les choses de différentes manières, mais votre réputation n’est pas quelque chose que vous pouvez vraiment contrôler. Votre réputation n’est pas vraiment entre vos mains, alors arrêtez d’essayer de satisfaire tout le monde autour de vous et commencez à vous plaire. Débarrassez-vous de vos peurs. Il y a seulement deux vérités dans tout l’univers, la première est l’amour et la seconde est la peur. Dans une égale opposition l’une de l’autre. Pour rester dans un état d’amour vrai et pur, l’essence de l’existence et de la vie elle-même, on ne doit pas être dirigé par la peur. Lorsque les temps sont durs, changez votre façon de voir les choses. Toutes les émotions d’inquiétude, les conflits, la culpabilité, les regrets et la tristesse viennent du fait que vous ne vivez pas dans le moment présent. C’est seulement en vivant pleinement l’instant présent que nous pouvons modifier notre point de vue et comprendre que les incidents de la vie sur une grande échelle sont mineurs. Ne vous attardez pas sur le passé et ne rêvez pas de l’avenir. Trouvez votre passion et agissez. Le prochain moment de votre vie n’est pas plus important que l’instant présent. Réalisez aujourd’hui votre rêve de demain, et comprenez que vos actions passées étaient destinées à vous aider à apprendre et évoluer. Alors laissez-les partir, laissez-les être et appréciez tout ce que vous avez en ce moment. Le moment présent est le seul qui vous soit promis. À partir de maintenant, votre vie pourrait s’arrêter en un instant. Au lieu de vous préoccuper des moments à venir ou de perdre le sommeil à cause des moments passés, aimez et vivez vraiment l’instant présent. Ce n’est que temporaire. Si vous êtes dans un mauvais endroit, ce n’est que temporaire. Si vous êtes dans un bon endroit, c’est probablement aussi temporaire. Les choses ne durent pas dans la vie. L’univers est en constante évolution et nous aussi. Tout dans cet instant est éphémère. Ne vous y habituez pas. Vous avez ce qu’il faut. Tout ce dont vous avez besoin est déjà en vous. Apprenez à vous connaître, à vous asseoir avec vous-même et à vous comprendre. Tout ce dont vous avez besoin, votre force, le courage, la compassion et l’amour, tout existe à l’intérieur. Vous avez le choix, prenez ce dont vous avez besoin et faites-le ressortir dans le monde. Et toutes les compétences, tous les talents, et toute la motivation dont vous avez besoin pour réussir sont déjà en vous. Vous devez croire en vous et faire votre maximum pour arriver là où vous voulez être. Vous avez déjà tous les outils nécessaires. Vous n’avez pas besoin de changer. Si vous voulez changer, changez ! Mais comprenez que vous n’avez pas réellement besoin de changer quelque chose chez vous. Vous êtes assez bien et assez intelligent comme vous êtes. Ne laissez personne vous dire que vous devez changez qui vous êtes. Acceptez votre destin. Comprenez que vous ne pouvez pas contrôler la moindre petite chose dans la vie. Relâchez le contrôle. N’essayez pas de tout commander autour de vous. Laissez l’univers faire ce qu’il va faire. Lorsque vous arrêterez d’essayer de tout contrôler, vous irez tellement mieux. Relâchez votre besoin de contrôle. Penser que vous pouvez avoir le contrôle sur les résultats de votre vie est une illusion créée par vous-même. Nous ne connaissons pas ce que l’avenir nous réserve et nous ne pouvons pas percevoir et comprendre les conséquences de chaque action et réaction, nous devons donc aimer sans attachement, et vivre sans attente et sans jugement. Acceptez : En vous mettant dans un état d’acceptation, de l’acceptation de tout ce qui est bon et mauvais. Vous vous libérerez de votre besoin de contrôle, vous vous libérerez de vos peurs et vous relâcherez vos attentes afin de pouvoir vivre dans le moment présent. Sans l’acceptation, rien ne peut prospérer. Il s’agit de la vraie prière, ne pas demander ce que vous voulez, les désirs de votre cœur, mais accepter toutes les bénédictions de la vie et être reconnaissant pour tout en retour. Un cycle d’amour qui continue à grandir. Souvenez-vous d’où vous venez. Lorsque vous connaissez le début, vous connaîtrez la fin. Lorsque nous comprenons que notre conscience est éternelle, nous comprenons qu’en réalité nous sommes de l’énergie. Une énergie, une âme, une conscience qui évolue, apprend et grandit constamment. Chaque incarnation apporte de nouvelles leçons, et de nouvelles expériences. Nous provenons de l’énergie et nous redeviendrons énergie. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul. Vous n’êtes jamais seul. Il y aura toujours quelqu’un pour vous. Et même si vous êtes coincé sur une île déserte, il y aura toujours vous. On dit qu’Albert Einstein croyait qu’il y avait effectivement une réalité alternative ou un autre monde, au-delà de notre propre vision. Étant donné que les yeux physiques étaient seulement capables de visualiser le spectre 3D dans un nombre limité de couleurs. Ce qui est au-delà du voile de notre physique est l’énergie. L’immense énergie, parfois, vous pouvez la ressentir, d’autres fois, vous pouvez ramasser de légères irrégularités. Nous ne sommes jamais vraiment seuls. Vous êtes toujours entouré par l’invisible, et si vous choisissez d’appeler, croyez-moi, vous pourriez être surpris par la réponse."
***
Bien faire ce que l'on fait
Martin Luther King
De toutes parts, nous sommes appelés à travailler sans repos afin d'exceller dans notre carrière. Tout le monde n'est pas fait pour un travail spécialisé ; moins encore parviennent aux hauteurs du génie dans les arts et les sciences ; beaucoup sont appelés à être travailleurs dans les usines, les champs et les rues.
Mais il n'y a pas de travail insignifiant. Tout travail qui aide l'humanité a de la dignité et de l'importance. Il doit donc être entrepris avec une perfection qui ne recule pas devant la peine. Celui qui est appelé à être balayeur de rues doit balayer comme Michel-Ange peignait ou comme Beethoven composait, ou comme Shakespeare écrivait. Il doit balayer les rues si parfaitement que les hôtes des cieux et de la terre s'arrêteront pour dire : "Ici vécut un grand balayeur de rues qui fit bien son travail."
C'est ce que voulait dire Douglas Mallock quand il écrivait : "Si tu ne peux être pin au sommet du coteau, Sois broussaille dans la vallée. Mais sois la meilleure petite broussaille au bord du ruisseau. Sois buisson, si tu ne peux être arbre.
Si tu ne peux être route, sois sentier ; Si tu ne peux être soleil, sois étoile ;
Ce n'est point par la taille que tu vaincras ; Sois le meilleur, quoi que tu sois."
Examinez-vous sérieusement afin de découvrir ce pour quoi vous êtes faits, et alors donnez-vous avec passion à son exécution. Ce programme clair conduit à la réalisation de soi dans la longueur d'une vie d'homme.
***
A méditer
Il reconnait que la fille n'a pas changé, elle est restée la même comme à leur début,
Elle a gardé sa même gentillesse, sa même droiture, sa même passion...
« Elle est magnifique, mais je n'y arrive plus... Mon cœur a du mal à lui donner de l'affection... Je ne comprends pas pourquoi »
L'ami de son père était quelqu'un d'ouvert et bon vivant,
Quand il est arrivé, il l'a trouvé en train d'arroser son jardin,
Avant je l'aimais énormément, mais maintenant, je n'y arrive plus...
Elle commence à sentir que je m'éloigne, et c'est une fille formidable »
Puis il a fait un deuxième trou...Puis une plus grande ouverture. Et une autre...
Alors au lieu que l'amour et l'affection partent dans une seule direction,
et pour la seule personne qui est censée recevoir nos nobles sentiments...
parfois avec les collègues au travail, parfois avec les camarades de classe,
***
"Ai-je offert la paix aujourd'hui ? Est ce que j'ai apporté un sourire au visage de quelqu'un ?
Est ce que j'ai dit des mots de guérisons ? Ai-je laissé aller ma colère et mon ressentiment ?
Est ce que j'ai pardonné ? Est ce que j'ai aimé ? Ce sont de vraies questions.
Je dois faire confiance que le peu d'amour que je sème maintenant
portera beaucoup de fruits, ici dans ce monde et la vie à venir"
***
"Il y a un moment où tu dois arrêter de traverser des océans pour des personnes
qui ne sauteraient même pas par dessus une flaque d'eau pour toi."
***
"J'aime écouter non pas les mots, j'aime écouter les regards,
les gestes. J'aime écouter l'âme des gens."
***
"Je ne résous pas mes problèmes, Je résous mes pensées. Alors, mes problèmes se résolvent."
***
"Le fantastique est un genre littéraire que l'on peut décrire
comme l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit,
autrement dit l’apparition de faits inexpliqués mais
théoriquement explicables dans un contexte connu du lecteur,
ressemblant au merveilleux mais différent tout de même..."
Wikipedia
"Un bon récit d'horreur vous atteindra au centre même
de VOTRE vie et trouvera la porte secrète de la pièce
que vous croyiez être le seul à connaître."
Stephen King
"Un livre doit être la hache qui fend la mer gelée en nous"
Kafka
"Aussi longtemps que des phares de la pensée humaine
prétendront au monopole de la lumière, il ne saurait y
avoir que des successions d'éclairs de lumière et de ténèbres,
de foi et de désillusion, d'excès dans la croyance
et dans la démystification, de fanatisme et de retrait,
de croisades sanguinaires suivies d'une haine du mot même de foi,
de dévouement total puis de nausée totale,
le genre d'amoralisme qui vient d'une morale trop rigide,
puis à nouveau le genre de morale rigide qui procède d'un excès d'amoralisme."
Romain Gary
"Le réel est apparence ;
et autre chose existe,
qui n'est pas apparence
et ne s'appelle pas toujours Dieu."
André Malraux
"Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines.
Ce sentiment tient à la fragilité de notre nature,
à une conformité secrète entre ces monuments détruits
et la rapidité de notre existence."
François René de Chateaubriand.
"Est-ce que je crois aux fantômes? Non, mais j'en ai peur."
Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand
"Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille,
un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe
et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires."
Jean Ray
"Tous les hommes par nature désirent savoir"
Aristote
"L'insolite est inséparable de l'amour,
il préside à sa révélation..."
André Breton
"Croyez-vous aux fantômes? Pour ma part, je n'aime pas ce
monde-là où règne ce que certains nomment notre corps astral."
Julien Green
"Ne sommes-nous pas, comme le fond des mers,
peuplés de monstres insolites ?"
Henri Bosco
"Quand on ne croit plus au Paradis,
on commence à croire au spiritisme."
"Les livres nous obligent à perdre notre temps
d'une manière intelligente."
Mircea Eliade
"Une maison n'est jamais tranquille dans l'obscurité
pour ceux qui écoutent intensément. Les fantômes ont
été créés quand le premier homme s'éveilla dans la nuit."
Sir James Matthew Barrie
"Ah! que la vie serait belle et notre misère supportable,
si nous nous contentions des maux réels sans prêter l'oreille
aux fantômes et aux monstres de notre esprit."
André Gide
"La science, la morale, l'histoire se passent très bien de Dieu.
Ce sont les hommes qui ne s'en passent pas."
Jean d'Ormesson
"Puis les temps sont venus les tombes se sont ouvertes
Les fantômes des Esclaves toujours frémissants
Se sont dressés en criant "SUS AUX TUDESQUES"
Nous l'armée invisible aux cris éblouissants."
Guillaume Apollinaire
« On a peur, on s'imagine avoir peur.
La peur est une fantasmagorie du démon. »
Georges Bernanos
LE POETE ET LE FANTOME (Jules Massenet)
Le poète : Qui donc es-tu, forme légère
Que devant moi je vois toujours ?
Le fantôme : Je n'appartiens plus à la terre.
Je suis l'ombre de tes amours.
Ils sont bien morts les anciens charmes.
Et je ris du temps où j'aimais.
Le fantôme : Je suis le spectre de tes larmes,
Rappelle-toi quand tu pleurais.
Le poète : Oui, j'ai souffert de durs martyres :
L'oubli seul a séché mes yeux.
Le fantôme : Je suis l'âme de tes sourires :
Rappelle-toi les jours heureux.
Le poète : J'ai dû rêver toutes ces choses,
Ce vain songe s'en est allé...
Le fantôme : Oseras-tu nier les roses
Parce qu'avril s'est envolé?
Le poète : Fantôme ailé de ma maîtresse,
Reprends ton vol et laisse-moi !
Le fantôme : Je suis l'âme de ta jeunesse,
Rappelle-toi, rappelle-toi...
Le poète : Ainsi, jadis, en ma demeure,
L'amour descendit du ciel bleu !
Le fantôme : Si vite qu'en ait passé l'heure,
Tu fus aimé, rends grâce à Dieu !
Le poète : Oh ! ma jeunesse, êtes-vous morte...
Le poète : Fantôme ailé de ma maîtresse,
Où sont les jours où l'on s'aimait?
Le fantôme : Je suis celui qui les rapporte,
Reviens vers moi : Dieu le permet.
Le poète : O, Fantôme qui me réclame,
D'où donc peux-tu me revenir?
Le fantôme: J'ai ma demeure dans ton âme.
Ami, je suis le souvenir...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) Le Pâtre de la nuit
De qui surveillait-il les troupeaux ? On ne sait.
Mais, chaque soir, à l'heure où le soleil baissait,
Sur le Roc-Trévézel on le voyait paraître,
Debout, dans l'attitude immobile d'un prêtre
En oraison devant l'Esprit de ce haut-lieu...
Le couchant s'éteignait dans le firmament bleu
Et les ombres des monts, en nappes déroulées
Du front chauve des cairns au sein vert des vallées,
S'épandaient comme un fleuve aux larges eaux,
sans bruit Que buvait cette mer de ténèbres - la nuit.
Alors, tandis qu'épars sur les gazons des pentes
Erraient les boucs lascifs et les chèvres grimpantes,
Lui, l'homme, il entonnait, pour se sentir moins seul,
Quelque chant qu'un aïeul apprit à son aïeul.
L'air en était si pur, si fervent et si tendre
Que les tourbiers du Yeun s'attardaient à l'entendre,
Heureux de respirer dans l'espace muet
Le peu de songe humain qu'il y perpétuait.
Or, un soir, la complainte à peine commencée
Suspendit tout d'un coup son vol, l'aile cassée
Un silence panique enveloppa les cieux ;
Ressaisis par la peur primitive, anxieux
De cet abîme noir, sans vie et sans haleine,
Ce fut en vain que les chemineurs de la plaine
Réclamèrent aux monts les accents du chanteur.
Il se tenait toujours debout sur la hauteur,
Mais l'âme indifférente aux êtres comme aux choses.
Et sa voix gisait morte entre ses lèvres closes.
On raconta plus tard que, rêveur éveillé,
La nuit, ô pâtre élu, t'avait émerveillé
En laissant à tes yeux choir ses ultimes voiles...
Tu fus celui qui, le premier, vit les étoiles
Décrocher des arceaux du ciel leurs lampes d'or
Et dans l'éther béant monter, monter encor,
Sans fin, - tel un cortège innombrable de vierges
Allant à quelque autel d'en-haut vouer leurs cierges
Par delà des azurs insoupçonnés d'en bas.
Une immense harmonie accompagnait leurs pas,
Selon les lois d'un rythme inconnu de la terre...
Ainsi te fut, dit-on, révélé le mystère
Dont nul autre avant toi n'avait été troublé :
Le vide universel s'était soudain peuplé,
Les mondes en chantant traversaient l'étendue.
Et, devant leur chanson, la tienne s'était tue.
***
"Tous les éléments de la Nature contiennent tous les pouvoirs de la Nature. Tout est fait d'une substance invisible."
Ralph W. Emerson
"Albert Einstein fut le premier à choquer le monde scientifique en déclarant que la substance et la matière sont transformables. Il affirmait que les mondes tangible et intangible se composent de la même énergie, du même éther ou de la même substance. Il déclarait que les royaumes visible et invisible sont relatifs, transformables et interchangeables."
Catherine Ponder
« La phrase: « je ne peux pas » est la force de négation la plus puissante de la psyché humaine »
Paul R.Scheele
"Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête, et juste. Ni d'être sage, honnête, et juste sans être heureux."
Epicure
"L'égoïste n'est pas celui qui vit comme il lui plaît, c'est celui qui demande aux autres de vivre comme il lui plaît ;
l'altruiste est celui qui laisse les autres vivre leur vie, sans intervenir."
Oscar Wilde
"La personne la plus influente vous parlant à longueur de journée, c'est vous. Donc, vous avez avantage à être très prudent à propos de ce que vous vous dites"
Zig Ziglar
« Vous devez croire en vous, même si vous êtes seul à le penser. C’est ce qui fera de vous un gagnant. » - Venus Williams
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas".- Proverbe Cree ( Sagesse Amériendienne)
"Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être". - Goethe
« Tôt ou tard, ceux qui gagnent sont ceux qui s’en croient capable » - Richard Bach
"La clé d’une vie passionnante, c’est de faire confiance à l’énergie qui nous habite et de la suivre". - Shakti Gawain
"On ne peut vivre qu’en dominant ses peurs, pas en refusant le risque d’avoir peur". - Nicolas Hulot
"Ce que nous faisons pour nous-mêmes meurt avec nous. Ce que nous faisons pour les autres et le monde demeure et est immortel". - Albert Pine
"L'univers n'est pas là pour vous punir ou vous bénir. L'univers répond à l'attitude vibrationnelle que vous émettez. Plus vous êtes joyeux , plus le flux de bien-être vient à vous". - Abraham
"La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison ; elle paralyse le cœur et l'esprit". - Antoine de Rivarol
"Ce que l'on crée en soi se reflète toujours à l'extérieur de soi. C'est là la loi de l'univers". - Shakti Gawain
"Les miracles commencent à se produire lorsque nous investissons autant d’énergie dans nos rêves que dans nos peurs". - Richard Wilkins
« Ce n’est pas assez de faire des pas qui doivent un jour conduire au but; chaque pas doit être en lui même un but en même temps qu’il vous porte en avant » - Goethe
"Il suffit d’aimer fortement quelque chose, la musique, le soleil ou un petit enfant, pour entendre l’appel divin, pour que la grâce abonde". - Ramakrishna
"J'admire ceux qui peuvent sourire dans l'adversité, qui peuvent se fortifier dans la détresse et qui s'enhardissent face à la critique". - Thomas Paine
"Préoccupez-vous davantage de votre caractère que de votre réputation, car votre caractère représente ce que vous êtes vraiment, tandis que votre réputation n'est que ce que les autres pensent de vous". - John Wooden
"L'esprit n'a pas de limites, sauf celles qu'on lui prête". - Napoléon Hill
"C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante". - Paulo Coelho
"C'est dur d'échouer, mais c'est pire de n'avoir jamais essayé de réussir. Dans cette vie, on n'obtient rien sans effort". - Theodore Roosevelt
"Il devient indispensable que l'humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé". - Albert Einstein
"Méfies-toi des pensées négatives, car elles s’attaquent au corps et à l’esprit. Elles sont les premiers symptômes du mal. Guéris ton esprit si tu veux guérir ton corps". - Dugpa Rimpoché
"Pour changer l'avenir, il n'y a qu'à changer le présent. Et le vrai avenir commence par un engagement triomphal dans le présent". - Stuart Avery Gold
"Nous ne sommes pas des créatures simplement biologiques, le résultat d'un hasard de procédés chimiques... Nous sommes des créations de la divinité, les produits du divin, les Individuations de Dieu. Nous sommes des Expressions singulières de la singularité, éléments essentiels de l'Essence de la vie elle-même". - Neale Donald Walsh
''Il n'y a qu'une seule chose qui puisse rendre un rêve impossible... c'est la peur d'échouer.' - Paulo Coelho
"C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble". - Montaigne
"Il n'existe qu'une seule bénédiction, source et fondement de la béatitude: la confiance en soi". - Sénèque
"Pour mettre de l’ordre dans le monde, nous devons d’abord mettre de l’ordre dans la nation ; pour mettre de l’ordre dans la nation, nous devons mettre de l’ordre dans la famille ; pour mettre de l’ordre dans la famille, nous devons cultiver notre vie personnelle ; et pour cultiver notre vie personnelle, nous devons d’abord réparer nos coeurs et notre esprit". - Confucius
"Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir". - Confucius
"Là où sont tes pensées, tu es. Veille à ce que tes pensées soient bien là où tu veux être". - Rabbi Nachman
«Les être humains préfèrent souvent aller à leur perte plutôt que de changer leurs habitudes». - Léon Tolstoï
"Le hasard n'existe pas, tout a une cause et une raison d'être". - Ostad Elahi
"S'inquiéter ne fait pas disparaître les problèmes de demain et nous prive de notre force aujourd'hui". - Mary Engelbreit
« La vie peut devenir difficile comme elle peut devenir facile à tout moment. Tout dépend de la manière dont tu t'adaptes à la vie. » - Morarji Desai
"La bonté en parole amène la confiance... La bonté en pensée amène la profondeur... La bonté en donnant amène l'amour". - Lao Tseu
"Si vous croyez que vous aurez toujours tout ce dont vous avez besoin, il en sera ainsi dans votre vie… Si votre foi est axée sur le manque, vos besoins ne seront jamais comblés. Votre monde est simplement le reflet de votre foi". - John Randolph Price
« Tout est changement, tout évolue, tout est en devenir, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n'est pas encore. » - Epictète
"Les Pensées Positives détruiront les pensées négatives aussi certainement que la lumière détruit l'obscurité, et le résultat sera tout aussi efficace". - Charles F. Haanel
"L'extraordinaire nous attire un instant, la Simplicité nous retient plus longtemps, parce que c'est en elle seule que réside l'essentiel". - Garry Winogrand
"Un homme doit choisir. En cela réside sa force : le pouvoir de ses décisions".
- Paulo Coelho
"Soit un libre penseur, soit un grand observateur, soit une personne concentré, réflective et objective, utilise la force de ton Esprit pour comprendre le monde dans lequel tu vis et soit compatissant envers les personnes ignorantes et enseignent leur la voie de l'Esprit". - Melki Rish
"Ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé, fondé sur nos pensées et fait de nos pensées". - Bouddah
"Qu’est-ce qu’apprendre à être, sinon apprendre à changer, à rompre courageusement avec le confort et le conformisme où l’on était installé comme chez soi ? Apprendre vraiment, c’est toujours désapprendre, pour rompre avec ce qui nous bloque, nous enferme et nous aliène". - Olivier Reboul
"La vie n'est supportable que lorsque le corps et l'âme vivent en parfaite harmonie, qu'il existe un équilibre naturel entre eux, et qu'ils ont, l'un pour l'autre, un respect réciproque". - David H Lawrence
"Tu as deux choix dans la vie : Vivre dans le positif ou vivre dans le négatif. Tous les choix découle de ces contrastes". - Sophia
"Les choses sont dynamiques et vivantes alors que nos concepts sont statiques". - Thich Nhat Hanh
"Nous pouvons transformer toute notre vie et l'attitude des gens qui nous entourent simplement en nous transformant nous-mêmes". - Rudolf Dreikurs
"Vous êtes conscience, énergie, vibration, électricité, source d'énergie et créateur. Vous êtes à la fine pointe de la pensée. Vous êtes des plus précis et actif pour faire venir à vous et utiliser l'Énergie qui crée les mondes, qui existe partout dans cet univers en perpétuelle évolution et en éternel devenir". - Abraham
"Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs". - Daniel Defoe
"En l'absence d'émotion négative — et donc lorsque vous consentez à l'alignement complet et à la communication avec l'Énergie Source — votre corps physique peut reconquérir son équilibre et se remettre de tout déséquilibre. Et une fois que l'équilibre est rétabli, il est facile de le conserver avec des pensées constantes de bien-être". - Abraham
"Le monde des formes que vous voyez avec vos yeux est une Image extérieure; cette image est construite d'information, de pensée, et d'imagination qui provient de l'intérieur de l'Esprit Universel". - Sophia Maria
"Rendez grâce au Divin en vous afin que vous puissiez étendre cet amour toujours plus loin dans un cercle grandissant de joie". - Doreen Virtue
"Voir le monde dans un grain de sable, et un ciel dans une fleur des champs, tenir l’infini dans le creux de sa main et l’éternité dans une heure". - William Blake
"Tout ce qui compose l'univers est fait d'atome; quand vous regarder son cœur; il émet de l'énergie, de la lumière pure, ce que la science appelle de la radioactivité". - Anoïm
"C’est dans vos moments de décision que votre destinée prend forme". - Anthony Robbins
"Aujourd'hui, on ne prend plus le temps. C'est le temps qui nous prend. On passe son temps à chercher du temps. On passe le temps à fuir le temps". - Patrice Pluyette
"Lorsque quelqu’un te blesse, tu devrais l’écrire sur le sable afin que le vent l’efface de ta mémoire mais lorsque quelqu’un fait quelque chose de bon pour toi, tu dois l’écrire sur la pierre afin que le vent ne l’efface jamais." - Proverbe Touareg
"Il y a une Source spirituelle qui compose l'univers; cette Source est Esprit; elle est intelligence, conscience, imagination, volonté, intention, action et amour". - Markurios
"Le problème de l'homme ce n'est pas son mental; c'est plutôt de ne pas savoir l'utiliser positivement". - Sophia Raja
"Chaque être contient en lui-même la totalité du monde intelligible. Par conséquent, tout est partout. Chacun est cette totalité et la totalité est chacun. L’homme tel qu’il est maintenant a cessé d’être le tout. Mais lorsqu’il cesse d’être une personne séparée, il s’élève et pénètre la totalité du monde". - Plotin
"Un aveugle qui ouvre ses yeux, et qui voit, ne va pas les refermer et se dire qu'il n'a rien vu. Si tu regardes et vois tes illusions, tu ne peux plus y croire". - Betty
« Ce qui pollue l’esprit c’est la négativité, ce que l’on peut s’autoriser c’est la neutralité » - Patanjali
« Travaillez sur vous-même, et votre monde se portera mieux ; cela est une certitude ! » - Ashtar Sheran
« Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes. » - Chef Indien Seattle
"Pour profiter d'une bonne santé, pour apporter le vrai bonheur à sa famille, pour apporter la paix à tous, il faut premièrement discipline et contrôler son propre esprit. Si un homme peut contrôler son esprit il peut trouver la voie de l'illumination, et toute la sagesse et la vertu viendra naturellement à lui". - Bouddha
"Tout ce que tu veux faire, tout but que tu cherche à atteindre, motive-toi à en faire juste un petit peu plus, juste un degré de plus. Et plus souvent qu'autrement, cette attitude de « un degré de plus » se traduira par un succès énorme dans ta vie". - Prakah Iyer
"Nous sommes façonnés par nos pensées ; Nous devenons ce que nous pensons. Quand l'esprit est pur, la joie suit comme une ombre qui ne nous quitte jamais". - Bouddha
"Commencer à faire ce que vous voulez faire maintenant. Nous ne vivons pas dans l'éternité. Nous avons seulement ce moment, pétillant comme une étoile dans notre main... fondant comme un flocon de neige. Utilisons-le maintenant avant qu'il ne soit trop tard. » - Marie Beyon Ray
"La pensée est énergie. La pensée active est énergie active ; la pensée concentré est une énergie concentrée. La pensée concentrée sur un objectif précis développe de la puissance". - Charles F Haanel
"Chacun de nous est censée avoir un caractère à soi, et être ce qu'aucun autre peut être exactement et ne faire ce qu'aucun autre peut faire exactement comme nous". - William Ellery Channing
"Ne Jamais Arrêtez d'essayer de nouvelles choses. Vous pourriez être étonné des résultats! Et n'oubliez Jamais que vous Pouvez Réalisez de belles choses que vous ne pourriez même pas imaginer". - Eric P
"Pensée positivement vous permettra de tout faire mieux que pensée négativement". - Zig Ziglar
"Savoir n'est pas suffisant - Nous devons appliquer... Être prêt n'est pas assez - Nous devons agir".
- Leonardo da Vinci
"Il n'y a aucune contrainte sur l'esprit humain, il n'y a pas de murs autour de l'esprit humain, il n'y a pas d'obstacle à nos progrès sauf ceux que nous érigeons nous-mêmes". - Ronald Reagan
"Toute personne qui cesse d'apprendre est vieille, que ce soit à vingt ou quatre-vingts ans. Toute personne qui continue à apprendre reste jeune. La plus grande chose dans la vie est de garder votre esprit jeune". - Henry Ford
"Plutôt que d'essayer de surveiller vos pensées, nous vous encourageons à prêter simplement attention à l’état dans lequel vous vous sentez. Car si vous deviez choisir une pensée qui n'est pas en harmonie avec la manière dont votre Être Intérieur plus vaste, plus ancien, plus sage, plus aimant, voit les choses, vous sentiriez la dissonance, et alors vous pourriez facilement rediriger votre pensée vers quelque chose qui permet de vous sentir mieux, quelque chose qui vous sert mieux". - Abraham
"On attire des ondes de pensée en accord avec la nature de nos pensées dominantes dans notre propre esprit - de par notre attitude mentale". - William Walker Atkinson
«On obtient le bonheur dans la mesure où on ne l’attend que de soi» – Marcel Jouhandeau
"Votre point de vue est toujours limité par vos connaissances. Développez vos connaissances et vous transformerez votre esprit." - Bruce H. Lipton
"Nous sommes à notre meilleur et nous sommes plus heureux, lorsque nous sommes pleinement engagés dans un travail que nous aimons, sur le chemin vers le but que nous avons mis en place pour nous-mêmes. Il donne un sens à notre temps libre et le confort dans notre sommeil. Il rend tout le reste dans la vie si merveilleux et tellement intéressant." - Earl Nightingale
"Chaque grand rêve commence par un rêveur. Rappelez-vous toujours, vous avez en vous la force, la patience et la passion pour atteindre les étoiles changer le monde". ? Harriet Tubman
"Nous reconnaissons que l'esprit, qui est un champ énergétique de la pensée que vous pouvez lire avec des fils EEG sur votre cerveau ou avec un nouveau procédé appelé magnétoencéphalographie (MEG), qui lit le champ magnétique sans même toucher le corps. Alors il dit essentiellement que, lorsque vous pensez avec votre cerveau, vous émettez des champs (magnétiques). - Bruce Lipton
"Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n'a de pouvoir sur les circonstances mais chacun en a sur ses choix" - Éric-Emmanuel Schmitt
"Si vous n'êtes pas prêt à risquer l'insolite, vous devrez vous contenter de l'ordinaire". - Jim Rohn
«Le bonheur, souvent, se construit au détriment de quelqu’un, et ce n’est plus le bonheur. Le vrai bonheur est de mettre son bonheur dans le bonheur d’un autre» - Jacques De Bourbon Busset
"Vous pouvez avoir raison sur tel ou tel sujet, mais lorsque vous tentez d'imposer vos arguments à quelqu'un qui n'est pas d'accord, raison ou pas, cela ne fait que provoquer davantage d'opposition. Autrement dit, aucun consentement réel à ce que vous voulez ne peut se produire tant que vous n'arrêtez pas de forcer. - Abraham
"Un bon caractère n'est pas formée en une semaine ou un mois. Il est créé peu à peu, jour après jour. De long et patient effort est nécessaire pour développer un bon caractère". - Héraclite
Les opportunités sont comme les levers de soleil. Si vous attendez trop longtemps, vous les manquez. - William Arthur Ward
"Il faut du courage pour grandir et devenir qui vous êtes vraiment". - E. Cummings