Vois-tu, je ne demande pas grand chose à la vie
Si ce n'est sur le sol, tracer un cercle d'amis
Sais-tu que je ne demande guère plus à la nuit
L'étreinte de ton corps, contre moi, me suffit
Sens-tu que je suis douce clarté, rêve et émotion
Dans mon cercle magique je protégerai ton nom
Mais dans mon coeur je te répèterai à l'infini
Dessinant tes courbes jusqu'au bout de mon lit
Comprends-tu que désormais, je te porte en moi
Tu es le ruisseau, l'hirondelle, mais surtout toi
Ta nature rebelle et sauvage, je saurai apaiser
Mes mains, sur ton ventre, sauront te caresser
Vois-tu, je ne demande pas plus que toucher l'absolu
Ce sentiment de plénitude qui me porte aux nues
Vois-tu, tu me véhicules vers de nouvelles contrées
M'emportant avec toi, gravir ces imposants sommets
Et là, sur le toit vibrant de tout ce qui fait le monde
Je serai colibri inondant de nectar, ta matrice féconde
Mon regard d'Est en Ouest saura se perdre à jamais
Dans tes yeux, si troublants, qui ont su me regarder