Que vois-tu sur le chemin étrange et tortueux de mes nuits ?
Dis, que vois-tu donc vagabond de mes rêves, si obscur ami ?
Regarde tout autour de toi, ce monde onirique où tout tourne.
Ressens-tu, toi aussi, ces fortes émotions qui me retournent.
Partout où l'esprit se pose, la poésie vient remplacer la prose.
Pourtant dans chacune de mes nuits, le temps meurt à petite dose.
Un petit bout de moi, petit bout d'émoi, décompte jours et mois.
Tournent les heures de la grande horloge dont je reste la proie.
Comme le vent qui murmure ses profonds sanglots contre mon volet,
Mon sommeil est balayé de gémissements et d'incroyables pensées.
Des gens tapis dans l'ombre de ma nuit me guident de leurs sombres voix.
Dites-moi, gardiens du temple, demain au réveil, trouverais-je ma voie ?