Faisant face à un univers Babylonien,
Derrière les grands carreaux, je me tiens.
Protégé par les murs si épais de la maison
Bien à l'abri du rythme de toutes les saisons.
Derrière cette mince paroi de verre
Ma vie et mes nuits restent amères.
Et la lumière de l'extérieur éclaire
Tous les champs colorés de la Terre.
Je me protège plus que de raison
De la tyrannie de la comparaison
De vertes prairies s'étendent là-bas
Lacs, monts, autres si beaux endroits
Peut-on vivre toujours par procuration
Comme à travers la lucarne de la télévision ?
Peut-on errer comme une âme moribonde
Sans jamais ouvrir une fenêtre sur le monde ?