Homme, animal immature
Et qui, sur sa vitalité, rature
Jouant trop souvent la montre
Partant souvent à la rencontre
De toutes les autres créatures
Evoluant dans l'humaine nature
S'échappant à travers les barreaux
Il fait mur, tout en brisant les zoos
Mettant une vie entière à se souvenir
Ce qu'il sait déjà et qui doit resurgir
En oubliant en partie ce qu'on lui a appris
Car nous sommes âmes, ça n'a pas de prix
Avide naissance qui nous incarne
Acides errances devant la lucarne
Ainsi, en parfait bûcheron
Découpant les mots "scions"
Découvrant les abominations
Et vive la vie, à la population
Dans tout le fatras qui nous entoure
La bienveillance est encore à la bourre
Emphase, dire oui à la vie en douceur
En phase, regarder la mort, mes coeurs
Vie et mort des gens de La Fontaine
Qui coule quand la coupe est pleine
Inévitable débordement vers le ruisseau
Il y a toujours la fameuse goutte d'eau
Qui du vase verse un sanglot, bulle rouge
En vaines espérances, mais rien ne bouge
Trop souvent devoir toucher le fond pour enfin remonter
Alors dans votre été, vous prendrez bien un nuage de laid ?