Un lac est tendu d'eau, capillarité du ciel
Echo dans une pièce où on lance un appel
A pile ou face, surface où l'onde se mire
Dans son reflet la montagne s'admire
Pureté de l'air empli de silence
Si petit quand tout est immense
En visiteur, intrépide marcheur
J'emprunte les sentiers du coeur
Respirer avec le poumon vert de la Nature
Quand mon corps est ici la seule voiture
Véhiculant mon âme vers tant de merveilles
Sur les berges du lac profond où la truite fraye
Ici, on se sent en paix et à l'aise
La solitude à personne ne pèse
La nuit fait briller parfois mille étoiles
Sur la surface plane de ce liquide voile
Du débordement de cette eau enfantée par la glace
La vie s'abreuve tel le chamois, la marmotte, le rapace
Dans les vallons tout proches où le lac éternel ruisselle
Un parterre de fleurs multicolores dans les prés étincelle
Un lac majestueux au pied d'une montagne
Et où tous nos rêves les plus doux stagnent
Pures eaux glaciales des sommets enneigés
Nous ne sommes qu'une goutte d'eau en vérité