Tous ces voyages que je ne ferai pas
Et là où, d'être à deux, l'on se doit
Ces séjours paisibles à la lumière de la Toscane
Où l'on ne peut aller quand le coeur est en panne
Ce rêve de Guernesey où j'aurai aimé me rendre
Et, non loin de la demeure du maître, descendre
Mes sentiments sont en vacances
Mes espoirs eux aussi en partance
Je reste figé, comme mort dans cette douce illusion
Cette apparence de bonheur qui n'est qu'abnégation
Je suis un fantôme qui glisse en silence à ses côtés
Je suis mort et enterré il y a maintenant des années
Tous ces voyages, toutes ces destinations
Que l'on ne veut partager qu'avec Cupidon
Quand notre âme s'embrase du feu de la passion
Et qu'ensemble sur le chemin, on vibre à l'unisson
Oui, mes rêves de voyages, tous ces grands horizons
Que jamais je ne verrai, alors poète, nous les écrirons