Derrière ce jour de février où l'on fait tant commerce
Où les fleurs de l'amour se transforment en sesterces
Je poserai simplement des mots sur tous mes ressentis
Ils te feront davantage honneur, ma douce philosophie
Tes seins valent en tain, tous les miroirs
Quand de mes lèvres et de leur bon vouloir
Ton bouton de rose cède aux appels de l'amour
Et que tu ouvres tes pétales à la lumière du jour
Tu es ma perle de culture, ma belle tour d'ivoire
Mélange d'étain et de mercure, mon oeuvre au noir
Alors, je me mets à réfléchir sur ce corps impudique
Où mes mains courent pour le mettre en panique
Et tes seins valent en tain, tous les reflets de la lune
Je déguste leurs pointes framboise et ta toison brune
Et quarante fesses auraient un attrait minuscule
Quand, vaincu par les tiennes, enfin je capitule
Dès aujourd'hui, j'élèverai mon âme et mon sexe
Pour pénétrer en toi avec mes émotions réflexes
Je goûterai ta bouche et j'aspirerai tes lèvres
Te guidant avec toute la précision d'un orfèvre
Tes seins valent en tain, tous les miroirs
Quand je m'évertue à ne jamais te décevoir
Et je voudrai tirer de toi tant de soupirs
Humides et mouillés de vagues de plaisir
Je me suis laissé emporter et j'ai très souvent lâcher prise
Quand de ma pointe, je te transperce comme le duc De Guise
J'ai traversé des paysages somptueux à bord de longs navires
Mais aucun n'avait la profondeur de tes yeux qui chavirent
Oui, tes seins valent en tain, tous les miroirs
Je voudrais m'y perdre lors de mon dernier soir
Et, plus encore que dans tous nos corps-à-corps
Je rêve de faire jouir ton coeur, si doux réconfort