J'aimerai te regarder dormir, plus qu'une nuit
Me nourrissant de ton sourire, plus qu'à l'envi
Pouvoir te donner du plaisir, presque à l'infini
Dans mes bras te voir jouir en une longue agonie
M'insinuant au plus profond de tes entrailles
Où mes mains parcourront tes moindres failles
Ma bouche épousant la pointe de tes seins
Las, épuisés, conquis, on se sentira bien
Alors délaissant un instant nos sexes repus
Nous resterons enlacés, après tous nos abus
De nos âmes sensibles, accorder les violons
Et faire vibrer ta corde avec mon diapason
Sur ton corps apaisé passe le vent d'été
Il monte de la plaine après avoir frôlé
Le coeur de ceux qui se sont tant aimés
Doux amants d'un soir ou d'une éternité
Au matin rafraîchi, alors devoir partir
Après t'avoir caressée et regardée dormir