Entendant résonner, des muses la voix,
J'ai su que du sang de poète coulait en moi.
Prenant un jour conscience de ce mystère
Et afin que cette belle affection littéraire
Ne reste pas lettres mortes et vaines,
Il fallait bien que je m'ouvre les veines
Pour faire couler les mots sur le papier
Et laisser toutes les émotions me guider.
Je m'y suis employé avec passion et délice,
Parfois dans la souffrance mais avec malice.
Et j'ai souvent cherché les clés du bonheur
Dans le repli des draps, leur douce clameur,
Ecrivant sur ton corps de tendres poèmes,
De ceux que ton ventre et ta peau aiment,
A l'encre sympathique de ce stylo charnel
dans tes recoins secrets, j'ai semé mon miel.
La mélodie des mots résonne dans nos têtes,
Et ton chant de sirène m'attire à tes fêtes.
Et je sais bien que ta peau aime mes poèmes.
Et je sens que l'appeau use de son stratagème.
Je t'attire dans mes filets, sirène consentante.
Je te tire de doux cris qui longtemps me hantent.
Mes mots sont subtils et tendres comme caresses
Et toi tu ruisselles et me tends tes douces fesses
Pour que je t'achève, te mette "amour" jusqu'aux cîmes
Dans cette strophe qui t'apostrophe à la dernière rime.