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Prise de conscience

Le 2013-04-22


Dans ce triste paysage, cauchemar de tous les âges,

Acérée comme la pointe du canif, courant alternatif, 
Branché sur le secteur, plus personne dans ton coeur,
corps de déserteur, des airs de délateurs, de frondeurs,
au fil de tes émotions, sous le coup de froides sensations,
c'est dans le mirage de la raison que meurent les passions.
Mais le temps est un grand maître, c'est un véritable traître
masquant avec acharnement tous tes rêves de firmament.
Du corps des jeunes amants, il ne reste qu'un vide effrayant.
Ceux qui n'ont pas connu l'amour, les moiteurs de fin du jour,
ont une force incomparable car ils n'en sont jamais esclaves.
Attendant comme un sage, sur la chaleur du sable de la plage
oubliant que la mort guette et fait chaque jour ses emplettes,
du tombeau de l'âme au linceul de la femme, la vie est un drame.
Toute conscience est espoir mais paye le tribu divin chaque soir.
Les rochers glacés nous rappellent au minéral. Buvons sans soif,
à la source de la vie oubliée par tous ces morts que l'on coiffe.
Dans le froid et le noir sidéral, ils sont nos propres éclaireurs
et nous ouvrent un chemin parsemé de bouquets de peurs.   



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