Voyageur esseulé sur le quai de la vie
Dans le froid d'une trop longue nuit
J'ai souvent raté le train de l'amour
Un trajet que j'aurai aimé sans retour
Et un mois de juin, j'ai croisé ta route
De juillet à août, tu as oté mes doutes
Et sur l'éphéméride, j'ai fait mes rides
Evacuant mes jalousies, faisant le vide
Continuant à t'aimer, malgré la distance
Croire en certains signes, vivre de patience
Etre si loin de toi, pour quelques temps encore
Restent doux sentiments comme un sémaphore
Pour prendre le train de l'amour au passage
Oui, j'ai su trouver en toi, tous les courages
Lisant le mot "confiance" sur ton joli visage,
L'appel des fées, des dragons et des mages