Et même si nos amours ne devaient être que fugaces
Et si nous ne volons qu'un peu du temps qui passe,
Peu m'importe, j'aurai des souvenirs pour mille ans,
La douceur de tes lèvres tout comme un doux présent.
Et même si le vent balaye les feuilles de mes poèmes,
Je saurai y mettre de l'ordre pour réécrire: je t'aime.
Peu m'importe le mauvais temps et toutes les tempêtes
Tant que la couleur de tes yeux, à mes yeux, se reflète.
Et même si un jour, vers d'autres cieux, la vie nous emmène
Si le parfum capiteux de ta fleur, encore à toi, m'enchaîne
Nous ne pourrons jamais oublier tous ces instants défendus
Où tout autour de nous, le monde s'arrêtait, comme suspendu.