Je t'aime la vie mais toi, m'aimes-tu ?
Même si à la fin de l'histoire tu me tues
Tu m'auras néanmoins permis de faire surgir
Mon âme tourmentée qui n'aura pas à rougir
De ces quelques années terrestres à essayer
De comprendre et d'apprendre qui j'étais
Automne comme hiver, paradis et enfer
Dans mes oasis comme dans mes déserts
Dans les vagues, dans le sable des dunes
Dans mes voyages intérieurs sous la lune
Sur le papier rougi par le sang coulé
De mon coeur qui n'a pas assez aimé
J'ai pourtant toujours essayé de faire de mon mieux
Et si parfois j'ai menti alors je n'en répondrai qu'à Dieu
Si souvent j'ai souri, j'ai toutefois gardé quelques cicatrices
Que je n'aurai pas guéri, même en buvant le fond du calice
Ainsi, rien n'aura pu étancher ma soif d'amour et de liberté
Mais même la vie m'aime car je n'ai pas honte d'être imparfait