Libérez les chevaux de bois et les otaries du jardin des plantes
Déchaînez le fantôme de ton souvenir si présent qui me hante
Que mille intempéries, la grêle et la foudre s'abattent sur moi
Si en la force de mon amour, de mes sentiments, tu ne crois pas
Sortir du mauvais rôle de ma vie, ne plus être l'amoureux transi
Et exposer à la face du monde, mes rêves, ma folie et mes envies
Allant si haut que j'aime tes bas sans que je sois collant pour autant
Prenant des risques, électriques, tournant sur ta bobine en t'aimant
Les pensées créent des ponts invisibles, qui relient en silence
Les âmes sœurs, qu'importe le temps, la distance et l'absence
Lis, béret sur la tête, tenant ma baguette et tourne le manège de ma joie
Libérez alors les chevaux de bois comme toute l'énergie que l'on a en soi