A la pointe de la vie, aux portes de l'envie, sur le cap canaille
Ouvrant, dans le bel océan des incertitudes et en moi, une faille
Léchant deux lames, mon coeur et mon âme, je me suis recoupé
Les chants de l'âme, toi ma soeur, ma flamme, vagues et rochers
Sur le bateau resplendissant de la connaissance
Je mens, barque, je rame, assis, en conscience
A la pêche incertaine, prendre un nouveau thon
Appâté à la pomme, une certaine gravité de ton
Nos limites, nos fûts eurent raison de nous
Quand lésés, preuves nous mettant à genoux
Pour nous faire grande ire, devenir nous-mêmes
Avoir quelque chose à espérer, voilà l'anathème
J'ai lu Mineux, J'ai bu Colique, Né frénétique
Mais je m'apaise peu à peu, uni vers ma gique
En toute unité, j'ai renoncé à la paire, défection
Inconscience, Car le psy qu'au moteur à explosion
Je cueille des fleurs dans les prés, sentiments
Je caresse tes seins, chronique de l'unie cité
Vague souvenir de mer, veille en léchant deux lames
Je n'y couperai pas, emporté par les chants de l'âme