Le jour où mon âme s'envolera,
seras-tu là tout près de moi
ou serais-je seul ce jour là,
et seulement livré à ma foi ?
Devrais-je affronter l'inconnu
mon corps froid à moitié nu,
rangé près de ces inconnus,
Icare qui bien seul a chu ?
On s'est aimé chers amis terriens
et ces humeurs sont-elles en vain ?
On s'est même haï pour certains,
refusant les préceptes du divin.
Apport de l'esprit des poètes
Images de nos matins de fêtes.
Maintenant que ma chair pourrie
je me sens bien loin et démuni.
Baigné de sueurs et d'effroi,
Linceul et suaire de ma joie,
je pars alors vers le firmament
écoutant l'appel retentissant.
De cette vie, je ferais une pause.
Danse avec la mort, poème et prose.
J'écris, compose et me décompose
servant le dessein, la grande cause.