Dans les entrailles de la terre,
La matrice primale de la mère,
Notre paradis vain, notre enfer,
Coule une eau fraîche et légère.
Liquide précieux, énergie vitale,
Assoiffé d'une limpidité minérale,
Soumis, je m'abreuve à ta source
Comme une très ultime ressource.
Creusant dans tes reins à fond,
Accédant au terrain si profond,
Cette grotte si douce et moussue
Est blottie au bas de ton corps nu.
J'y cherche mon accès aux nues,
Les dernières traces d'inconnu.
Perdu dans ce puits sans fond,
Là, où même le puissant fond !