Quand le poids des pensées alourdit tous nos jours
Que les heures de ce monde s'écoulent sans amour
La vie oppressante devient un fardeau bien pesant
Et on recherche un sens tandis que passent les ans
Quand nos pieds s'enfoncent dans les sables mouvants
Que plus rien n'est stable et que tout glisse doucement
Que nos idées s'échouent telles les vagues sur le rivage
Que l'on ne s'appartient plus, que les autres font barrage
Alors, je plonge en moi, dans ces profondeurs abyssales
Pour y noyer mes chagrins, les pieds alourdis d'une dalle
Où est gravée en lettres de feu et en lettres de larmes
Tout ce qu'il reste pour lutter en mon sein comme arme
Et là, au fond de cet océan virtuel, chargé d'idées noires
Une lumière apparaît parfois, teintée aux couleurs d'espoir
Particules d'amour divin, rêve du doux regard d'un femme
Je prends conscience de ce qu'il y a de beau en toi, mon âme