C'est une bien étrange sensation, sortie de nulle part
Pourtant de mes sentiments, je ne suis jamais avare
C'est un petit étau, étreignant légérement mon coeur
Pas vraiment une souffrance, encore moins un malheur
Je me réveille habité par ton souvenir qui me hante
Mes journées sont bercées par le vent qui te chante
Quand, si loin, malgré toi et malgré moi, tu te planques
J'ai juste cette absence ressentie que l'on appelle manque
Par tendre solidarité, j'aimerai tant que tu la partages
Et que, tout comme moi, tu aies le feu à tous les étages
Que du matin jusqu'au coucher, tu aies ce léger sourire
Quand tu penses à moi, aimant même l'air que je respire