Un jour, la mort s'adressa ainsi à la solitude :
Je casserai ton corps et toutes tes habitudes
Pour avoir ta peau, j'ai mille façons de faire
De contrées glacées jusqu'au brûlant désert
Je pourrais te balader dans de fausses illusions
Si tu es déjà fauché, cela facilitera la transition
La solitude, rompue à tant de sacrifices, répondit :
Je recherche ma vraie nature, repeinte couleur nuit
Je ne crains pas le froid et encore moins les orages
Tu ne me fais pas bien peur, tu n'es que le passage
Mort, je ne te désire point, mais si toi tu me veux
Alors soit, soyons amis, au moins, nous serons deux
