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J'aimais l'usine

Le 2015-07-06


De ma condition ouvrière
J'ai le souvenir d'une sorcière
Qui, à la fabrique de félicité,
M'avait trouvé désoeuvré
Mon coeur était au chomage
Mais j'aimais l'usine sans âge


Je pense souvent à vous 
Magicienne sans tabou
Je fais tant d'incantations
Déclamant mes divagations
Où je pénètre votre antre 
Et le bas de votre ventre

Vous m'apparaissez en songe
En ces rêves qui me rongent
Ma mystérieuse fée Mélusine
Votre corps devient mon usine
Et j'y travaille consentant
Belle fleur de printemps


Ce labeur, je l'ai tant aimé
Que j'y tiendrai bien volontiers
Des cadences infernales
Pour mieux me sentir mâle
Et dans un merveilleux soupir
De votre douce présence jouir  



Melusine