Tu vois, j'ai tout.
Pourtant, j'étouffe.
Sans toi sur mon chemin,
et sans un éclairage divin,
En fait, je n'ai rien
Et le vide, j'étreins.
Tu m'as tant manqué.
Pour toi, j'ai tant prié.
Et de toi, j'ai toujours faim,
De tes mains, de tes seins.
Toujours dans le besoin,
J'ai dû t'aimer de si loin.
Oh, éternelle incertitude
M'emplissant de solitude.
Des années à rêver.
Des années à crever.
Dans ce vide sidéral,
Ce froid sentimental,
Dans ce doute permanent,
Où l'on fait si mal aux gens,
Tu vois, tout est encore flou,
encore fou, et je m'essoufle.
Tu vois, j'ai tout.
Pourtant, j'étouffe.