En t'attendant, une larme de joie avait coulé le long de ma joue
En te rêvant, mon corps se souvenait de toi, disant soyons fous
Annonçant ta venue, comme un doux parfum se répandait dans l'air
Des fleurs et épices habillées aux collections été, automne, hiver
Des notes de musc, belles senteurs sucrées au fond de moi gravées
Je te respirais, fée "Romone" et je t'expirais car tu m'inspirais
En t'attendant, un drame merveilleux naissait enserrant mon coeur
En te rêvant, Génie, gémis, j'ai mis sur moi ma plus belle pudeur
Gourmand de cet instant, comme un petit enfant devant du chocolat
De Paques ou de Noël, avoir le coeur tout en fête, c'est déjà ça
En t'écrivant, je te couchais sur du papier velin ou du parchemin
En me répondant, tu m'as montré la porte de tant d'autres chemins
En t'attendant, j'ai eu un peu froid, quand bien même tu crois en moi
En t'attendant, j'ai gardé mon sang-froid, même si tu es ancrée en moi