Que peuvent donc être cinq ans à la face du monde
Et pourtant de tous mes éveils, ils en furent le socle
Ainsi, j'y reçu les messages de mon âme vagabonde
Avant, aveuglé tel un cyclope dépourvu d'un monocle
Je parcourai l'univers, hagard, perdu comme une sonde
Ecrivant quelques vers tristes, je redoutais la cata-strophe
Et depuis je m'arrime à ma poésie et je deviens philosophe
Mais le divin en nous fait peu à peu avec force son chemin
Montrant les lumières célestes et nous prenant par la main
En nous, tout est cycle, tout est tempête, brassage incessant
Dans ce monde, nous sommes remués au dehors, au dedans
Ainsi, il est peu de nouveau jour où l'aube ne nous questionne
Les épreuves, les doutes, les rencontres en nous s'aditionnent
De toutes ces opérations spirituelles, on ne doit demain retenir
Qu'elles ne sont que le berceau dans lequel nous devons grandir