En paroles, plus qu'en actes, qui est réellement libre ?
Quand les mots dans nos vies sont posés en équilibre
Cette nourriture spirituelle se répandant alors à profusion
Permettant de s'exprimer avec ou "cent mots", des rations
Décrire le monde demande tant d'énergie
Et d'écrire le monde, tant de pages noircies
Vouloir consommer la vie, sans modération
Tant pis pour les régimes et les restrictions
Si on y prend des kilos et qu'on y perd son âme
De toute façon, on sait que la vie est un drame
On part sans laisser d'adresse, quelle maladresse
Jonglant avec sa foi en l'au-delà, assez maladroit
Avec le foie très chargé et fragile, malhabile
Sourd à tout appel pressant, malentendant
Quand on utilise que de vains mots, aliénation
Y mettre, malgré tout, son coeur et sa passion
Accro aux plaisirs de la vie, addiction
C'est là que le bas blesse, contentions
Doit-on pour notre bien-être, bien naître ?
Doubler notre âme tourmentée. Bien-aimée
Mais qui donc est dans le vrai, bien-fondé ?
Quoiqu'il advienne de tous les mots se repaître
Cent "piternelle" questions que l'on oppose
Aux vols des corbeaux à foison qui se posent
Et les mots, tards, s'enroulent sur les arbres
Et les mots, tels, nous logent dans le marbre
On essaie toujours de faire face, même si souvent, à pile, on s'efface
En suivant le train de la vie en faisant des bulles, gare, quelle Thrace
Tout en ne voulant laisser derrière soi que des gens qui nous aiment
Mots d'amour, "Sang que tu erres" pour mettre en terre mes poèmes