Ça ne cerf à rien d'être aux abois
Une fois que la biche blessée s'en va
La flèche de l'amour plantée dans le coeur
Elle va se laisser mourir dans la douleur
Ça ne sert pas le chien de la meute dressée
De le lancer aux trousses du pauvre gibier
Je ne suis pas très faon, des chasseurs
Qui abattent la bête qui fuit, qui a peur
Même si tu l'es, ça sert à rien d'être raciste
Heureusement que Schindler avait sa liste
Et que certains trains jamais n'arrivent
Que des bateaux n'atteignent pas l'autre rive
On rencontre un peu de tout dans Mère Nature
Mais pas sur les esclaves, du fouet, les zébrures
Et, seul l'être humain va souvent contre Nature
En ayant des lois universelles une autre lecture
Ainsi, ça ne cerf à rien d'appeler animal
Celui qui d'instinct ne connaît pas le Mal
Qui à l'orée du bois, certains soirs, brame
Quand les siens deviennent trophées sans âmes
Et l'Homme, quand il n'est pas chamane
Prélève plus que son dû, c'est là le drame
Dans le silence de la souffrance animale
Se cache l'esprit de la forêt primordiale
On apprend bien plus en observant notre faune
Qu'en sortant nos muscles ou notre testostérone
Et, à quatre pattes, ils sont plus droits que nous
Qui faisons souvent marcher les nôtres à genoux