Il est chaotique le parcours jusqu'à la sépulture,
En ces endroits funestes où nos corps reposent
Et où un jour ou l'autre se finit l'aventure,
On pose sur nos cercueils quelques jolies roses
La vie n'est plus alors qu'un rivage lointain
Le souvenir d'un rêve aux contours incertains
Et face à ce corps inerte qui ne vit qu'une fois
Alors notre âme éternelle nous parle tout bas
Comme pour mieux s'alléger d'un grand poids :
"Oui, j'ai fait au mieux ou, du moins, je crois"
Toute vie semble inassouvie et incomplète
Emplie de regrets, de remords dans nos têtes
Riche de cette nouvelle expérience incarnée
Mais encore déchiré par d'humaines pensées
Nous nous en remettons au grand Mystère
Espérant qu'au prochain passage sur Terre
Nous saurons grandir et faire encore mieux
Pour approcher de ce que l'on appelle Dieu