Au café des fleurs, il y a deux enfants
De ceux qui n'ont pas vu passer le temps.
Au café des pleurs, voilà deux adolescents
Qui ont vécu, aimé, souffert séparément.
Au café des douleurs, il y a le destin
Qui éloigne, rapproche et joue sans fin.
Il y a de la pureté dans leur regard,
Comme une lueur de "jamais trop tard".
Il y a de la sincérite, de la pudeur
Comme une belle étincelle de candeur.
Au café des fleurs, il y a deux enfants
Qui, tel leur amour, sont devenus grands.