Le blog poétique de LUOBER

Sur la vague du temps, je me suis laissé porter,
Emporter, déporter, transporter et même aimer​
Comment prendre demain de bonnes résolutions ?
On rêve tous parfois à vivre de belles évolutions !

Que nous réserve donc chaque nouvelle année ?
Quel cycle va-t-on terminer ou alors initier ?
Prêt à  vivre quelques étonnantes circonvolutions !
Mais certainement pas de très grandes révolutions !

Va-t-on se contenter d'avoir un job, un toit, une maison ?
De n'avoir que toi ou alors perdre un peu plus la raison ?
Quelle énergie positive enfin va-t-on en nous réveiller ?
Parlerons-nous toujours de continuité ou de coup d'arrêt ?

Tout refaire, défaire, parfaire pour se sentir enfin vivant
Je suis le vent fait homme,​ je suis fantôme, je suis enfant
Vouloir tout changer ou plutôt, à nouveau tout recommencer,
Alors, que m'as-tu donc réservé, belle et mystérieuse destinée ?

La lune éclairait doucement le ciel de juillet
Les lavandes ondulaient à la brise légère d'été
La chaleur du jour remontait encore de la terre
Le parfum des fleurs mauves ainsi que la bruyère

Errant sans but, sans toi et sans espoir aucun 
Car partout en ce monde, me sentais importun
Mon âme était lourde et mon coeur incertain
Accablés par l'angoisse d'avoir perdu ta main 

Sur les chemins sombres de la nuit éternelle
Où tant de sentiments si confus s'entremêlent  
Je veux autre chose que des amours tragiques
Porter enfin en moi la petite flamme magique

Guérissant au souvenir de ce que sera demain
Me nourissant le coeur aux amours clandestins 
En n'oubliant jamais que nul ne nous appartient
Et que mes errances me poussent à être surhumain  




 

J'aimerai te regarder dormir, plus qu'une nuit 
Me nourrissant de ton sourire, plus qu'à l'envi
Pouvoir te donner du plaisir, presque à l'infini
Dans mes bras te voir jouir en une longue agonie
M'insinuant au plus profond de tes entrailles 
Où mes mains parcourront tes moindres failles
Ma bouche épousant la pointe de tes seins
Las, épuisés, conquis, on se sentira bien 
Alors délaissant un instant nos sexes repus 
Nous resterons enlacés, après tous nos abus
De nos âmes sensibles, accorder les violons
Et faire vibrer ta corde avec mon diapason
Sur ton corps apaisé passe le vent d'été
Il monte de la plaine après avoir frôlé
Le coeur de ceux qui se sont tant aimés
Doux amants d'un soir ou d'une éternité
Au matin rafraîchi, alors devoir partir 
Après t'avoir caressée et regardée dormir

Douce fleur, capiteuse et épanouie, 
Perdue dans les brumes de l'ennui,
Rêvant du jour ou de la nuit infinie
Où ta jolie corolle sera enfin assaillie
Au creux de ton lit, une rivière de miel 
Parfum de la nuit montant jusqu'au ciel 
Offrant avec tant de grâce et de délice
Toute la douce moiteur de ton calice

Dans ta vie, si pâle et éteinte, un phare, elle allumera 
Cette femme t'a promis la lumière, annonça Candela
Et de tout son amour, elle réduira tes fractures
Infirme hier, aujourd'hui heureux, a dit Epicure
De tes maux et pour mémo, elle coupera net le ruban
Pour cela, tu seras fort pour deux, ajouterait Vauban
Toi, tu seras de son coeur le doux gestionnaire
Elle se nourrira de tes mots, tel un Baudelaire
Tu lui apporteras ta merveilleuse sensibilité
Elle sera ta muse, et tu seras son Mallarmé
Et, même si mal armé, on sait taire son ego
Tu lui réciteras tes vers à la façon d'Hugo 
Alors, lâche prise, aède, si tu te veux écrivain
Ecris donc librement avec ton coeur sur la main 
Alors, sache poète, qu'il n'y a pas d'écrits vains
Si tu es harmonie, elle t'écrira je t'aime, demain



 

Bleu quand il pleut, bleus tous mes voeux
Vermeil au soleil, vers elle, ma merveille 
Orange, mon agru-mélange, mon ange
Peinte en jaune citron, elle est libre, électron 
Vert acidulé, au parfum d'été, son jus si sucré
Indigo, sortir mon stylo et devenir son héros
Rouge son coeur, poésie et mots voyageurs
Lingerie blanche, la douceur de ses hanches 
Si Rose, ma prose est sur ses lèvres où je me pose
Teintée de mauve,  féline et fauve, elle me sauve
Et, je me love dans sa nuit, effaçant tout le gris
Je la "love" et j'en jouis, être épris n'a pas de prix
Je bois aux douleurs oubliées et aux rêves réalisés
Opposant noires obscurités au monde de la sérénité
Vibrant aux couleurs de l'émotion, divine sensation

Certains ont parfois un poil dans la main, indocile
Chez moi, c'est une petite fée qui y a élu domicile
Sortie de nulle part, elle s'y est posée tranquille
Virevoltant au sein de ma vie avec ses ailes agiles
Elle illumine mes nuits de son beau sourire fragile
Toute sa magie scintille jusqu'au coeur de la ville

Chaque soir après avoir fait toutes ses espiègleries
Elle se pose au creux de ma main, et en fait son lit
Elle est vêtue du plus simple appareil la fée jolie
Pour elle, je laisse ouverte, la porte de mon logis
Je caresse doucement ses ailes quand il fait nuit
Et ne pas la réveiller est pour moi, un vrai défi

Elle m'a dit: "un jour, je me transformerai en femme
Alors sans retenue, tu pourras me déclarer ta flamme"
Ainsi, à force de lui toucher délicatement le Cupidon  
Lorsque sa bise fut venue, l'amour fit un grand bond
Sans chaussures noires, avec juste un simple bonsoir
La femme-fée, l'homme échauffé s'aimèrent au boudoir

Devant le spectacle troublant de tes seins phonies
Je rêve de faire vibrer ta corde sensible, belle envie  
Au clair de ta lune, oui, je tremperai bien ma plume
avec la sonate de Beethoven, remonter ton volume
En sonnant la charge pour te faire honneur madame
Je prends note qu'il faut que je fasse mes gammes
Sur la sensuelle tonalité de ton dos, fa, si, la, mi, ré 
Au sol,  je te plaquerai comme un accord parfait
Au son du canon, ou d'un joli prélude, entendu
Tes gémissements me donneront l'oreille absolue
Double accroche, afin de déchiffrer ta partition
Double approche, être en harmonie et à l'unisson