Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Aléas

Le 2016-07-07



Aléas, allez où ? Aléatoire
Pensées folles, élan vibratoire
Chimie moléculaire, physique quantique
En déclamant le cantique des cantiques
Ouvrir toutes les portes, tous les livres
Avec une seule envie, celle de poursuivre
Pressé comme un citron, il faut faire un zeste
En avançant toujours sans demander son reste
Fin d'aléas, allez où ? Alea jacta est
Les dés sont jetés, direction l'ouest



Alea jacta est

C'est l'été

Le 2016-07-06



C'est l'été qui fait grandir ses épis venant caresser mon coeur
C'est l'été et sa chaleur qui fait s'épanouir les plus jolies fleurs
Aimer, même si c'est tard, lorsque les solitaires unissent leur solitude
Aimer, surtout sans fard, quand le vent porte le parfum des béatitudes

C'est l'été-rrifiant qui réfléchit dans le miroir de ma vie 
C'est l'été qui infuse, vert ou noir, qui mon sang perfuse 

C'est laid, tes mots me reprochant quelquefois de ne plus faire ton bonheur
Celer tes attentes, comprendre nos décalages et abandonner tes rancoeurs
Dans mes rêves, je me dirige vers le rayon vert depuis ma petite enfance
Nouveau papillon éclos, me voilà guidé par la lumière dans mes transes

C'est l'été-rapie qui soigne, et qui de toi, je le sens, m'éloigne
C'est l'été-rritoires, inconnus, que je pars explorer l'âme nue 

J'ai lu des dizaines de livres interdits, donnant davantage de sens à ma vie
J'ai pris le temps de toucher du doigt les étoiles pour mieux éclairer ma nuit
Et au contact d'âmes pures, les chemins de l'Esprit se sont peu à peu révélés
Mon bâton de pélerin en main, désormais, il ne me reste qu'à les emprunter



Ete

Pour connaître la rose

Le 2016-07-04



Pourquoi donc le temps ?
A qui il rit, à qui il ment 
Pourquoi donc la mort ?
Île au trésor où je m'endors
La vie paraît légère
Les ailes en paire 
On y passe une journée
Neige tachetée d'un si bel été



Papillon monarque 1



 

La règle du JE

Le 2016-07-03


 

J'ai rencontré des âmes merveilleuses que j'ai aimées
J'ai caressé des corps nus que j'ai tendrement baisés
J'ai découvert des merveilles en chacun, des vérités 
J'ai écrit pour vous divertir et pour vous interroger

Y a-t-il un chemin meilleur qu'un autre ?
Derrière les apparences quel est le vôtre ?
Un autre éclairage, percez et vous verrez
Quand l'élève est prêt, le maître apparaît

Le but du Je étant de se délivrer de l'Ego
En se décryptant, se sortant du tombeau
Refaire l'Unité au sein de mon laboratoire
Puis se brûler en travaillant dans l'oratoire

Les frères du feu dans un esprit de continuité
Transmettent la morsure de la flamme d'éternité
En invitant le serpent, les forces de l'uni vert
Rendre la matière transparente à la lumière



Alchimie 12

 

Hiérophante

Le 2016-07-01

 


En naissant, apparaît l'effet mère
Pour être au jus, je réagis en père
Et je n'ai pas d'autre alternative
Qu'une expression si figure hâtive

Mais quand l'étang d'art flotte au vent
Je peins ce mon seigneur, si tranchant 
Qui sait cambrioler mon âme qui peluche  
Même attaché, l'émeu note les autruches

Ainsi vit l'été, au grain des saisons
Des grandes vendanges et des moissons 
Incivilité, au gré des folles passions
De mes actes manqués et mes déraisons

Savoir se mettre à l'abri, à demeure
Les bras m'en tombent tel l'empereur
Calé dans un bon appartement chaud 
A savourer en lisant cent journaux 

Hiérophante, asthme qui m'étouffe
Voyant magique d'un opéra bouffe 
Et devin rouge dont ma soif s'étanche
Découvrir l'avenir vers lequel je penche 

Portant casque de fer parmi les hommes
Je m'effacerai d'un seul coup de gomme
Afin de pouvoir mieux tout recommencer
Et enfin t'expliquer les mystères du sacré



Hierophante

Intériorité

Le 2016-06-27

 

Dans cette exigence intérieure tendant à nous rendre libre
Qui nous ballote cependant et nous plonge de livre en livre
Nous poussant à emprunter le chemin de la connaissance
Me voilà incertain, face aux fragiles limites de la science 
Il m'aura manqué parfois cette toute petite étincelle
Qui met le feu au poudre et peut rendre la vie belle
J'ai touché des bonheurs du bout de mon âme creuse 
Quand il était là, l'amour m'a rendu la vie heureuse

Esprit en moi, je serai ton roi 
En soleil, je brillerai pour toi
Hécate, je serai la grande reine
J'occuperai ton corps sans peine
Je pénétrerai ta lune chaque nuit
Grâce au Mercure, je fuierai l'ennui
Sans ambivalence, sortant du bain
Je garderai alors mons esprit sain
Sous le regard de la tendre colombe
Se fera cette union d'âmes du monde



Alchimie 08


 

Haltères égaux

Le 2016-06-20



J'ai cherché le sommeil, trop léger
Je ne l'ai point trouvé, vite envolé
Je me noie dans un verre
Je me noix, fruit d'hiver
Je me pomme, fruit d'automne
Et de ta fleur, tu m'embaumes
Je sais que j'en fais des tonnes
Car tu restes mon anticyclone
Si riche de toi à toute heure
Toi, mon nanti des prés soeur
Tu fleuris, tel bouton passion
Sur lequel je fais dépression
Déesse des fesses, tu m'obliges
Nous sommes venus, Callipyge
Moi, surmoi, et surtout sur toi 
Conscient, inconscient en émoi
Mon coeur est prisonnier furtif
De ton château d'if, frêle esquif
Dans tes différences, je t'accepte
De toi, je suis le fervent adepte
Mais je te porte à bout de bras
Haltères égaux, ce poids en moi
Altérité versus ego sans trique
Ma débandade, fuites magiques
Sur le mur trop blanc de ma vie
Je plaquerai toutes mes envies




Alter ego

Le reflet du miroir

Le 2016-06-17


L'homme de l'autre côté du miroir
Et qui nous donne sa tête à voir
Fait travailler sa glande pinéale
Nous projetant une image d'Epinal
Il se cherche et parfois se trouve
Tel un animal, l'enfant de la louve
Alors, perdu dans sa nature profonde 
Into the Oscar Wilde refait le monde

Il fait et défait l'amour avec vous
Battant le fer avant qu'il n'échoue
Fleur de sel minéraux, bustes fesses
Désir à ta mesure, obtenir l'ivresse
Passer et repasser le blanc linceul
S'oublier en chemin pour rester seul
Reculer pour mieux sauter dans le vide
Ange, dont la nature sauvage est avide

Est-ce toi, Est-ce moi dans la glace
Qui fait face à toutes les menaces ?
Suis-je cet étranger, ce cas mutant ?
Et dans la liste, suis-je existant ?
J'ai beau voir Simone et relire Sartre
Je ne ferai plus le tour de Montmartre 
Hors là, je piquerai bien tous les mots passants
Pour mon nid, Zola Sion, assommoir assommant 

Je me reflète et pousse l'image imparfaite
D'un être propre, qui tente d'être au net 
Mais tu files où, malandrin, pauvre bête
Même ta vie s'éteint, sans tain, distraite 
Poèmes, mal armés pour résister au temps
Subiront ses assauts, humilité du présent 
Psyché qui  nous renvoie nos vanités vanillées
Le père de la douceur amère et du sucré-salé



Miroir