Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Éclore au fil du temps

Le 2017-02-22



Oubliant tous les tracas et le "No future"
Ne vouloir parler que la langue de la Nature
Se fondre parfois dans le vert paysage
Être fou : "j'erre et j'ouvre le passage"
Faire du spore et vouloir éclore au fil du temps
Être eau, être Ange, Verti-qualité, soleil levant


Feuill eau

Le jour où

Le 2017-02-19



Le jour où j'ai tout perdu
Le jour où j'ai tout gagné
Deux pieds dans l'inconnu
Mais me sentant respirer


Le jour où je t'ai aimé
Le jour où tu as disparu
Tout mon être tiraillé 
Coeur battant, corps perdu

Le jour où il fait vraiment nuit
Et que dans mon âme esseulée
Seule une petite lumière luit
Je croîs et crois en l'éternité

Le jour où tout enfin recommence
Le jour où tu rentres à nouveau
Dans le ballet, la grande danse
Riche de hier et de ce renouveau

Le jour où dans nos obscurités
Tendrement, tu te fais câline
Le jour où je suis moins agité
Ressurgit enfin ma nature divine

Les jours d'amour et de compassion
Où je m'envole  et embrasse les étoiles
Les jours où je perds un peu la raison
C'est la folie du sage qui enfin se dévoile



Cristal

Doux leurre

Le 2017-02-04




Pris dans le doux leurre de chaque jour
Tant de labeur pour si peu d'amour
Vois comme la vie nous tord et a raison
Car durcir notre cuir est le seul horizon

De petite sous France en grand mâle, heure
Il est temps d'être soi niais et apaiser douleurs
Mais avant c'est ainsi, appât, tique
Parasite écrivant sa bio, chimique
Nous savons de Marseille à Paris
Des potes agés aux jeunes amis
Qu'il faut cultiver son jardin
Sans relâche du soir au matin
Enfin quitter son cocon, naissance
Au culte des anciens, clairvoyance
A l'usure, passions identitaires
Je t'aperçois au loin, jeu, critère
Découvreur des odorantes îles 
Eussions-nous le courage servile
De nous rapprocher de nos rêves
En nous Réal, lisant sans trêve

 

 

Illuminati symbols george washington memorial owl painting

Sur mes ailes

Le 2017-02-02



La colombe porte en ailes
Le vers solitaire de l'aède 
La paix recherchée est si belle 
Ainsi doré, j'ai mis la pucelle  
Fa sol, facile, avec ses faux cils
Yeux de la mort, orbites viriles
Sur mes zèles passent les oiseaux 
Sur mes ailes, les animaux du zoo
Tant d'illusions dérisoires
Temps, père, amant d'un soir
Seule la nuit en moi fait son ouvrage
Et je m'endors, loin des babillages



Ailes

Effroi d'hiver

Le 2017-01-31


Quoi de neuf au rayon vert, au rayon Terre
En rupture de stock et en perte de repères
Réflexion d'un dernier jour de janvier 
Douce lumière, coeur et marrons glacés 
Effroi si radieux de la Méduse
Je te dis à Dieu le père, j'abuse
Rapace qui plane juste au dessus
Prêt à s'abattre sur ma tête chenue 
Sauf pour les lions, nous sommes hors félin 
Dans un monde perdu, je te tends l'humain  
Mon âme reste mon dernier repaire 
Où je me réchauffe au soleil d'hiver

 

Hiver
 

Sur les routes de la vie

Le 2017-01-30




Sur les routes de la vie
Je roule en hypoglycémie
Sans permis d'être vrai 
Car on me l'a sucré
Perte d'authenticité
Pneumatiques usés
Clignotants et virages
Frein à main, pilotage
Dérapages incontrôlés
Ceinture d'insécurité
Âme en panne des sens
Sur un coeur immense
En déroute, éconduit
Jusqu'au bout de la nuit  



Route
 

Couler de source

Le 2017-01-24


Être un peu comme l'eau courante
Fuir le robinet, goutte tremblotante
Finir à l’égout, comme des milliers 
Se sentir pourtant isolé, eaux usées 
Puis glisser doucement dans la pente
En rêvant de lendemains qui chantent 
Mouiller son mouchoir et en avoir sa claque
Pleuvoir au point d'en remplir des flaques
Ne pas perdre le fil et téléphoner à l'océan
Pour enfin le rejoindre et s'y noyer dedans
Manquer de liquidités et vouloir arrêter la course
Mais se dire, que de toute façon, ça coule de source



Couler

J'aurais pu...

Le 2017-01-17

 

J'aurais pu être sage
J'aurais plu dit le nuage
Jaurès Jean dit l'adage
Il est Villain ce présage

Tel un minuscule moustique 
J'aurais pas lu la critique
Fièvre, maladie tropicale
Et tout devient colonial

J'aurais Hole, ce trou noir
Juste à la tombée du soir
Préserver mon âme à jamais
De toutes leurs fausses vérités

En criant, j'aurais su plier
Alors je me serais courbé
J'aurais vu l'âme-oitié
J'aurais pris quartiers

J'aurais su trouver la clé
Je me serais lassé, ruralité
Et je me serais enfin échappé
Par la porte de la Liberté



Cles petit