Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Particulières et lumière demain

Le 2017-05-26



Le soleil blanc réchauffe même les âmes grises
Et le corps de ceux qui s'aiment à leur guise
De ses rayons puissants, corpuscules d'énergie
Des astres, c'est la faute, on ne sait à qui
Rayonnement, songe brûlant d'un créateur habile
Qui avance par itérations magiques et subtiles  
De nos vies, il est le détenteur et la seule religion
Quand la boule de feu nous éclaire, j'ai l'impression
Que nous n'avons cure de soupapes et d'autres prélats  
La passoire écume le bouillon de légumes de l'au-delà
D'étoiles solaires en milliards de millions de galaxies
L'espace finit par répandre son vide en nous à l'infini
Ce tourbillon vertigineux nous ramène en somme
Aux petits atomes et électrons que nous sommes
Chantons néanmoins le grand quantique des physiciens
En répandant l'amour dans l'accélérateur des gens bien 
Particulières, particules aujourd'hui et lumière demain
Juste se fondre à la source de ce qui en nous est divin   



Soleil
    

Exquis mots

Le 2017-05-25

 

En froid avec les exquis mots
Me blottissant dans mon igloo
Posé sur banquise à découvert
Saisons passant, sauf l'hiver

Il ne faut pas faire de faux pas
Ignorance, pas science, cancre las
Et je m'enchaîne à tes hanches pleines
Je me suis senti mental sur ta plaine

Primates, derrière les murs, rien
Faux pas chercher la mort plus loin
Teint aux couleurs vives de la Paix
Tard pour rêver d'un monde parfait



Exquis mots

Je suis une poésie

Le 2017-05-25



Je suis une poésie, incarnation
J'essuie ma peau, hésitation
Je nettoie toutes les salissures
Je nais, toi tu meurs, littérature
Sur la corde raide en équilibre
J'avance en voulant être libre
Comme le nez au milieu de la figure
De style en stylo, hachures, griffures
La musique des mots qui me composent
Forme une symphonie humaine où j'ose
Et finement, vois, j'anticipe mes chants  
Je suis une poésie qui s'arrime au temps
Future peau de chagrin, nanti si passions
Je vis mes mots, rang d'homme, élévation



Poesie homme



 

Lucarne acier

Le 2017-05-20


  Sur petit écran, plat de spaghetti
Sauce tomate, sang de nos vies
Avide de viande médiatique
J'ai lu carne acier, dit le lion
Telle est vision spectre actrice
d'un monde de plus en plus factice
Et qui nous conduit lentement
Vers moins de dix cernes, ment
Songe en vers les neuf éléments
Terre du vingt, leurre tes enfants
Astique durant sept jours pour ceux
Mènant à l'abattoir les six pourceaux 
Cachés derrière cinq colonnes à la lune
Hissons les quatre as en haut du paquet
Descartes coupe à coeur, à n'en pas douter
A tout prix, faire parabole des grands esprits
Avoir la fibre de notre dualité en unité infinie 
Tel Michel, je clos en mots croisés le propos
Aspirant le venin et aspirant à aller plus haut
 

Petit ecran

 

 

 
 

L'amour vache

Le 2017-05-16


J'ai cru souvent et marées en toi
Lait cru, la vache, mais je me noie
Traire à l'arrache mais je suis envie
La taille basse que j'enfile en trop pie 
Me nourrissant de mets androgynes 
Mal de gorge, en malade, je m'imagine
Même pleine, la coupe me sied parfois
Levi's s'évertue et ne sont pas pour moi
Une vie, mots dits, sans amour
Au son des fifres et du tambour 
Je suis pourtant emplie de ça
Que je distille au fond de moi
Cet élixir de joie et de douceur 
Qui fait battre tous nos cœurs


Vache jean

Petite mine de rien

Le 2017-05-13


 

Petite mine au bout du crayon
Face au peloton d'exécution
N'être attaché qu'au pilori
Même froissé, prendre le pli

Une envie de toujours
Courte vie sans amour
Un roulement de tambour
Et l'amie la mort au détour

Petite mine de plomb
Qui alourdit le tréfond
Des âmes en repentir
Tu es mon seul désir

Petite mine de rien
Qui dessine le destin
Prends-moi l'humain
Et serre mon chagrin


Mine de rien


 

Sonner chez Morphée

Le 2017-05-13



En fin de lune, faim de dune
Nuit, fais-moi la courte échelle
Le coup du sommeil profond
Ou du petit soldat de plomb
Poser sur oreiller de plume
Avec d'étranges rêves de brume

Dormir, c'est souvent mourir plus que de raison
Songer à singer la mort, voyager à l'unisson 
Parmi tous les hommes et parmi les femmes
Donne-moi le sésame pour le pays des âmes



Dormir

Sur le ciel irréel, le monde danse

Le 2017-05-12




Sur le ciel irréel, le monde danse
Où se pose le pinceau de Dieu
Ni vu, ni connu, comme un aveu
Grandir et aimer en toute confiance 
Etre soi, doux tissu de la délivrance



P359 ciel irreel montagne

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