Le blog poétique de LUOBER

Souvent, tempête
un écrit est un cri
un mot est un maux
Maux, Cri, qu'est la vie

Aimez-moi, ne me jugez pas
Mon âme porte ses maux
La mort porte sa faux
Mon corps n'y coupera pas

Je porte en moi les couleurs de la nuit
Cet obscur dont je resplendis, je suis

Je vois au plus profond de cette âme torturée
Cette flamme blanche qui m'éclaire, je vais

Je dévoile mes mots et mes paroles bleues
Cette inspiration qui me nourrit, je m'émeus

Je, tout n'est que jeu, cet ego à modérer
Cette ambiguïté pour s'aimer, je renais

J'ouvre les portes, venez et vous verrez
Ce passage vers l'éternité, je grandirai

Je suis chemin, émotion, douce renaissance
Je suis espoir et, dans la douleur, délivrance
Accoucher enfin de soi, cet enfant fou, portant tout
Qui se redécouvre chaque jour et doit rester debout

Défait, rien que des faits
Détente, rien que des tentes
Pour abriter les âmes errantes
Sous la toile des cieux étoilés

Port, émoi quand je flanche
Bateau livre, vague blanche
Surmontée d'écume noire
Lettres mouillées d'espoir

Un homme à l'amer, mis à l'amende
Regarde son horizon, folle sarabande

Sens, la mer t'hume
Comme un phare d'eau
Fruit du renouveau
Est-ce poire ?

En gourmande ponctuation, tu es un as
Tes risques ne sont pris qu'à table, hélas 
Regarde donc ton embonpoint, t'y es rond 
Car tous les desserts ont un attrait d'union
Mettre un jour entre parenthèses les friandises
Impossible selon ce que les gourmands disent

Les trains te confortent
A l'affût, zéphyr, maman
J'aimais trop, erreur erre
Et je me rabats tôt, pied à terre