Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Motilus

Le 2017-10-29



Vingt-mille lieues sous les vers,
Tel le fameux capitaine des mots,
Qui surgissant des profondeurs, 
En beau saoul marin, alcool haut
Laisse son empreinte poétique
Sur les rives, viriles mystérieuses
Qui au son d'un orgue balsamique
Fait danser une écriture fièvreuse 



Motilus
 

Ce qui nous rend libre

Le 2017-10-29



Vivre comme en un éternel été
Pour être ce qui nous rend libre
Plonger par foi dans les livres
Page, nage, médite, ère, année



Livre mer

Gratitude

Le 2017-10-29



Merci pour lumière et couleurs
Merci pour toutes les saveurs
Merci pour les délicates odeurs
Merci pour le son de ton coeur



Gratitude2

 

Petits cochons trop roses

Le 2017-10-28



Petits cochons trop roses construisant maisons de paille
Que le loup, que la Mort détruisent avant les semailles
Petits cochons volages qui s'éparpillent dans la chênaie
Ne sachant où donner du gland, à ses pulsions, enchainés
Dans l'enclos terrestre, pas trop le temps de faire du lard
Dans la fange où l'on se démêne, regarde il se fait déjà tard
Petits cochons, si j'ose, je vous conseillerai bien autre chose
Avant que n'arrive le charcutier, vers d'autres ports, s'en aller  





Petits cochons

Renaissance

Le 2017-10-15



Si je vous laisse "Avoir" alors laissez-moi "Être"
Je ne sais toujours pas pourquoi cette Terre m'a vu naître

Si je vous porte aux nues alors, telles des nations, unissons-nous
Car l'amour, le désir ne se décrètent pas, ils se ressentent c'est tout

Si aujourd'hui malgré mes errances je crois encore en moi
C'est que j'ai longtemps cheminé dans l 'ombre et le froid

Si j'ai des mots, des poèmes  qui parfois vous touchent
C'est que c'est ma mission, mes racines, ma souche

Dans toutes mes douleurs, comme dans mes joies
Ma volonté essuie mes larmes et porte ma foi 

Mes écrits et mes pensées sont mes seules armes
Je suis un réflecteur d'idées, c'est mon seul charme 

Je le redis ici, si je me laisse "Avoir" alors laissez-moi "Être"
Car je ne sais toujours pas pourquoi ma mère m'a fait naître


Du parfum subtil de l'esprit et de toutes les essences 
Du huit de l'infini, je ferai de ma vie une renaissance



Leonard

Défis, des fils

Le 2017-09-29



La vie des fils, la vie des pères
La vie défie l'avis des pairs
Rien que l'amour et l'univers
Pour avancer sur cette Terre


Pere fils

Le long chemin

Le 2017-09-27



La vie n'est qu'épreuve
L'amour n'est que preuve
Il faut bien huit bras pour être pieuvre
Et suivre le long chemin du grand oeuvre

Lire l'avis de passage
Touner si vite les pages
Il faut bien sept vies pour devenir sage
Et prendre le long chemin vers la plage

Défaire l'écheveau pour enfin monter à cru à nouveau
Pratiquer des arts, sonnet pour ménager sa monture
Et tout au long du chemin se dire que l'on a fière allure

Au mieux, n'emporter avec soi que de légers bagages
Laisser son corps sur le sable avec le poids de l'âge
Et demain n'être plus que lumière, rêve et mirage



Chemin
  

 

Aux couleurs de l'automne

Le 2017-09-25



 

Aux couleurs de l'automne
Nos rêves qui détonnent
Feuilles à couvrir de mots
Souvenirs et oripeaux

Tel  un bout de végétal inanimé 
Une feuille sèche et recroquevillée
Je me replie alors très lentement sur "moi-m'aime"
Mon coeur prenant les couleurs rousses et crèmes

Je suis la brume du matin
Élan​ vaporeux incertain
Un jour le soleil point
Et demain il n'est point

En des gestes lents, alors la nature s'endort
J'y trouve malgré tout des milliers de trésors
Elle est douceur, forme poétique de la lassitude
Rien ne la presse au rendez-vous des béatitudes


Se révélant peu à peu sous ses couleurs mordorées
Alors j'avance le pas lent dans la  forêt déshabillée
Et je glisse mes chagrins sous le tapis de feuilles
Car il sera bien assez tôt pour l'hiver et ses deuils



Feuilles