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Le blog poétique de LUOBER

Retrouvez ici, poèmes, articles et passions culturelles de votre héros,
ainsi que toute la petite histoire de la trilogie et autres anecdotes.

Des seins animés

Le 2016-09-02


Images de belles lectrices en bandes dessinées
En tableaux, aquarelles, au fusain ou au trait
Rêver qu'un jour entre les doigts, vous m'ayez
De beaux sourires qui viennent les salons égayer
Ecrire romans et poèmes pour vos tendres soirées
Savoir lire entre mes lignes, rêves fous et sensualité
Alors, sortant chaque nuit de vos cadres de papiers
Je vous verrai doucement bouger, des seins animés
Vous posant tendrement sur mon ventre douillet 
Je tremperai ma plume de joie dans votre encrier
Vous direz de mes écrits et moi que vous nous aimez
Et je ferai de nos amours une oeuvre à vous dédicacer



Sexy204 

Partir en fumée

Le 2016-08-29

 

Partir en fumée, voir son âme s'élever
Toucher la vérité, l'amour, l'éternité
Parfum de la nuit, tous ces moments bénis
Ou tant espérés, qui font notre humanité

Vos luttes sans classe sont plus que fumées
Nuages, brouillards et brumes sont à portée
On pourrait, du bout de mon émoi, les toucher 
Les vagues à chapeau d'écume sont apportées 
Par les éternelles marées qui dansent
Sur les flots rances de ma Renaissance 

Partir en fumée, tel un saumon, remonter
Son âme vers tous les plus hauts sommets
Empruntant le lit du ruisseau de Dame Poésie ​
Où je couche avec tant de délices, tous mes écrits



Femme fumee

Les amours perdus

Le 2016-08-19

 

Tous les amours perdus, dites-moi donc quand ils reviennent ?
Ces traces de pas laissées sur l'ocre et la terre de Sienne
Toute la profondeur des regards et les sourires complices
Disparaissent-ils à jamais au profit d'autres gestes factices ? 

Quand nos âmes doutent et ne trouvent plus leur place
Que nos corps dorment dos-à-dos, sans briser la glace
Que le froid dans nos coeurs se fait de plus en plus intense
Que nos rêves et nos vies sont séparés par un ravin immense

Tous les amours éperdus, dites-moi donc quand ils renaissent ?
Ces grâces du ciel qui nous ont transportés à la rue des Abbesses 
Quand on ne sait plus vraiment où chercher, où donner de la tête
Pour retrouver où l'on a rangé son coeur, ses désirs et le reste




Amours perdus

Divers de solitude

Le 2016-08-15



Qu'il est torturé le chemin des sentiments
J'ai appris cela maintes fois à mes dépens
Je n'ai plus les mots et je n'ai plus le temps
Vois, l'horloge qui tourne sur le grand cadran
Ces espaces où l'on se sent vidé, empli de néant
Et où l'on n'a plus la force, ici et maintenant
Juste de se coucher et dormir pour longtemps
Car parfois, je n'ai plus l'envie et ça se ressent
Sensation diffuse, cette impression de solitude
Qui fait se sentir seul, même dans la multitude



Divers solitude

Notre monde

Le 2016-08-14


Notre monde est parfois ainsi fait
Il nous arrive d'en être prisonnier
Bêtement englué par des contraintes
Recherchant du temps par mille feintes
Faut-il encore savoir quoi en faire
Plus la paix, l'amour que la guerre 

Notre monde est parfois aussi fée
Car il nous arrive de nous en libérer
Grâce à nos rêves et nos passions
Bien loin du tumulte des Nations
Ecouter le vent, le chant des sirènes
Sur les mers, veilleuses et sereines 

Notre ronde ici bas est très éphémère
Graine que je porte et qui te fait mère
Repoussant notre propre matérialité 
Âme dans un nouveau corps à élever 
Ainsi vont les cycles où l'on pédale 
Pour sortir un jour du grand dédale



Lune nuages

 

Excuse-moi

Le 2016-08-13


 

Excuse-moi si parfois mon esprit vagabonde ailleurs
Il est fort souvent rebelle et court à en perdre haleine
Jouant à saute-mouton dans de très grandes plaines
Excuse-moi si je pose sur un autre nuage mon coeur

Le rêveur rêve, c'est son travail
Les amoureux font l'amour heureux
Et le merle se moque bien d'eux
Il se rit même de l'épouvantail

Excuse-moi si parfois je rêve d'une autre
Elle est comme une brume que je respire
Un vent frais et parfumé qui m'enivre
Excuse-moi si cet amour n'est pas le nôtre

Le pêcheur pêche avec son attirail
L'abeille qui butine en fait son miel
Et la cathédrale s'élève vers le ciel
Pour que la lumière illumine le vitrail

Excuse-moi ou alors exclus moi de tes pensées
Fleurs multicolores et légères de nos printemps
Quand nous croyions encore aux doux serments
Excuse-moi si le temps est parfois meurtrier 

Cet amour qui emprisonne ou bien délivre
Nous emportant comme fétus de pailles
Dans l'attente des prochaines semailles 
Non, on n'apprend pas tout dans les livres



2femmes un homme

Avec de l'amour

Le 2016-08-10


J'ai traversé de longues nuits sans aucun rêve
Comme si mon âme, trop lourde, était en grève
J'ai parcouru de très nombreuses années 
Sans serrer dans mes bras un corps aimé

Je me souviens du flux de la mer dans ton ventre
Cette conque accueillante dans laquelle je rentre
Je me rappelle du goût sucré-salé de ta bouche 
De cette place que tu m'as laissée dans ta couche

En effet, avec de l'amour, tout est si différent
Ne pas oublier de dire qu'on les aime, aux gens
Alors, avec beaucoup d'humour, pour compenser
On repart seul dans les longs couloirs de l'éternité

Pour ne pas m'envoler en rajoutant des L à mon âme
Je me dois d'en couper un pour n'avoir qu'une lame
Et, si je suis feu, alors je porte en moi aussi la flamme 
Car avec de l'amour, même la mort n'est plus un drame

Brille, chrome aux hommes, joli brin de fille, diamant
Des amours sans gênes, éthique. Êtes-vous vivants ?
Nos corps en double hélice, perle que j'enfile, amants
Avec de l'amour renaît alors la mémoire des sentiments


Ange coeur

De jolis souvenirs

Le 2016-07-18

 

Te souviens-tu quand j'étais heureux ? 
En fait, tu me diras, cela importe peu
Le sens dans lequel on parcourt le chemin
C'était hier ou, même, peut-être demain

Et, depuis toi, depuis moi, chaque jour 
J'ai appris de la vie, j'ai appris de l'amour
Depuis des mois, émoi en moi, chaque fois
Que j'ai un peu faim, que j'ai un peu froid

Ainsi, je me suis très souvent réveillé en sueur
Croyant que je faisais encore battre ton coeur
Tous mes rêves de toi ont été trop courts 
Mais ils m'ont chaviré, merveilleux jours

Te souviens-tu quand j'étais heureux ? 
En fait, cela me parle de nous deux
Ce sont de très jolis souvenirs
De ceux qui nous font grandir



Souvenirs